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− | ''''Je me rends prêt de la cheminée, le château est calme. Cependant... je ressens... l'attaque, je ressens la tristesse. Je m'assied face aux flammes, j'observe le bois se soumettre, le rougeoyant foyer s'élever au dessus de toute chose. Je ressens le mal en moi, je ressens une pointe au fond de mon âme, au fond de mon coeur. C'est douloureux... c'est aussi amusant, c'est comme si j'étais en train de mourir et vivre à la fois. J'entend la musique, ma musique, en écho lointain. Je revois Cedrick Nau se satisfaire de sa maison. Je revois Estrella aux cheveux bleus toute attristée dans la morgue. Je revois Illina sur le banc de la place centrale qui se tourne vers moi et qui me propose de l'embrasser. Je revois Vlademar qui m'offre la première pièce dorée à mon arrivée sur l'ile. Je revois Fredrik qui me fait jouer au théâtre d'Adobe. Je revois Dame | + | ''''Je me rends prêt de la cheminée, le château est calme. Cependant... je ressens... l'attaque, je ressens la tristesse. Je m'assied face aux flammes, j'observe le bois se soumettre, le rougeoyant foyer s'élever au dessus de toute chose. Je ressens le mal en moi, je ressens une pointe au fond de mon âme, au fond de mon coeur. C'est douloureux... c'est aussi amusant, c'est comme si j'étais en train de mourir et vivre à la fois. J'entend la musique, ma musique, en écho lointain. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Cedrick}}Nau se satisfaire de sa maison. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Estrella-de-nieve}} aux cheveux bleus toute attristée dans la morgue. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Illina}} sur le banc de la place centrale qui se tourne vers moi et qui me propose de l'embrasser. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Vlademar}} qui m'offre la première pièce dorée à mon arrivée sur l'ile. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Fredrik}} qui me fait jouer au théâtre d'Adobe. Je revois Dame {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Pépi}} qui m'achète sur la place et qui rêve d'art et de musique. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Bill}}Moscaw dans son bureau en train de m'attribuer une tâche au sein du gouvernement. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Andrea franzone}} derrière son comptoir et {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Hollykhan}} en train de lire sur prêt des jardins. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Anya}} et {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Othovo}} sur un lit. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Emeraude}} qui souffle le verre. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Melkyor}} qui m'offre une bière. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Valdteri}} qui me parle dans la rue. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Kaprasius}} qui berce Sacha. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Leoplodine}} qui me donne un livre. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Rebecca}} qui m'offre une plume. Je revois le public du théâtre d'adobe. Je revois Meauvent qui peint pendant une de mes représentations. Je revois Crystal et sa soeur qui apprennent le chant. Je revois {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Azer}} et {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Sybelle rivenoire}} au bord du lac. Je revois Azer et moi au coin du feu. Et là, je me vois au coin du feu. Tous me regardent depuis la place centrale tandis que je traverse la foule. Tous me sourit avec bienveillance. '' |
== Une âme tourmentée == | == Une âme tourmentée == |
Version du 3 mai 2015 à 14:33
Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.
RolePlay :
Sommaire
Description
Profil:
- Nom : Astalmo Von-Herbert
- Âge : 23 ans
- Nation : Grande Huratelon
- Ville : Huratelon
- Rang : Citoyen
- Guilde : Orarte
Physique :
Astalmo adorait s'habiller à la mode d'Huratelon, cependant depuis sa disgrâce et son arrivée en Esperia, il se contente d'une tunique verte et de ses fers... Ses cheveux sont de jais, ses yeux pétillants tel deux soleils, une barbe naissante. Il ne présente aucune cicatrice si ce n'est la marque aux poignets de sa qualité d'esclave.
Caractère :
Le compositeur se distingue grâce à l'élégance de ses paroles. En effet la formation Phalangiste qu'il a reçu lui permit très tôt de connaitre les rudiments de la langue, aussi bien Capitalin qu'Hura. Il s'attache facilement aux autres, surtout ceux de son rang, peut-être lequel est-ce ni à quel moment est-ce. Il aide, mais a une fâcheuse attirance pour l'argent. Bien qu'il maîtrise l'art de l’obéissance, c'est parfois à contre coeur qu'il se soumet.
Qualités:
- L'ambition : Astalmo est un musicien ambitieux qui ne dénigre pas le travail. Au contraire, il se doit de travailler pour réussir pense-t-il. Une vertu issue sans doute de son père, travailleur acharné dans le domaine du commerce.
