Evigt Kylma

Evigt Kylma
Nation	Tribus Vaahvas
Gentilé	Kylmate
Villes

Politique

L’Evigt Kylma est l’une des régions du Nord bien que son importance soit limitée. Rares sont les chefs de clan kylmates à faire le déplacement à Krelm ou Baenum Sigur pour se rendre au Liitto Vahvan où ils se distinguent par des discours haineux, belliqueux et peu constructifs, notamment à l’encontre des nordiques d’Uuroggia ou des pro-adaarions. Ils sont d’ailleurs souvent responsables de bagarres au sein de l’assemblée clanique. Lorsque des débats ne touchent à rien d’important, à l’étranger ou aux traditions, ils demeurent “silencieux” (l’habitude courante d’organiser des banquets lors des assemblées a principalement été imaginée par un seigneur de guerre de Krelm pour occuper les kylmates).

Les clans et tribus kylmates sont toujours dirigés par des guerriers qui ont su imposer leur domination au sein de la tribu et du clan et sont reconnus par leur force. Rares sont ceux à vivre très vieux, ce qui rend la direction des tribus et clans très instables avec des chefs qui peuvent ne contrôler leur clan qu’à peine une journée dans certains cas extrêmes.

Géographie et climat

L’Evigt Kylma est le territoire le plus inhospitalier à l’Homme qui existe sur le continent. Environ 8 mois sur 12, la région est couvert de neige. Un blizzard glacial s’abat entre décembre et janvier, ce qui empêche toute sortie. Le phénomène peut durer jusqu’à un mois complet, forçant les Kylmates à toujours avoir des provisions.

Le paysage est un désert immense, partagé entre des collines rocheuses et difficilement praticable pour quelqu’un qui n’est pas familier avec l’escalade ou qui ne connaît pas les passages à adopter. A l’intérieur des terres, on trouve de grandes plaines, toujours découvertes d’arbres ou de fertilité. Le froid empêche toute forme d’agriculture.

Le territoire est organisé entre les terres habitables et celles qui sont sacralisées. Plus de 50% de la région est inaccessible, car sacralisée. Cependant, les Kylmates se sont organisés avec des poteaux à fanions ou avec des crânes de bêtes pour délimiter des territoires ou des routes, ce qui effraient souvent les étrangers.

L’Evigt Kylma décompte environ 60 tribus répartis sur son immense territoire, ce qui rend le paysage toujours aussi naturel et désertique. La présence humaine n’y est que peu marqué.

Faune

• Yegelbok : une large anguille des eaux froides pouvant atteindre les 300 centimètres et les 6 kilogrammes pour les femelles. Cachés sous la surface des rivières (pour les plus petits spécimen) des fleuves (principalement autour de l’Hyytelö) et des mers de Svartsjö, de Vitjässä, de Lugnaroa et de Kalafiskur, on les trouve dans les régions de l’Evigt Kylma, du Kinemaar et dans une moindre mesure du Vahnamaa. Ces anguilles particulièrement charnues sont dotées d’une large mâchoire très puissante et sont capables de croquer quoiqu’elles soient dépourvues de dents. Elles suivent un long parcours migratoire le long de l’Hyytelö, se déplacent parfois en bancs et pondent dans les algues. Les tribus vaahvas les pêchent mais les plus petits spécimens, surtout s’ils sont dans des petits cours d’eau, des étangs ou des marres (on les y trouve parfois), sont considérés comme des protecteurs de la faune et font l’objet de légendes comme celle de Olen et le Yegelbok.

Kaary Öbor : La cité interdite

Fantasme de tous les archéologues du monde, Kaary Öbor est une cité antique datant de 1700 ans environ. Elle est logée dans les montagnes et serait entièrement construite en pierres, logeant même une partie de la population dans les montagnes, en troglodyte. Les lieux possèdent également un temple où y vivent des thralls avec des centaines d’écrits conservés. A l’heure actuelle, aucun étranger n’a pas parvenir jusqu’à ces sources.

Le peu d’informations qui ont fuité sur la cité, c’est une attaque historique qu’il y a eu par les eyjarkas, ce qui enclencha une vague de raids contre leur archipel au fil du temps. La ville a donc un symbole religieux assez fort et même si on ne connaît pas le nombre d’habitants, il serait entre 1500 et 3000 personnes.

