Histoire de la Religion sur Esperia

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Cet écrit a été rédigé par Eevi, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Introduction

L'un des premiers bâtiments construit par les premiers colons du Nouveau Monde fut l'Abbaye d'Esperia. Bien que l'on retrouve aucune trace écrite retraçant le début de la formation d'une phalange il y a de forte chance que le culte organisé dans ce bâtiment fut le culte phalangiste. Cependant un doute peut-être prononcé lorsque l'on fait l'étude des actes des moines ayant fait l'office dans cette institution religieuse et que l'on se rend compte qu'Esperia n'a jamais été très chanceuse en terme d'homme de foi.

Pour encadrer ce travail de recherche, je dois vous avertir que mes recherches ne sont pas exhaustives et qu'elles sont hypothétiques sur plusieurs points. Je vous invite donc, si vous en avez le coeur, a ne pas hésiter à faire des recherches de votre côté pour m'aider à révéler la vérité.

[Symbole du Monastère]

Chapitre 1 : La première institution religieuse

Sur base des chronologies esperiennes que l'on peut retrouver dans l'Académie Lunargent, on peut précisément dater au mois de fevrier 512 la construction de l'abbaye d'esperia par le moine Renault. Cependant, la pertinence de ce chef religieux est à remettre en cause par sa tentative de suicide qui va permettre au moine Fabrice Barret de prendre les commandes de l'abbaye. Il faut savoir que le suicide est considéré comme un crime de foi au sein du courant phalangiste. Ainsi, un abbus qui tente de s'enlever le souffle de vie, ne peut être que limoger de sa fonction et exécute pour trahison. Toutefois, il n'en sera rien, pire , l'homme jouira de poste politique important et redeviendra même abbus de l'Abbaye le 17 juillet 512.

La première institution religieuse d'esperia a donc été fondée par un malade et cette base de départ impurs donnera naissance à une organisation très instable, loin des valeurs phalangistes, de la foi en l'Arbitrio et proche du charlatanisme primaire si bien qu'il n'est pas tolérable de leur conférer les titres d'Abbus, de moines et de fondateur de la religion en Esperia. Pour preuve de ce manque de sérieux dans l'institution religieuse de l'époque, l'Abbus Renault sera débouté de son poste en septembre 512 par un certain Lothy Frae qui sera a son tour remplacer un mois plus tard par Abban O'Malley. En trois mois, l'Abbaye d'Esperia a changé trois fois de tête alors que la foi en l'Arbitrio prone l'ordre, l'harmonie et la stabilité. Le règne du moine O'Malley, bien qu'original dans le sens ou il transforme l'abbaye en monastère, sera tout aussi bref que celui de ses prédécesseurs et il sera remplacé par Hurri Cartier le 20 Novembre 512 qui le bannira de la société des croyants.

L’avènement de l'Abbus Hurri au sein de l'abbaye sera très bref, moins d'un mois après sa nomination, il trépassera au fil de l'épée dans un duel avec Scholwitz Huggreki le 12 decembre. Aujourd'hui, de cet abbus on ne retient qu'une rue se trouvant à Rive-Lame. Le lendemain de la mort d'Hurri Cartier marquera le début d'une nouvelle ère pour l'institution religieuse avec le moine monachiste Guidrion Sker qui d'après moi, est le premier religieux a avoir l'ambition de créer une véritable institution religieuse sur Esperia.

La question que nous devons nous poser est la suivante : Pourquoi les premiers religieux ont-ils échoué à leur devoir ? Tout d'abord parce que la majorité de ces hommes n’étaient pas des moines ou avaient une éducation religieuse très modeste. Ensuite car la création de l'institution religieuse a lieu à une époque riche en trouble politique. L'année 512 est une année riche en événement politique dont l'apogée sera l'Aube Rouge qui fera au minimum 12 victimes. La première institution religieuse larguée dans cette effervescence politique n'est pas parvenue à s'imposer comme étant un lieu de philosophie et de culte et est devenue un simple levier politique.

En conclusion de ce premier chapitre, la première institution religieuse d'Esperia est un échec total sur le plan philosophique si bien que les hommes et les femmes de foi de cette époque ne peuvent etre reconnus comme tel car ils prêchaient davantage leurs ambitions politiques que la foi en l'Arbitrio. On étudiera dans le prochain chapitre l'évolution remarquable qu'apporta l'Apothi Guidrion Sker a cette institution et nous verrons que malheureusement, elle sera de courte durée.