- Passionné : La musique est toute sa vie, il ne vie que pour les notes, pour les mélodies, les chants et l'harmonie. C'est certes son métier, mais c'est réellement sa passion, une qualité rare chez les Hommes que le mélange travail-passion...
- Tempérament joyeux : En effet la musique a le don de réjouir, ou bien de démoraliser. Malgré la puissance de son art, Astalmo est toujours de bonne humeur, qu'il pleuve, vente, neige, grêle.. qu'il se fasse ou non battre par ses maîtres, il n'en reste pas moins heureux de vivre, car il sait que la vie attend beaucoup de lui.
Défauts
- Jalousie : C'est quelqu'un de très susceptible et de fait, il est rapidement jaloux, de manière parfois excessive envers d'autre personnes. Souvent ceux qui peuvent courtiser les dames que lui même apprécie.
- Avare : Il est certes passionné de musique, mais bien sûr ... qui peut vivre sans argent ? Cela reste une priorité pour lui. Quand il est pauvre, il n'est pas très hautain, s'il est riche, il peut vite le devenir.
- Trop sûr de lui : Parfois, la passion le mène jusqu'à la certitude de sa potentielle réussite. Il a déjà réussi un fois en Huratelon, pourquoi pas deux en Esperia ? Il a beau faire en sorte de paraître comme tout le monde, il n'y arrive souvent pas, et s'assure toujours de ses succès.
Aptitude
Histoire d'Astalmo
Pour agrémenter : http://www.youtube.com/watch?v=t_AUZVS5LP0
Durant sa jeunesse, le jeune Astalmo fut contraint d’apprendre les arts de la musique et se contenta de subir la formation qu’ordonna son père. Tous les jours il fit ses gammes au piano, au violon ainsi qu’au luth. Il apprit l’ensemble de l’histoire de la musique de l’ancien monde. Apprit les modes de la tonalité, Dorien, Hypodorien, Phrygien, Hypophrygien, Lydien, Hypolydien, Mixolydien, Hypomixolydi. Arriva jusqu’aux modes modernes, et des harmoniques de son temps, les harmoniques qui plaisent à la population. Il fit ses exercices d’harmonies avec facilité, mais dureté. Il se devait de réussir pour ne pas avoir à subir les furies paternelles. La musique qui était à l’origine de son mal, devint peu à peu son réconfort. Le manque affectif maternel fut retransmit émotionnellement dans sa musique.
Bien que ses précepteurs Phalangistes refusaient catégoriquement que le jeune élève compose, ce dernier ne s’empêchait pas de composer une partie de la nuit pour établir au-delà de la technique, un véritable sens de la beauté, et déchainer le fait émotionnel. Il parvint à ses peines et apprécia la musique avec une passion dévorante. Jusqu’ici il n’avait pas la moindre idée de ce qu’étais l’amour, hormis l’amour de la musique, et sa condition d’apprenti auprès des phalangistes l’avait fortement handicapé à la sociabilité du monde. Il était réduit à l’apprentissage général aussi des langues, des sciences et des arts, avec la Musique comme formation principale, mais il n’avait du coup pas la possibilité de se reposer ou d’aller à la taverne. Les seuls réjouissements dont il pouvait apprécier la qualité, c’était les longs repas ennuyeux passés en compagnie de vieux précepteurs qui l’interrogeait sur le savoir acquis dans la journée. Il en tiré profit du fait de sa mémoire, et c’était la seule récompense qu’il languissait : montrer qu’il savait des choses.
Les jardins lui étaient interdits, la vue des jeux aussi, et sa compagne la plus fidèle était la musique, et sa maitresse qui signifiait une retraite paisible était la bibliothèque. Les musiciens eux-mêmes étaient des hommes, afin que l’élève compositeur ne trouve pas d’autres divertissements et ne soit pas attiré par des femmes qui le détourneraient de sa fonction première. De toute manière son père qui était un travailleur acharné veillé une fois par semaine, à ce que son fils soit dans les rangs. Même s’il ne voulait pas que son fils finisse dans les ordres moines phalangistes, il désirait ardemment que son unique descendance lui fasse honneur, et puisse jouir du patrimoine qu’il lui réservait.
Dès l’âge de seize ans, Astalmo fut engagé par le Seigneur d’Huratelon, comme chantre officiel de sa Majesté et anobli. Ainsi, il eut un salaire régulier, et s’occupait à la fois des chœurs de la couronne, de l’orchestre royal mais était aussi chargé des compositions musicales de la cour. Il devait également maintenir l’activité musicale au sein des soirées dansantes de la cour, et globalement de la monarchie.
