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     Angbor
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments





Fonction
Jack



Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Ohzium
Prénom IRL
Ramon
Âge IRL
17













RolePlay :


Angbor Alesi

Descriptif

Les Grandes Lignes

  • Nom: Alesi
  • Prénom: Angbor
  • Surnom:
  • Appartenance:
  • Âge: 41 ans. Né le 13 Janvier 472, à Caroggia.
  • Croyance: Croyant et pratiquant du culte d'Arbitrio.
  • Origines: Caroggian
  • Ville d'Origine: Caroggia
  • Rang Social: Habitant

Description Physique

Angbor est un homme de bonne carrure, il est toujours vêtu de noir, d'habits discret et chaud en peau de bêtes peu noble, jamais rien d'excentrique ou de trop voyant. Son corps compte quelques souvenirs de combats, notamment une cicatrice très visible sous l’œil droit, et une autre, en forme de croix sur le pectoral gauche, celle-ci semblerait être une scarification, une punition peut-être ? Angbor semble être souvent frustré, les yeux plissés, sourcils froncés, bouche plate. Ses cheveux noirs sont tirés en arrière et ne dépassent pas sa nuque, ils commencent à refléter son âge et optent pour une couleur légèrement grisonnante, au même titre que ça barbe qui semble envahir les contours de sa bouche et de son menton. Celle-ci est souvent bien taillée, longue d'environ cinq centimètres.

Description Psychologique

L'Arme.
Angbor est un personnage froid et distant avec la plupart, seul exception étant le fait qu'il apprécie les soirées en bonne compagnie, bien qu'il ne cherche et ne s'investira pas dans une relation sérieuse. L'homme a connus bien des situations, au plus souvent réglées dans la violence. Angbor est un personnage sombre, le vol et le crime ne sont pas des obstacles moral, il perçoit ces choses la comme un mode de vie auquel il est contraint de vivre et d'y progresser.

"Juste". Le Coquet.
Hors de sa cotte maille, Angbor peut se montrer d'une toute autre manière. Arborer une belle tenue, soigner son apparence, se parer d'une belle broche, se coiffer, se parfumer. Il peut se montrer très coquet. De même quant à ses loisirs, préférant un livre à son épée, et les stupéfiants doux à l’adrénaline du combat.

Suivis Personnel

Etat Physique ;

  • Maux de Dos, rien d’extrêmement grave, mais cette douleur hante Angbor chaque jour et ne manque pas de se faire remarquer. Un mouvement trop brusque ou un mauvais coup peut suffire à déclarer une douleur sans merci, empêchant une quelconque efficacité de sa part. Toutefois, le remède temporaire a été découvert, et celui-ci soulage au mieux Angbor en cas de "crise de dos".
  • Toux Chronique, on ne sait d'où, mais elle est bien là. Rien de très alarmant à première vue, mais la toux prend Angbor à n'importe quel moment en particulier en présence de l'inconnu, il n'est pas rare de le voir toussoter dans son coin.

Etat Psychologique;

  • Changement de Points de Vues, la ville lui apporte beaucoup de changement, certaines choses changent, d'autre pas.
  • Juste, la justice, la justice, qu'est-ce que c'est la Justice avec un grand "J" ? Impossible de le savoir, et pourtant, ce truand se prête à comprendre...

Intérêt Culturels et Goûts

  • Grille Dé.png Le Jeux, amateur de loisirs à ses temps perdus, les jeux de hasards sont très appréciés de sa personne.
  • Grille Bouteille de Vin.png Fine-Bouche, un bon vin, ou un fin repas, c'est ce qu'il prendra si c'est possible.
  • Grille Livre Écrit.png La Lecture, s'étant trouvé en face d'une belle bibliothèque, c'est un passe temps qui est en route de devenir son favoris.
  • Grille Œil de l'Ender.png Tout savoir, ouvrant grand yeux et oreilles, il ne se s'empêche pas d'écouter les ragots ou d'observer deux personnages qui lui semblent intéressant.
  • Grille Toile d'Araignée.png Collectionner, grand fourre tout qu'il est, le moindre objet qui semble avoir de la valeur est à son sens, susceptible d'être gardé et rangé quelque part.

  • Grille Boîte à Rythme.png Le Bruit, trop fort, ou trop agaçant, c'est un calvaire pour lui.
  • Grille Colle.png Les Enfants, ne supporte pas vraiment ces choses la, il ne le traduit que par le fait qu'il n'aime pas trop le bruit non plus.