Chapitre 2 : Le Moine Guidrion Sker

Avec le moine Guidrion, la politique de l'Abbaye d'Esperia va radicalement changée. En effet, l'homme étant un grand monachiste, il va tout mettre en oeuvre avec Golvandaar pour transformer l'abbaye en monastère de manière officiel et légale. Encore aujourd'hui on peut retrouver des traces de ces demandes dans les archives de la bibliothèque de castel-roc. C'est aussi sous cette période que la jeune cité d'Esperia dispose d'un protectorat symbolique avec Golvandaar. Je dis symbolique dans la mesure où Golvandaar ne dispose pas de la flotte nécessaire pour établir ce genre d'action sur le terrain.

Mais l'apothi Guidrion n’était pas qu'un simple moine, c’était également un noble, un politicien de la cité et un membre de la famille Sker. Une parenthèse sur la famille Sker, Eevert Sker est l'un des moines aumôniers présent au sein de la Grande Huratelon dont les frasques l'ont rendu quelque peu infréquentable. Pour revenir à l'apothi Guidrion Sker et plus précisement sur sa carrière politique. On peut dire qu'il a évolue dans plusieurs climat politiques qui n'ont rien a voir avec ce que nous vivons actuellement. De faite, le système politique en place a son époque reposait sur un Sénat dans lequel il siégeait en tant que sénateur. Il faut savoir que ce genre de système politique est très apprécié par les moines monachistes traditionalistes car il permet l'élaboration de débat collectif et de consensus politique dans les débats politiques afin que la majorité soit satisfaite.

Cette vision politique n'est pas propre à tous les monachistes, loin de la. Les kantaisaistes ainsi que les vindicalistes voient d'un très mauvais oeil ce genre de rouage politique. Leurs raisons sont multiples mais pour vous donner au moins un exemple les kantaisaistes diront que les résultats de nation dirigée par des volontés populaires oscillent entre le simplement minables et le vraiment catastrophiques. Ils appuient leurs thèses sur le fait que dans une assemblée, il y a toujours des membre à la vertu et à la morale douteuse et qu'en conséquence ce genre de système peut être facilement corruptible. Quant aux vindicalistes, ils sont plus dogmatiques et vous diront que le pouvoir doit être exercé par un souverain philosophe. En conclusion pour ces deux courants monachistes, on constate une volonté de centraliser le pouvoir. Nous étudierons ces courants plus en profondeur dans le cadre d'une autre étude.

Il s'agissait ici de vous montrer qu'il ne faut toujours associé le monachisme à une vision d'une société égalitaire avec une politique de consensus et d'un autre côté le phalangisme avec sa société hiérarchisée par la vertu et son système féodal car le premier peut être tout aussi hiérarchique et centraliste que le premier. Cela s'explique par le fait que le phalangisme découle du monachisme et donc il est logique de retrouver des valeurs phalangistes en son sein.

Quand à la carrière politique de Guidrion Sker elle s'efface à la chute du sénat car il se consacre plus à la gestion de son monastère en effectuant de nombreux voyages diplomatiques à Golvandaar. Malheureusement pour l'apothi Guidrion, ses remplaçants durant son voyage vont se montrer incompétent et la réputation de son monastère va péricliter de scandale en scandale. D'abord l'apothi suppléant Tankred va essayer d'étendre le pouvoir du monastère par le biais d'une révolte contre le système des consulats mais va échouer et trouver la mort.

Ensuite, le moine Hector va reprendre les commandes. On dispose de peut d'information à son sujet mais par l'intermédiaire du moine Fredrik on peut imaginer un moine qui n'était formé à la fonction d'apothi et qui du coup à fait preuve de beaucoup de passivité alors que la situation du monastère demandait l'application de réformes pour reconquérir la confiance des esperiens.

Pour finir, quand Guidrion Sker est revenu dans la cité, sa place était occupé par une personne qu'il ne connaissait pas le moine Ambroise. Toutefois, voyant que la cité bascule dans une royauté, le moine Guidrion prendra la décision d?abandonner son monastère ainsi que la ville. Aujourd'hui du travail de l'apothi Sker pour le monastère de la Nouvelle-Adaar il ne reste que les bâtiments qui ont été financés par Golvandaar à la suite de ses demandes diplomatiques. Pour le reste, le protectorat symbolique entre Golvandaar et Esperia a été brisé, le Monastère de la Nouvelle-Adaar s'est effacé au profit d'une abbaye invalide aux yeux de Roskilde et il ne reste plus aucune volonté de système sénatorial au sein de la cité.

En conclusion, le moine Guidrion Sker ne manquait pas de volonté de faire percer la religion au sein de la cité mais par son manque d'organisation et d'homme de confiance pour le seconder, tout le travail qu'il essayait de mettre en place était de suite balayé par les frasques des autres moines.

Dans le tome II de l'Histoire de la religion de l'Archipel des Esperies, nous étudierons les cas du moine Numminen et du moine Tankred.