De cette manière, Astalmo eut une situation confortable qui lui permettait de jouir d’un statut particulier, grâce bien sûr à son talent, mais aussi et surtout à son travail acharné, particularité héritée de son père. Son travail fut accompli jusqu’à ses 21 ans sans aucunes embuches. L’année de vingt-deux ans , le jeune musicien fut chargé par le souverain de l’organisation de l’arrivée de sa fille bien aimée, aussi bien par le fait musical, qu’au niveau culinaire, et autre amusements royaux. C’est ainsi qu’il se mit au travail, envoya des ordres de tous côtés pour que l’on mette en œuvre des jeux et divertissements pour la princesse. Il avait déjà tout prévu : un jeu de joute équestre, de chasse aux sangliers et araignées des forêts avoisinants le château, ainsi que de course-poursuite dans les labyrinthes des jardins royaux. Lui qui avait perdu sa mère et n’avait pu s’amuser avec, ces jeux faisaient partie intégrante de ses désirs ardents. Il fit organiser également des repas aux allures qui relevaient de la complexité du Royaume. En effet toutes les intrigues étaient représentées ici par des pièces montées convexes et alambiquées qui tenait par le glaçage, ou le sucre caramélisé. Le tout formant des structures élégantes et confuses. Enfin Astalmo décida de composer un Te Deum pour glorifier le retour de la Princesse à la cour du Seigneur. Une pièce magnifique pour chœurs, orgue et orchestre dans la grande salle de réception. Il décida également d’écrire une série de quintet pour cordes, afin de maintenir la bonne ambiance pendant toute la semaine des Grâces de la Princesse.
Ces réjouissances musicales seraient emprunte d’une touche destinée à rassembler les cœurs dans une aussi belle occasion, et d’occulter les divergences politiques. Vint le jour de Son arrivée… le jeune compositeur n’avait jamais vu la princesse auparavant, mais on lui avait décrit une jeune femme charmante aux allures de sirènes, et la description n’avait rien avoir avec la réalité. Astalmo qui devait diriger le Te deum à l’entrée de la grande salle, vit pour la première fois l’être le plus pur et le plus magnifique de toute sa vie. Elle avançait au rythme des chœurs et des percussions, et ainsi atteignit l’autel du Retour. Son père l’accueillait avec bienveillance, tandis qu’Astalmo ne supportait pas tous les regards des hommes en présence envers la Princesse. Il était en train de jalouser toutes ces personnes qui représentaient un danger potentiel à son encontre. Lui qui avait déjà réussi sa carrière à l’adolescence, il se devait d’obtenir la main de la Princesse pour son ascension sociale… Mais aussi par amour.
Le simple regard qu’ils avaient échangé à l’entrée de la belle femme, lui permettait de croire en cette douce folie. Le Souverain avait certes des dispositions à l’égard de son compositeur, il ne pouvait en revanche pas lui accorder la dimension monarchique. Après tout il n’était issu que d’une famille bourgeoise. Les réjouissances s’enchainaient et le Seigneur fit les présentations de sa cour auprès de sa fille, et présenta donc notre ami musicien qui rougit à l’annonce des présentations. Il lui donna un baisemain, signe du respect monarchique, fit une révérence et s’en allant pour laisser place aux autres, il se rendit compte que la Princesse lui avait donné un papier dans la main imperceptiblement. Interloqué, il recula, s’approcha du banquet et lu discrètement le petit mot sur lequel était inscrit « Rejoignez-moi après la soirée dans mes appartements. »
Astalmo n’aurait jamais su à ce moment précis que ce petit mot serait le point de départ de tous ses malheurs. En effet, il rejoignait comme prévu la princesses dans ses appartements, le jeune compositeur fit une nouvelle révérence et se jeta sur sa bien-aimée. Soudain rien ne se passa plus comme prévu : elle le rejeta avec force et vigueur et hurla aux gardes sa demande d’aide. Elle lui expliqua qu’elle voulait le voir juste pour lui commander une œuvre, et non pas lui accordé sa faveur, elle qui est issue de la monarchie. Le Souverain entra brusquement dans la pièce mais Il n’avait visiblement pas l’intention de faire du mal… du moins au départ. C’était avant de voir son compositeur en proie avec sa fille. Il ordonna qu’Astalmo soit enfermé jusqu’à ce que l’on prononce un jugement.