Compétences

  • Comp Endurance.png Endurance: Au combat, on ne s'arrête que quand l'adversaire est au tapis, et seul certains savent à quel point un combat peut être long. Il faut savoir frapper et parer durant de longs moments.
  • Grille Vieille Botte.png Agilité: Taper comme un bourrin et fracasser les crânes à mains nues, c'est bien. Mais, esquiver les coups du bourrins, c'est mieux. Angbor sait se faufiler aussi bien au travers d'une foule de manant enragés qu'au travers du combat. Alliant l'esquive à la maîtrise de l'arme, c'est un redoutable combattant.
  • Grille Clef Ouvragée.png Crochetage: Vivre à la Capitale, c'est pas toujours facile. Savoir ouvrir les serrures avec des brindilles métalliques, ça aide.
  • Grille Épée Sertie.png Combat: Pour un soldat, savoir se battre s'avère être nécessaire. L'ancien soldat a survécu en combattant.
    • Mains nues: Niveau Moyen. La Capitale est souvent prises par les émeutes, et personne n'attend vôtre départ pour commencer à tabasser.
    • Épée: Excellent Niveau. Angbor a servit dans les troupes de la Capitale et de la République Marchande. Il a pourfendu nombre de pirates durant les conflits avec Lig. Il manie aussi bien l'arme à une main qu'avec deux.
    • Dague: Bon Niveau. L'arme du dernier recourt, quand on est au sol mais pas encore abattu, elle sort de nulle part, octroyant une dernière chance. Ou tout simplement une lame qu'on pose sous une gorge ?
    • Arc: Niveau presque Nul. Sait s'en servir, mais est dénoué de toute précision... Tirer sur la corde, et décocher, mais ne touchera pas. Mieux vaut ne pas l'utiliser...
    • Angbor connait le nom de bien des armes, et sait comment les utiliser, bien qu'il ne les utilisera jamais car il n'excellera pas aussi bien qu'avec son épée.

Métier

Angbor ne pratique aucun métier pour le moment, et comble ses revenus par d'autres activités, comme le jeux et les services.

Talents

  • Grille Perle d'Enderman.png Discret, savoir se fondre dans le décors et passer inaperçu, ce n'est pas donné à tout le monde... Vérifier bien vos arrières.
  • Grille Boussole.png Dénicheur, des rumeurs courent que certaines personnes distribueraient des objets rare, des objets uniques et des bien de l'ancien monde en Esperia. Ce fut chose simple d'accéder à ceux-la, suffit de savoir s'y prendre.
  • Grille Tableau.png Observateur, il a tendance à avoir l’œil fouineur et à récolter le plus d'informations possible, relevant parfois de l'espionnage ou du chantage, il sait s'y prendre.

Relationnel

Famille

Une famille de superstitieux, avec tout ce qui incombe.
Du moins, ce qu'il en reste.
  • Lucrese Alesi: Fille d'Angbor, née le 1 Juillet 498 à Caroggia. C'est une jeune fille radieuse qui semble constamment heureuse, malgré la réalité qui est tout autre. Elle vit en ce moment avec une famille de banquiers installés dans la Petite République, à la Capitale. Elle est l'amie de jeu des filles un peu plus jeunes qu'elle de ceux-ci.

Amis

Une amitié, simple ou prometteuse.
  • Walae, une jeune femme de la même origine que lui, ils font désormais part des mêmes buts et s'entraident comme ils peuvent. Rien n'est encore bien en place, mais tout le sera bientôt, bientôt Pementhir.
  • Arild, Drôle de coïncidence qu'est le fait qu'Angbor l'ai retrouvé en Esperia... Se disant que celui-ci était son ticket pour la fin des ennuis et le retour à la normale, tout allait pour le mieux, mais la situation a bien vite changée, et voila devenu l'indispensable au rang d'ami. Rien n'est encore bien en place, mais tout le sera bientôt, bientôt Pementhir.
  • Sanna, une Qadjaride, une Qadjaride... Qui l'aurait crus lui s'intéresser à une Qadjaride ? Et pourtant, c'est le cas. Il ne niera pas que cette femme aguicheuse l'a intéressée en certains points dès le début et qu'il jugea son côté de séductrice comme une de ses principales défenses. C'est une artiste assez douée, son côté dramatique plaît à Angbor. Il attendait d'elle que chaque jour, elle vienne chercher sa pièce pour un morceau. mais cette simplicité s'est changée en complicité. De même qu'il a juré la défendre en tout cas car c'est grâce à elle, si il est "Juste".

Connaissances

Une connaissance, rien de plus, du moins pour l'instant.
  • Olafur, gens d'armes et "Rouge et Noir", il ne sera probablement jamais un "Juste", mais Angbor fonde certains espoir sur sa personne.
  • Akseli, gens d'armes et "Juste". Une connaissance à approfondir en de bons termes.
  • Elduin, gens d'armes et "Juste" bien qu'il semble refuser de l'admettre. Une connaissance à approfondir en bon termes.
  • Loyd, gens d'armes émasculé et collègue à la Salle de Jeux. Angbor fonde certains espoir sur sa personne.
  • Fran, cuisinier qui n'as pas réfléchis plus de deux secondes avant d'aider Angbor, il lui est redevable.

Méfiances

Ne comptez pas sur un coup de pouce.
  • Edingar, gens d'armes. Il a plusieurs fois mis des bâtons dans les roues d'Angbor, mais semble avoir tout de même compris son acte. Il ne possède toutefois que peu de chance d'être à nouveau raisonné, selon Angbor, malheureusement, il aurait pu être et mériter bien mieux.

