Les Marches

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Les Marches
Nations Royaume Central
Nation Adaarionne
Gentilé Marchard, Marcharde
Villes
 


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Politique

Les Marches sont une région à deux réalités: une région hostile à la présence de l’homme et une région stratégique face au Nord. De ce fait, l’Empire et aujourd’hui le Royaume Central ont tout fait pour conserver le contrôle de la région. Ainsi, en l’absence d’une véritable grande population dans la région, les Marches sont une région sous contrôle totalement autoritaire de deux personnes: le commandant de la Forteresse de Julyan et le gouverneur d’Andosse. Ceux-ci sont toujours choisis en fonction de leurs aptitudes militaires et la conséquence en fut que les Marches n’ont jamais connu que des hommes et des femmes autoritaires et sans pitié.

Globalement, les Marches sont réputées abriter dans sa partie capitaline plus de soldats et de “malarmés” (des civils travaillant uniquement pour le compte des légions royales) que de véritables civils. De ce fait, on n’y trouve pas réellement de politique mais seulement une institution unique dotée d’un seul objectif: le contrôle du territoire et la défense contre le Nord. La justice y est remplacé par la discipline militaire.

Dans l’Est de la région, la réalité est toute autre. Golvandaar y possède en effet des possessions qui lui permettent d’assurer son approvisionnement par voie fluviale. Les autorités locales y observent les principes adaarions et appliquent la loi telle qu’elle est produite à Golvandaar. Toutefois, là, ce sont les corporations de transporteurs et les nobles locaux qui dirigent les affaires sans guère de capacité directe de décision. Ainsi, les Marches Adaarionnes constituent l’une des uniques possessions adaarionnes sous contrôle séculier et non religieux.

Géographie et climat

Les marches sont une région assez vide, peu boisée: humide et froide. On y trouve de nombreux marécages et des océans de roseaux. Il y neige à chaque Nivôse. Très prompt aux intempéries, la météo locale devient encore plus atroce au début de l’été avec des pluies torrentielles. Tout cela fait que les Marches sont une région propice à la maladie. Bien que plus au Sud, la région est presque pire à vivre qu’à la Zaraga en raison de l’humidité omniprésente qui rend construction et déplacement malaisé, voire impossible.

La situation est un peu meilleure sur les rives de l’Heimild où la région est très rocailleuse et sans marais.

Lieux d’intérêts

  • L’océan de roseaux: couvrant une bonne partie de l’intérieur des Marches, cet océan est en fait un titanesque marécage couvert de roseaux extrêmement hostile pour l’homme et dangereux, notamment du fait qu’il abrite deux espèces endémiques particulièrement dangereuses: le silure roux et le chat d’eau. On y trouve également ça et là des fumerolles de souffre extrêmement toxique. Cela a amené certains à considérer que la véritable barrière entre le Nord et le Royaume central n’était ni les monts adaarions, ni la Forteresse de Julyan mais bel et bien l’océan de roseaux.
  • La forteresse abandonnée d’Antagone: construite selon le même modèle qu’Indubal, cette forteresse titanesque mais complètement inachevée devait offrir le contrôle impérial sur toutes les mers et ouvrir une nouvelle grande porte d’entrée vers le Nord. Son chantier, entamé en 277, fut véritablement maudit. L’incessante pluie causait des épidémies parmi les ouvriers et ruinait le matériel. L’approvisionnement était presque impossible et des rixes rompaient tout esprit de solidarité au sein des travailleurs et même des architectes. L’une des anecdotes les plus frappantes de ceci fut la tentative d’un ingénieur d’assassiner un architecte qui tentait de retourner à la Capitale en faisant s’écrouler une poulie du port sur un navire, causant la mort de l’architecte, de l’équipage du navire et de l’ingénieur lui-même, pris au piège dans une corde de la poulie et broyé par le mouvement. Le chantier fut finalement abandonné et Antagone devint le symbole le plus absolu de la folie des grandeurs de l’Empire Central et un lieu de légende.
  • Le port écumeur des Trombes: le port écumeur des Trombes est sans donte la plus grande réussite des pirates ocolidiens. Construit au sein d’une caldéra partiellement immergée, ce port comprend toutes les commodités nécessaire pour des équipages pirates mais le confort y est désastreux en raison du climat des Trombes et de la difficulté de s’y approvisionner en nourriture. Il s’agit cependant du seul et unique port que les écumeurs sont parvenus à établir en dehors de l’Archipel ocolidien. D’abord imaginé comme un moyen de harceler les flottes commerciales capitalines, ce port a surtout trouvé son intérêt dans des raids contre les navires commerçant avec Uuroggia. Le secret de ce port est très bien gardé, même au sein des ocolidiens parmi lesquels les cartes de ce lieu se négocient à prix d’or.

Ressources

Sol

  • L’archipel des Trombes possèdent diverses roches volcaniques.
  • Le sol des marches abritent du souffre et de nombreux éléments toxiques mais rares ravissant les alchimistes.