Le père d’Astalmo ne tomba pas en disgrâce, mais il fut bien secoué par la nouvelle, et remit à sa juste place par le Souverain. Il fut contraint de renier son propre fils afin de ne pas perdre sa place avantageuse sur le plan commercial. Le Seigneur était pris de colère pour deux raisons : d’une part son serviteur le plus fidèle et le plus prometteur avait causé l’indignation de sa famille et du royaume. D’autre part c’était le plus talentueux de ses musiciens, il ne pouvait s’en passer… Fallait-il sauvegarder l’honneur Royal, ou bien le talent et la proximité de son sujet ? Il ne savait plus quoi faire. Pour la première fois, le §eigneur n’arrivait pas à choisir entre l’honneur de son royaume, et la fidélité d’un de ses sujets. C’était sans doute à cause de sa grande affection pour le jeune compositeur, mais pourtant il lui fallait choisir. De fait, il prit une décision : il fallait que ce soit Astalmo qui choisisse entre deux possibilités : accepter la mise en esclavage vers les contrées d’Esperia, ou subir la peine capitale. Le choix fut bien simple à prendre, et Astalmo se résigna à la mise aux fers et la soumission perpétuelle...C’est ainsi qu’Astalmo quitta sa terre natale, pour une faute grave envers la couronne, et vivre sous le joug dominateur d’une autre suprématie...
La cour du château de Nohovecy, Seigneurie de la Grande Huratelon déclare,
Astalmo Von Herbert fils, prétendant au titre de Noble, par la parenté de son père Wulfrick-Astalmo Von Herbert, et par les bienfaits de ses talents révélés lors des nombreux services donnés durant les cinq années de son engagement auprès de la cour.
Ce titre n'a aucune valeur en dehors des Terres de la Grande HuratelonTexte italique, et ne peut être revendiqué que sur le sol Hura en coordination avec les juridictions de notre Seigneurie.
[SEAU DE LA COUR]
La présentation en image
Agrément musical : http://www.youtube.com/watch?v=v8S6w93D6KI
Fichier:Oeilastalmo.jpg L'oeil d'Astalmo, oeuvre dans les appartements Von-Herbert de Nohovecy, du peintre "Maigher Der Malher"
Fichier:Portraitastalmo.jpg Portrait d'Astalmo, de Maigher Der Mahler, accroché également aux appartements Von-Herbert.
Voici d'abord la cour Seigneuriale d'Huratelon
De gauche à droite : Soldat protecteur, Astalmo compositeur de la cour, la princesse fille du Seigneur, le Seigneur d'Huratelon, le fils prince héritier, la femme du Seigneur, la nièce de la dame du Seigneur, une servante.
Astalmo invité à danser par la Princesse, fille du Seigneur d'Huratelon.
La princesse qui s'essaie au violon
Portrait du compositeur de la cour d'Huratelon
Ses objets fétiches
Un bel aigle prenant son envol, verre soufflé marron.
Un aigle prenant son envol, bois finement taillé.
La canne dont Astalmo ne peut plus se passer désormais.
La pierre d'Astalmo, qu'il porte toujours autour du cou.
Chronologie:
- Arrivée sur Esperia 27 décembre 513. Acheté 55eo en tant qu'artiste par la Souveraine Pépi Moscaw.
- Achat d'un luth et d'un violon pas sa maîtresse.
- Directeur adjoint du théâtre d'adobe, encore enchaîné. Titre accordé par Fredrik Numinen.
- Plusieurs représentations les jours qui suivirent.
- Libération le 13 janvier 514.
- Achète sa première demeure le lendemain de sa libération.
- Mi-Janvier Astalmo a ses premiers élèves de musique: Aria en chant, Illina et Estrella en piano.
- Lancement du projet de reconstruction du théâtre dont la direction lui appartiens totalement désormais.
- 21 janvier Astalmo devient Citoyen d'Esperia.
- 21 Janvier Astalmo devient Conseil royal à l’évènementiel et à la culture.
- Deuxième moitié de janvier, tentative de remettre le musée d'adobe sur pied. Le monarque rejette le projet.
- Astalmo emménage dans une demeure donnant sur les jardins du Quartier Ouest.
- Fin janvier, Création de la guilde Artistique Orarte en compagnie de Djafar et Celestan.
- 10 Mars 514 le Roy Bill Moscaw le met dans la confidence de la création d'une cour, qu'il intégrerait.
- 25 Mars 514 début de l'idylle amoureuse entre Astalmo et Illina.
- 25 Mars 514 Othovo est l'esclave d'Orarte, et valet d'Astalmo.
- 1er Avril 514 Astalmo renvoit Othovo de ses fonctions.
- 1er Avril 514 Il emménage dans la demeure mémorial 513 derrière le théâtre d'Arkhan.
- 14 avril 514 Le théâtre est achevé.
- 20 Avril 514 Le théâtre fait sa réouverture avec 50 entrées, présence des nobles et banquet, une première.