Le pèlerinage à Kaary Öbor est possible, mais les vaahvas voisins sont surveillés une fois dans la ville. Il leur est d’ailleurs demandé de ne pas révéler ce qu’ils ont vu, au risque d’énerver les déesses.

La piété en maître mot

Les Kylmates veulent avoir le moins de contacts possibles avec les sudistes, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas accueillants. Ils offrent de la tolérance, de l’écoute et un lit pour ceux qui en ont besoin, mais les étrangers sont constamment sur la menace de mal finir. Une parole mal comprise sur les déesses et il est mis à la porte, avec un ultimatum pour sortir de l’Evigt Kylma.

Les vaahvas sont extrêmement pieux et respectent le culte des Sept à la lettre. Un Kylmate s’agace très vite si quelqu’un manque de respect à une déesse. C’est un peuple qui est très calme, mais qui peut facilement entrer en guerre dès que le sujet touche à la religion.

Devant les lieux sacralisés, les Kylmates déposent quelques fois des offrandes, des bénédictions ou vont même prier pour être entendu par une déesse selon le folklore du lieu. A nouveau, un étranger qui vient à pénétrer dans un territoire interdit est puni d’esclavage ou de mort. Un laxisme sur une telle infraction serait se rendre complice de son crime. Pour accentuer la peur, la tête des étrangers morts est exposée sur un poteau pour délimiter le territoire à ne pas braver.

Un manque de connexion

Vivre n’existe pas en Evigt Kylma, on ne fait qu’y survivre. La population l’a bien comprise et cette relation si proche avec la mort fait qu’une majorité de Kylmates n’ont même plus peur de mourir. Ils prennent la vie comme étant un test des déesses et ils doivent se montrer les plus dignes et les plus braves face à cela. Cependant, le froid et le paysage fait qu’il est quelques fois très difficile d’accéder d’une tribu à l’autre. Ainsi, la principale nourriture vient de l’élevage, de la chasse, de la pêche ou de la cueillette dans les périodes propices.

Le commerce existe, seulement avec quelques tribus nomades du Vahnamaa qui viennent dans le Sud de l’Evigt Kylma pour vendre des produits de leur région. C’est ici qu’interviennent les mukshers. Il s’agit pour la plupart du temps de guerriers ou de chasseurs qui se déplacent dans l’Evigt Kylma à l’aide de chiens et d’un traîneau. Leur vitesse peut atteindre jusqu’à 40 kilomètres à l’heure dans les plaines. Les mukshers ont une connaissance au mètre près du terrain. Ils savent où il faut passer, où il faut escalader, où il faut creuser. Ils s’occupent de ravitailler les tribus un peu partout, mais font aussi passer des messages, en plus de leur métier dans la chasse.

Le peu de routes qui existent sur le territoire sont difficilement entretenues, car encore en terre. Le peu d’étranger qui ont l’audace de venir se perdent rapidement s’ils n’ont pas un guide.

L'Homme et la nature

Les Kylmates sont souvent qualifiés de barbares par les sudistes pour une raison précise. Ils portent sur eux des ossements d’animaux, mais aussi humains. La population pratique la sculpture sur les os mais ils ont une relation toute particulière avec les ossements. Les crânes d’animaux servent à faire des masques, les os servent à faire des outils ou des armes.

Les Kylmates ne voient pas les animaux uniquement comme des sacs de viandes. Il y a un profond respect, notamment pour les autres prédateurs. Loups, ours, léopards des neiges ou encore tigre à dent de sabre (Smilodon), chaque combat remporté par un chasseur est un exploit. Même mort, l’animal est respecté. Utilisé son crâne comme casque n’est pas l’exposition d’un trophée, mais cela permet à la bête d’accompagner le chasseur dans le combat pour qu’il puisse continuer à se battre avec lui, spirituellement.