Faune

  • Les chats d’eau: grand félin à mi-chemin entre la panthère et le tigre, le chat d’eau est le plus terrible prédateur des Marches. Habile nageur et dissimulateur, il vit dans les marais et les zones remplis de roseaux où ils chassent autant les grands poissons de vase que les oiseaux et les humains (il fait partie des rares animaux à le chasser activement). Son pelage très riche a de particulier qu’il se fond totalement dans un environnement de roseaux. Les griffes d’un chat d’eau adulte sont très recherchés par les alchimistes car ils s’imprègnent de nombreux éléments et possèdent de nombreuses vertus dont certaines sont cependant purement folkloriques (la rumeur veut à la Capitale que la poudre diluée dans du vin est un puissant aphrodisiaque chez les femmes, ce qui est largement faux).
  • Le silure roux: similaire aux silures classiques que l’on peut trouver dans l’Heimild, le silure roux ou silure des marais, a de caractéristique qu’il possède une force accrue et est capable de se mouvoir dans les marais, en rampant à demi émergé si il le faut. Aussi territorial et que le chat d’eau, certains chasseurs racontent avoir assister à de sidérantes batailles entre les deux bêtes qui se terminaient par fois par la dégustation d’un chat d’eau broyé par le silure..

Flore


Economie

L’économie des Marches est faible et inexistante. A Andosse tout comme à la Forteresse de Julyan, l’économie est totalement palatiale avec l’argent de la Capitale. Tout le reste s’organise en équipement, entretien et débrouille au sein des légions. Le marché noir est très développée dans la région. Andosse bénéficie tout de même d’une part du transit fluvial le long de l’Heimild.

Dans l’Est, les villes fonctionnent essentiellement autour de l’exportation des marchandises arrivant de Golvandaar, de l’importation de marchandises étrangères, du transport de pélerins et de la pêche. En dehors du transport dont la corporation dirige quasiment la politique locale et de cette activité de pêche fluviale, les Marches adaarionnes ne sont pas très dynamiques économiquement non plus. C’est une étape, sans plus.

Population

Les habitants des Marches se nomment les Marchards ou Marchardes.
La population est très hétéroclite du fait que de larges pans appartiennent aux légions royales. On y trouve donc toutes les origines naturalisées capitalines. Les Nordiques sont cependant très rares en raison de leur réputation locale d’ennemis. Dans les possessions adaarionnes à l’Est, ce sont les adaarions qui sont majoritaires. On trouve quelques Ocolidiens dans les Trombes au sein de leur port secret.
Les Marchards sont des gens à la discipline toute militaire mais sont aussi des gens inhibés et oppressés. Beaucoup ont une tendance à la dépression en raison de la très dure vie des Marches. Ils ont une tendance à vivre selon la maxime vivons heureux, vivons cachés. Ainsi, les Marchards sont victimes de bien des fléaux: alcoolisme, drogue, violence verbale, physique et sexuelle.
Dans les Marches adaarionnes où cette vie militaire n’existe pas et où le climat est moins rude, les gens sont un peu plus joviaux et moins méfiants. Ils conservent cependant la réputation d’être un peu lugubres.

Villes et villages

L’urbanisation des Marches est assez faible en raison de l’hostilité du territoire. La population est presque inexistante dans les terres en dehors des forteresses royales. Sur le fleuve, on trouve cependant des villages de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’embouchure de l’Heimild et du Bogen où le climat est plus propice à la vie. Les îles rocailleuses des Trombes au large des côté des marches sont officiellement inhabitées.

  • Forteresse de Julyan: la forteresse de Julyan se situe à l’entrée du principal col montagneux menant à la Zaraga. Entouré de douves, cette gigantesque citadelle est la plus grande jamais construite sur tout le continent et abrite une véritable ville entièrement dédiée à la bonne vie d’une armée. On y trouve tout (même un marché couvert et des thermes) et la forteresse produit même elle-même certaines choses avec une plate-forme d’élevage et une champignonnière. Bien qu’elle soit le véritable rempart du Royaume central face au Nord, elle a la réputation d’un lieu plus rude que le coeur du plus rude des nordiques
  • Andosse: Andosse est une ville construite sur un plateau rocheux et surplombe l’Heimild du haut d’une grande falaise. En contrebas se situe un important port fluvial qui constitue l’unique point d’approvisionnement militaire des Marches, les adaarions refusant les manoeuvres capitalines sur leur territoire depuis la fin du protectorat. C’est une ville où il fait peu bon vivre mais où il est possible de trouver des distractions non-militaire et une relative sécurité. La ville connait cependant une pègre particulièrement active, notoirement composée de nombreux déserteurs.
  • Maailmanovi: la principale des agglomérations adaarionnes dans les Marches adaarionnes. C’est un grand port fluvial possédant des infrastructures massives, notamment capable d’organiser le transport de lourdes pierres massives taillées à Golvandaar ou ailleurs. C’est une ville très bien défendue où l’on ne manque de rien. La ville cultive par contre sa différence avec le reste des marches. Paradoxalement, on y parle plus souvent l’adaarion qu’à Golvandaar ou ailleurs, généralement comme une manière de dissuader les habitants de l’Ouest de s’y installer à cause des suspicions d’espionnage et de brigandage. Maailmanovi possède enfin les rares navires que possède directement Golvandaar et le monastère local possède son propre port.

Culture

Gastronomie

Religion

Le culte d’Arbitrio de rite adaarion est majoritaire bien que l’on trouve dans certains forts construits pendant et après les campagnes militaires dans la Zaraga des chapelles de style phalangiste. Le phalangisme n’est cependant plus implanté. A Andosse, il se trouve des sectes kaaosistes mais celle-ci sont discrètes et constamment pourchassées.