- Fin Avril Astalmo est nommé Juge d'Esperia, quitte sa fonction de conseiller à la culture.
- Subit les évènements du monastère courant mai, vit très mal la situation.
- 31 Mai 514, procès du monastère. Il assiste au procès en prenant des notes.
- Astalmo et Illina ne sont plus ensembles.
- 3 Juin 514 départ de son grand ami Fran pour le continent.
- Astalmo est mit en sursis sur sa position de Juge due aux évènements du monastère.
- Perte du titre de citoyen injustement pour des actes non commis.
- Création de la famille Anthalys avec Boubek et Ludwig.
- Fusion d'Anthalys et Boharÿn.
- Opposition politique face à Raev et Illina.
- Perte de l'opposition Dewhell, retrait de la vie Esperienne quelques semaines suite au départ de Leoplodine.
- Juillet 514 reprise de la vie Esperienne, complot face à Astalmo : empoisonnement.
- Suite du complot : cambriolage. Astalmo mène l'enquête en se remettant difficilement. Son état est proche de la mort.
- Cedrick Nau est jugé coupable d'être le chef de file de la lig Oco, et des agissements criminels. L'accusé se suicide.
- Deuxième moitié de Juillet, Anthalys-Boharÿn achète quatre Esclaves.
- La famille Anthalys-Boharÿn devient Dorélys.
- Astalmo quitte les planches sur une dernière représentation des plus émouvantes.
- Fin Juillet : Astalmo reprend du poil de la bête, se forme à être architecte.
- Astalmo semble être sous le charme d'une damoiselle.
- 30pxAstalmo est officiellement Architecte.
- La famille Dorélys fait l’acquisition de son manoir familial au quartier Ouest.
- Astalmo achève son premier ouvrage "Traité d'Harmonie Tome I"
- Astalmo franchit le cap, est plus heureux que jamais.
- Le journal n'est plus tenu à jour depuis août 514.
- Le journal est rendu à Azer, Départ d'Esperia le 31 mars 515.
Les écrits
Les citations
- « Un chef est un homme qui a besoin des autres. »
- « Ce qui est le meilleur dans le nouveau est ce qui répond à un désir ancien. »
- « Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie. »
- « Le si est un instrument essentiel de l'action mentale. »
- « La vie est à peine un peu plus vieille que la mort. »
- « Le mot de “vertu politique” est un non-sens. »
- « Le mensonge n'est bon à rien, puisqu'il ne trompe qu'une fois. »
- « La bonne politique est de faire croire aux peuples qu’ils sont libres. »
- « Les hommes sont comme les chiffres : ils n'acquièrent de valeur que par leur position. »
- « Du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas. »
Départ d'Esperia, la libération.
Le preceptorat continue à Hurasbond.
La Fin du Grand Récit
Arrivée le 27 Décembre 513, Départ d'Esperia le 31 mars 515. Après la rencontre de Bill Moscaw, effectuer son service, et tomber amoureux d'Illina Signaro avant que la couronne soit posée sur son front, j'étais quelqu'un de nature calme. Esperia a changé un certain nombres de choses de mon quotidien. Des valeurs certes, mais cette île à la fois attrayante, et repoussante m'a fait leçon de vie à tous les niveaux. Reprendre cette barque qui sert à rentrer chez moi m'a rappelé sur le trajet combien j'étais différent avant mon arrivée, et combien je le suis en repartant. Un allé-retour que je ne suis pas prêt d'oublier.
Mon père a dit quand je suis partie : "Si tu reviens un jour de là-bas, peut-être sera-tu enfin un homme". Sous la colère, l'émotion et l'arrogance, je ne voyais en ces mots que du venin. Il avait tout à fait raison finalement. En Esperia il n'y a nulle cuillère en argent, peu de mains honnêtes tendues. Il y a en revanche beaucoup d'or, rougit par le sang des pendus, des têtes arrachées.
Aujourd'hui que je suis partie, je peux écrire tranquillement sur ce journal, dans mon intimité et sans l'ombre d'un innoportun, que j'étais fou amoureux de celle qui porta la couronne. Tout était simple avant qu'elle ne me quitte pour ses ambitions politiques, et pour sa soeur. Aujourd'hui, elle est morte, et je suis partie avant même de lui avoir fait un adieu sur sa dernière demeure. Elle qui paraissait si modeste auparavant, est devenue si différente avec le pouvoir... Elle qui laissait apparaître des choses qui n'en était plus. Je suis navré que tout n'eu pas été dit correctement, en tant voulu. Il est maintenant trop tard pour y songer. Nous étions simples, nous étions beaux, nous rayonnions avant que tout vienne gâcher.
