Régime adaarion

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Le régime adaarion est le nom donné au modèle de fonctionnement des cités de la Nation adaarionne, un système en place depuis l’unification adaarionne sous Allistère.

Principe

Les assemblées adaarionnes furent imaginées par Allistère et ses Compagnons afin de réconcilier et unifier les adaarions. Après avoir aboli le règne des chefs de guerre et constaté les défauts des formes d’organisations politiques des différentes états successeurs, ils souhaitaient fonder une constitution capable d’assurer l’Adaarytheito et éviter que le pouvoir ne puisse revenir ni à un despote, ni à un groupe et ni à la foule en colère.

De cette réflexion naquirent les assemblées réunissant le corps, l’esprit et l’âme d’une cité. Le corps devait représenter l’ouvrage nécessaire à la survie matérielle des adaarions mais ne pouvait diriger seul au risque de ne combler que les besoins primaires de l’humain. L’esprit devait organiser une société bien-ordonnée et en améliorer le fonctionnement par la réflexion mais ne pouvait diriger seul au risque de s’enfermer dans le stupre et l’oisiveté, sourds aux souffrances du peuple. L’âme devait assurer le cheminement vers l’Adaar et prôner le salut des âmes mais ne pouvait diriger seule au risque d’usurper la place légitime d’Arbitrio.

Assemblées urbaines dans les faits

Rôle

L’assemblée urbaine d’une cité est chargé d’organiser la gestion de celle-ci et dispose du droit d’y établir des lois tant que celles-ci ne contredisent pas les lois adaarionnes décidées par le Kaikkikokous ou n’empiètent pas sur l’autorité du Valtuusto ou du Sovitelija.

Cités législatrices

Dans les faits, seules les cités les plus importantes de la Nation adaarionne mettent en place une véritable assemblée faisant usage de son droit d’établir des lois. La plupart décident ainsi d’adhérer aux lois adoptées par une grande cité adaarionne. Ces adhésions changent rarement et toute adoption des lois d’une autre cité sont généralement le signe d’un important choix politique.

Ces cités législatrices sont:

  • Golvandaar: cité adaarionne par excellence, son assemblée est réputée la plus influente car sa coutume est suivie un peu partout dans la Nation adaarionne. L’influence y est principalement partagée entre les corporations adaarionnes et le Monastère Adaarion.
  • Svarstak: la principale cité de l’Alkupera possède une certaine influence dans le nord de sa région et était généralement dominée par les notables. Depuis l’émergence du mouvement kantaisäiste, les institutions de la cité ont un rôle symbolique au profit de ce dernier.
  • Roskilde: bien qu’influente dans le Bogen, Roskilde tend à suivre Golvandaar. L’influence y a toujours résidé dans le giron du Monastère Adaarion. En outre, l’assemblée locale possède des représentants huras et de l’Ordre Phalangiste.
  • Laaksot: les laaksottis portent une importance toute particulière à leur autonomie et s’investissent dans leurs institutions comme si il s’agissait d’une cité indépendante. Le Laaksot est souvent considéré par les érudits comme une véritable cité-état membre de la nation adaarionne plus que comme une simple cité adaarionne.
  • Keltorni: la cité de la Kivie a généralement été considéré comme un modèle d’équilibre entre les trois composantes de l’assemblée mais son influence se limite cependant à la seule région kivienne.
  • Siniseima: la vieille cité suuri possède une très ancienne tradition politique qui a toujours donné une certaine préférence politique aux notables bien que les corporations adaarionnes s’y soient taillé une certaine influence. Les moines locaux y sont cependant moins influents.

Election du johtaja

Les assemblées n’étant pas adaptées à la gestion quotidienne d’une cité, les assemblées nomment un ou des individus appelés les johtajas, un terme que les capitalins traduisent par maire ou bourgmestre.

Confirmation des juges et fonctionnaires

Bien que le johtaja soit chargé d’organiser l’administration et la justice de sa cité, l’assemblée conserve le pouvoir de les nommer. Chaque fonctionnaire (y compris les gardes locaux) et juge sont donc confirmés par l’assemblée et doivent prêter un serment civil de fidélité envers l’assemblée et religieux de dédication à l’Adaarytheito. Les nominations sont donc hautement politiques et de nombreux cas sont liés à des accords politiques entre factions locales. Dans les plus grandes cités, seuls les fonctionnaires importants sont véritablement confirmés tandis que les plus petits sont confirmés en groupe dont un fonctionnaire important se porte garant.

Composition

Chaque assemblée est un organe d’élus dont le nombre est toujours divisible par trois. Leur nombre exact varie selon la taille de la cité. Chaque composante de la cité est relativement libre de la désignation de ses élus mais fonctionnent généralement soit par élection soit par nomination par un groupe ou une personne reconnus comme dirigeant.

L’âme - les moines

L’âme de l’assemblée est généralement composée par tout ou partie des moines de la cité mais si ceux-ci ne sont pas assez nombreux, les moines cooptent des habitants particulièrement dévots ou des serviteurs laïques.

L’esprit - les notables

L’esprit de la cité est composé par les notables hyvas de la cité. Si leur nombre n’est pas suffisant, ils cooptent des aspirants, voire des ainarillis.

Le corps - les corporations

Le corps de la cité est composé par les représentants des différentes corporations adaarionnes de la cité. Les maîtres de chaque corporation se répartissent généralement les différents sièges en fonction de leur taille et chaque corporation élit en interne ses représentants.

Fonctionnement

Chaque assemblée est arbitrée par un apothi qui mène une prière commune au début et à l’issue de la session. Son rôle est cependant uniquement d’organiser les débats selon les règles établies par l’assemblée. Chaque assemblée est ainsi libre de définir son mode de fonctionnement mais le système de vote est le même partout. Les votes au sein d’une assemblée urbaine se font à la majorité mais un vote majoritaire peut être annulé si l’une des trois composantes vote à l’unanimité contre.

Conditions d’accès

Pour pouvoir être désigné par l’une des trois composantes, un élu doit être: adulte, citoyen adaarion, de religion monachiste (sauf dans les cités concordales) et savoir lire et écrire (un critère souvent aboli dans les villages et bourgades plus pauvres et isolées).

En outre, les assemblées sont publiques sauf en cas de crise majeure.