Ainsi, le troc d’ossement ayant appartenu à une bête terrible coûte extrêmement cher pour un vaahva. Beaucoup de combattants pensent se battre avec les esprits d’animaux grâce à cela, ou avec leur caractéristique (agilité du léopard, robustesse de l’ours…). Les histoires disent que les Spectres, les guerriers raideurs de l’Evigt Kylma contre l’archipel d’Eyjarfolk, gardaient les crânes humains de leur victime les plus redoutables pour en faire des casques ou des masques. Dans les familles guerrières, le descendant peut porter en masque le crâne de son père pour qu’il se batte à ses côtés, même après la mort.

Caractères, traditions et clichés

• Muksher : Ces vaahvas qui se déplacent à l’aide de chiens de traîneau fascinent les étrangers quand on en voit passer dans le Nord du Vahnamaa. Ils sont réputés pour être les voyageurs les plus rapides si on prend en compte la topographie de l’Evigt Kylma.
• Peinture sur bête : Les Kylmates ont l’habitude de peindre leur bête pour accentuer une bénédiction d’un thrall (fertilité, santé…).
• Peinture et ossement : Les Kylmates s’ornent d’ossements, de casques, de masques et peinture sur le corps ou le manteau. Chaque peinture et chaque os ont un symbole pour la personne.
• Sculpture sur os : Les os servent à faire des outils pour les Kylmates, à défaut d’avoir beaucoup de fer. Ils peuvent en faire des pièges mais aussi des armes comme les célèbres “griffes kylmates”.
• Braconnage : La population lutte contre le braconnage étranger car l’Evigt Kylma possède des animaux trouvables nulle part ailleurs (tigre à dent de sabre, harpie ou encore léopards des neiges…)
• Manteau : Les manteaux des Kylmates pendant le froid est une curiosité pour les étrangers. Ils portent un accoutrement extrêmement épais, ne dévoilant que le visage de la personne si elle n’est pas masqué ou couverte d’un foulard.
• Svonotyr : Un blizzard glacial qui s’abat pendant un mois chaque année, amenant la température à -50 degrés à son maximum.
• Piété extrême : Les Kylmates sont connus pour leur piété qui borde l'extrémisme. Ils sont ouverts au débat, mais celui qui remet en cause l’existence de leurs déesses peut le payer cher.
• Froid : A première vue, les Kylmates sont très loin d’être accueillants de par leur allure et leur comportement.
• Alcool : La boisson alcoolisée est répandue dans l’Evigt Kylma, non pas pour ses excès mais pour garder le sang chaud.
• Santé d’acier : Les Kylmates tombent très rarement malades, même si la mortalité infantile est la plus forte du continent. Une fois que l’enfant a passé ses 7 ans, la famille est plus sereine.
• Résistance au froid : La nature hostile de leurs terres et les températures basses ont permis aux Kylmates de développer une sensibilité au froid réduite.
• Spectres : Ces guerriers venant de diverses tribus ont été relégués au statut de légendes. Ornés de peinture blanche leur donnant une allure fantomatique, ils attaquaient par raid l’archipel d’Eyjarfolk pour y massacrer la population, guerriers comme innocents.
• Horreur du désordre : Les Kylmates détestent les disputes ou les embrouilles futiles qui peuvent instaurer le désordre dans une tribu.
• Econome : Habitués à la survie, ils font très attention à leurs réserves en prévoyant toujours que le pire est à venir.
• Gaspillage : Les kylmates ne se permettent pas de tuer une bête s’ils ne sont pas en mesure de conserver la viande dans l’instant T, même si l’occasion est très belle. Ce ne serait pas faire honneur à la bête qui à donné sa vie. Ils préfèreront la laisser vivre, et espérer avoir une meilleurs opportunité.

Lexique kylmate

Les kylmates parlent principalement le dialecte kylmate qui possède son propre lexique. Beaucoup sont aussi locuteurs du dialecte vahnamaate ou du capitalin.

Récits régionaux

Comme l’ensemble des vaahvas, les kylmates sont friands des récits légendaires. Cette liste n’est pas exhaustive.

• Olen et le Yegelbok (populaire dans l’Evigt Kylma près de l’Hyytelö ou des étendues d’eau glacée)

Comment les Kylmates voient-ils leurs voisins ?

• Les Zarègues : “La Zaraga ? C’est des sudistes non ?”
• Les Vahnamaates : “Très bon voisins.”
• Les Kinamaers : “Discrets, et plus sages qu’avant, de bons vaahvas.”