La pluie s'abat, l'orage gronde pendant que j'écris ces mots. Le bateau tangue, et la musique malgré tout me traverse l'esprit. Alors que je note ma pensée, de temps à autre j'écris un nouveau genre : la symphonie. Nous ne sommes pas habitués aux grands ensembles orchestraux à Huratelon. Mais pour mon retour, et pour honorer mon Seigneur, j'écris une symphonie pour cordes uniquement. Je veux faire entrer en conflit harmonieux les dissonances entre les voix à cordes frottées. Je veux rendre l'âme pure, je veux harmoniser le monde et le rendre blanc de sagesse. Je veux insuffler à la mort, au crime et à la violence, une once de quiétude. Je veux retranscrire par ma musique, les émotions que j'ai ressentit lorsque l'ancienne Souveraine Signaro et moi étions en accord. Parmi les femmes qui m'ont habité, c'est elle qui a su réglementer mon coeur et assagir mon esprit. Elle n'avait besoin de rien faire pour cela, sa seule présence était gage de sûreté, de survie. Combien le temps a manqué et manquera pour échanger les mots que nous n'avons pu échanger.
Arrivée à la Capitale
10.03.515
Après un voyage long, fatiguant, Astalmo accompagné de son ami et sa pupille, arrivèrent à la Capitale. Il ne fallut que quelque dernières minutes pour se rendre au foyer de Fran, son honnête ami Esperien, et hura. Astalmo profita pour rencontrer la communauté phalangiste de la grande cité, et se rendit compte à quel point l'île avait mauvaise réputation. Ses titres de la cour lui permirent de rencontrer les dignitaires sans se faire insulter pour avoir été jeter sur l'île maudite, comme il l'appelait. Malgré tout, il était heureux de manger correctement, être au foyer de son ami, à l'abri de tous les hypocrites. Son frère lui manquait, mais bon, Leeuwis était là, Fio aussi, il fallait s'occuper d'eux et surtout les amener à la destination finale.
La Capitale lui semblait être une ville bien trop grande. Il se contenta de vivre à Hurasbond avant de repartir pour Pendil. Jusque là il monnaya ses espers de diamant, effectua quelques services de diplomatie qui lui valu de nouvelles pièces de la part des dignitaires Hura du quartier. Il emmenait Fio un peu partout afin qu'ils visitent ensembles, il n'était pas rare qu'ils se tiennent la main en public, tel un père et sa fille, un frère et sa soeur, un oncle et sa nièce. Il voyait en cette enfant le prodige d'une naïveté perdue. Il revivait à travers elle l'enfance perdue à jamais. Quelque part Astalmo revivait entièrement. Il quittait les funestes horizons Esperiens, et toutes leurs ombres afin de s'ouvrir à la clarté, la lumière, à l'appréciation de chaque parfum de fleurs et d'arbres. Tous ses sens rejaillissaient. La renaissance d'un départ nouveau, pour lui Esperia n'a été qu'un rêve entremêlé de cauchemars, il s'éveil à nouveau en ayant quitter ses rivages.
Après avoir passé plus de deux semaines au logis de Fran, s'être raconté les aventures de chacun depuis leur dernières rencontres, après avoir partagés bières noires et bons plats, après avoir jouer aux échecs tous les cinq avec Hollykhan... il était temps de partir encore. Un nouvel au revoir, jamais d'Adieux. Tout le monde rassembla ses affaires, bagages et autres effets personnels afin de partir à cheval jusqu'à Pendil pour rejoindre Dame Lindén Leoplodine.
Pendil
30.03.515
Il fallu plusieurs jours de cheval pour atteindre le chateau antique, et arriver à la demeure de Leoplodine. Astalmo avait tellement de choses à lui raconter... les mésaventures politiques, le devenir du quartier Ouest, les gens qui ont changés... Il était nostalgique de cette époque où il avait été prit sous l'aile de cette Dame. Elle lui inspirait la culture, le savoir entre autres choses. L'arrivée de Fio enjouissait tout le monde et notamment Dame Linden car après tout... c'était sa tante. Astalmo avait fait une promesse à Leoplodine, il lui avait promit de veiller sur Fio. Lorsque la bataille politique qui avorta en une défaite entre Leoplodine et Illina, il était question de départ un peu partout. Un ridicule combat pour une ridicule couronne. Il avait juré protéger et continuer l'enseignement de Fio le temps de l'absence de sa tante. La dame les hébergeât plusieurs jours, pendant lesquels il était question encore une fois de se remémorer le passé, mais aussi d'apprendre à connaitre la ville de Pendil, de connaitre le travail et les vignobles. Fio et Leoplodine passait beaucoup de temps ensembles la journée, tandis qu'Astalmo lisait, ou se promenait en ville avec Leeuwis. Il pensait qu'il fallait laisser la tante et sa nièce prendre du temps ensembles, après avoir été séparer aussi longtemps. Fio qui avait tant perdu jusqu'alors...
Après une petite semaine, le sourire apparu au trait d'Astalmo : ils allaient reprendre la route, cette fois pour rentrer à la maison. Subir le sarcasme de son père, certes, mais surtout retrouver ses amis de la cour, ses amis artistes, le seigneur qu'il admirait. Mais aussi les appartements Von-Herbert au château de Nohovecy.
Nohovecy
13.04.515
Deux trompettes sonnèrent à l'entrée de la ville, une escorte montée accompagna les trois arrivants ainsi que les cinq esclaves dont avait fait don Leoplodine pour aider à transporter les biens et bagages jusqu'au château. Un crieur annonça au dessus du pont-levis "Le Duc Astalmo Von-Herbert d'Huratelon". Astalmo se mit à sourire et entra dans la cour pavée avec ses compagnons. Plusieurs serviteurs se tenaient prêts à réceptionner les bagages, malles et autres encombrants. Parmi les quelques dignitaires qui attendaient, se trouvait le diplomate de la cour, le responsable phalangiste, les commissaires de l'art, les hauts musiciens du Seigneur, et...
"Le Comte Wulfrick-Astalmo Von-Herbert !". Le crieur annonça donc l'arrivée dans la cour de son père. Astalmo se raidit un instant, descendant de son cheval ensuite, suivit d'une Fio timide, et d'un Leeuwis assez sobre, portant sa tenue de phalangiste. "Père.". Il s'inclina à genoux devant lui mettant en évidence sa tenue rouge bordeaux, brodée de fil d'or, montrant ainsi à son père la petite petite fortune qu'il avait amassé. Wulfrick releva son fils, lâcha un petit sourire puis regarda les deux autres compagnons d'un air interrogateur. Astalmo reprit : "Laissez moi vous présenter ma pupille, Dame Fio Lindén fille d'un des premiers colons Esperien. Et Sire Leeuwis, membre de la Phalange et combattant aguerris.". Wulfrick se contenta d'un salue de la tête tandis que Leeuwis inclina la sienne, et Fio tenta une révérence maladroite. Le père ajouta :"Allons Manger, le Seigneur nous attend."
Et c'est alors que les quatre, suivit des autres membres de la cour qui les avait accueillit, se rendirent dans la salle du trône toujours aussi sobre et calme. Le Seigneur se tenait assis au bout de la longue salle entrouverte de vitraux. La princesse, fille du Seigneur se tenait à côté de lui, les yeux rivés au sol, les joues écarlates. Astalmo se rendit devant son seigneur, et s'inclina à genoux, officiellement. Après un échange de la plus grande courtoisie, et quelque explications de l'année précédente, le Duc Astalmo et le Seigneur échangèrent une poignée de main, et tout rentra dans l'ordre. Un banquet avait lieu ce même jour, où le Duc pu présenter ses amis à la cour, et le secrétaire du Seigneur se fit un plaisir de mettre en liaison Leeuwis au représentant Phalangiste de la cour, puis Fio aux Dames de la cour, brodeuses et suivantes de la princesse. Les appartements Von-Herbert furent réaménagés pour laisser place aux deux nouveaux arrivants et nous nous retrouvions plus d'un an plus tard au point de départ accompagné de deux nouvelles figures.
Une dernière journée
Plusieurs semaines après le retour, tout le monde s'était acclimaté, et Fio faisait partie des chantres de l'école phalangiste de la cour. Astalmo, sous l'impulsion de plusieurs musiciens, et à l'instar de sa fonction de mestre de la chapelle seigneuriale, instaura l'organisation du sermon selon de nouveaux rites musicaux : l'ouverture à l'Huratelon. [Messe Hura] [Messe 2] L'office se fit, Astalmo ayant un oeil furtif vers la princesse de temps à autres, et elle de même vers lui, bien que plus fuyants. Les deux n'avaient pas reparlé de leur problème depuis. Quelque chose se passait toutefois. Alors que Leeuwis et Fio écoutaient attentivement le sermon, Astalmo était vraiment ailleurs. A la fin de l'office, une festivité se fit en l'honneur d'un arrangement diplomatique entre Hurasbond et Nohovecy concernant l'échange de manuscrits anciens des bibliothèques phalangistes. Pour fêter ça, Astalmo dirigea l'ensemble orchestral de la cour. [Symphonie Von-Herbert]
Après que toutes les festivités se soient parfaitement déroulées, il était temps pour la cour de prendre congé, et d'aller dormir...
Une dernière nuit
''Je me rends prêt de la cheminée, le château est calme. Cependant... je ressens... l'attaque, je ressens la tristesse. Je m'assied face aux flammes, j'observe le bois se soumettre, le rougeoyant foyer s'élever au dessus de toute chose. Je ressens le mal en moi, je ressens une pointe au fond de mon âme, au fond de mon coeur. C'est douloureux... c'est aussi amusant, c'est comme si j'étais en train de mourir et vivre à la fois. J'entend la musique, ma musique, en écho lointain. Je revois CedrickNau se satisfaire de sa maison. Je revois Estrella-de-nieve aux cheveux bleus toute attristée dans la morgue. Je revois Illina Signaro sur le banc de la place centrale qui se tourne vers moi et qui me propose de l'embrasser. Je revois Vlademar qui m'offre la première pièce dorée à mon arrivée sur l'ile. Je revois Fredrik Numminen qui me fait jouer au théâtre d'Adobe. Je revois Dame Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw qui m'achète sur la place et qui rêve d'art et de musique. Je revois Bill MoscawMoscaw dans son bureau en train de m'attribuer une tâche au sein du gouvernement. Je revois Andrea Franzone derrière son comptoir et Hollykhan Franzone en train de lire sur prêt des jardins. Je revois Anya et Othovo sur un lit. Je revois Emeraude Heland Fol-Auvoir Vuhori qui souffle le verre. Je revois Melkyor qui m'offre une bière. Je revois Valdteri qui me parle dans la rue. Je revois Kaprasius Hagenstak qui berce Sacha. Je revois Leoplodine Eleonore Elisabeth Linden Dewhell qui me donne un livre. Je revois Rebecca Ivanovitch qui m'offre une plume. Je revois le public du théâtre d'adobe. Je revois Meauvent qui peint pendant une de mes représentations. Je revois Crystal et sa soeur qui apprennent le chant. Je revois Azer Merilio et Sybelle Phareste au bord du lac. Je revois Azer et moi au coin du feu. Et là, je me vois au coin du feu. Tous me regardent depuis la place centrale tandis que je traverse la foule. Tous me sourit avec bienveillance.
Une âme tourmentée
Délices inattendus, charmes désespérés, conduit solitaire aux promptes révélations sous couvert nuageux et orageux d'un avenir éclaté. Un éclat projeté par delà les célestes horizons, grâce aux milles chimères entourant le corps évanescent.
Telles sont les implosions redoutées et involontaires, arrivant au moment le plus inopportun. Les choses veulent que l'acceptation soit de mise, qui instaure ces lois immuables ? ne peut-on pas se dresser face aux dites chimères, celles dont l'emprise est imparable, celles dont la poigne est si forte qu'elle engage un étouffement qui pourtant maintient la vie. Se voir retirer l'air, se voir survivre, devoir accepter la soumission aux entités inexplicables supérieures. L'emprisonnement dans une cage dorée, dont l'enfermé n'est que noirceur et déguisé d'un large sourire mi dément, mi heureux. Ce qui se cache derrière, n'est-ce pas l'irréel de tout ce qui fut, est, et sera ? Une châtelerie, ma foi, bien gardée par ces armures, entourant la vérité, lances pointées vers le monde. A l'instar des insectes volants, les filaments bleutés et glacés parviennent à briser la garde, se faufilant entre les maillons du métal inconnu, pénétrant la structure.
C'est d'une insupportable injustice, et pourtant, j'apprécie le moment du feu d'artifice tout en sachant et en redoutant la retombée imminente irréfutable. Tout s'est construit, tout s'écroulera, le début, la fin, le chemin. La connaissance, l'acceptation, la suffisance de ces bleus agresseurs fluorescents.
La lueur du jour
Un rayon de soleil s'abat sur le visage d'Astalmo, les oiseaux chantent. Une servante vient ouvrir les fenêtres, la rumeur de la ville s'étend dans la chambre. Le duc ouvre difficilement les yeux, se frotte le visage. "Tout vas bien Sire ?" "Certes, je rêvais d'Esperia." "Qu'est-ce donc qu'Esperia Sire?" Astalmo l'observa un instant, un peu perdu, puis se leva pour s'approcher de la fenêtre tandis que la servante faisait son lit.
"Tout n'était pas si sombre finalement..."