Ennemis

Inutile de dire que vous ne le lui plaisez pas.

Morts & partis

S'il est une chose à dire à propos de la mort, c'est qu'elle vous guette à tout instant.
  • Balthazar [Mort], un fou comme tant d'autres, mais il était exceptionnel en un point. Le déchu et renié semblait plus intéressant qu'il n'y paraissait... Victime d'Eldingar d'après les dires... C'est un grand dommage.
  • faragoo [Disparu], cet idiot ne lui plaisait pas du tout, à vrai dire était-il vraiment idiot, ou faisait-il semblant ? Il semblerait avoir disparu, et tant mieux.

Possessions

Certaines choses ont une valeur, d'autres n'en ont pas, mais une chose est sûre, elles le lui appartiennent.

Souvent sur lui

Il est des choses dont on se sépare difficilement
  • Grille Laine Marron.pngGrille Laine Noire.png Un assortiment de vieux habits. Tenue qu'il porte au plus souvent. Composée de peaux de bêtes peu noble et d'assemblage de cuir. Une capuche noire qui le couvre bien, elle a un cordon et quitte rarement le cou du combattant. Cet assemblage est pratique, il permet des mouvements variés, et offre une protection au froid suffisante, bien que cela ne suffit pas à empêcher de faire grelotter Angbor lors d'une Nivôse.
  • Grille Heaume en Fer.png Visière du Trou, car c'est ainsi qui l’appelle. Ce heaume de Fer trouvé au Sans-Fond est basique, il ne comporte aucun ornement, pas de fioritures, rien, il est un modèle basique et dénoué de style. Assez usé, il n'est pas polis et ne reflète rien. Il offre une protection moyenne et s'étend jusqu'au menton d'Angbor, il ne comporte pas de visière rabattable. Il flotte très légèrement sur la tête du combattant.
  • Grille Plastron en Fer.png Une Cotte de Maille qu'il porte depuis toujours pour sa sécurité. Vieil héritage de la garde de Caroggia, elle est usée, et rouillée à certains endroits, toujours en un seul morceau cependant.
  • Grille Épée en Fer.png Une vieille épée bâtarde, un autre cadeau de la garde de Caroggia. C'est une épée bâtarde extrêmement simple, de taille normale, l'arme à une main est légèrement émoussée mais garde tout de même sa fonction d'arme, malgré son usure et son âge.
  • Grille Dague en Fer.png Une dague de bonne facture, simple, mais efficace, elle a une bonne pointe et un bon tranchant, sans oublier son état impeccable. On peut aisément y lire une inscription sur la lame; "Un Dion est un Dion". La dague à été prélevée sur un vieil ami contrebandier.
  • Grille Arc.pngGrille Carquois.png Un Arc et son Carquois, en début Décembre 513, il fut appelé à tirer à l'arc, et n'en possédant pas, celui-ci lui fut fournis. Petit arc semblant usé, sa corde est toujours bien tendue et il lui reste encore quelques temps à servir, d'autant plus que son carquois est bien fournis... Même si il n'en a plus besoin, on ne le lui réclame pas... N'est-ce pas là l'occasion de le garder ?..
  • Grille Sac à Dos.png Un Havresac, emporté lors de son départ, ce Havresac est emplis des maigres affaires d'Angbor.
  • Grille Papier.png Un Morceau de Parchemin, rien de plus simple, ce petit morceau arraché en vitesse contient pourtant une information très importante pour Angbor; Une adresse. Le papier a été donné à Sanna en cas de sûreté.
  • Grille Lapis-Lazuli.png Un drôle de collier, d'os et de ficelle présentant un Lapis-Lazuli étrange... C'est une chose qui éveillait grandement sa curiosité... S'étant dis de ne jamais le lâcher, il trahis sa pensée et le rangea un moment, s'en séparant... Mais rien ne dis qu'il ne le reverra jamais.

Histoire

Généalogie

Une famille de superstitieux, avec tout ce qui en incombe.
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Grands parents
  • Dimini Alesi (421 - 461): Gars intelligent et rusé, né en 421 et fils de Caroggians, il a eu deux enfants, avec deux femmes différentes, un pour chaque. On disait de lui qu'il était un très mauvais perdant aux jeux et qu'il n'hésitait pas à en coller une bonne au visage de celui qui gagnait contre lui et à l'accuser de triche... Sans oublier qu'il était dénué de tout sens de l’amabilité. Il éleva du mieux possible ses deux fils en leur inculquant de bonnes manières et usa de sa ruse pour leur promettre un travail honnête à chacun. On le dit mort d'une maladie fatale qui se serait déclarée peu après qu'il s'était blessé à la main.
  • Danaé (x - "445"): Femme qui semblait déjà vieille alors qu'elle se disait n'être âgée que de vingt ans, sa date de naissance était en effet inconnue. Elle est la première conjointe de Dimini et la mère d'Amos. Elle avait un faciès hideux, et plus elle vieillissait, plus il s'enlaidissait. Elle s'en alla sans crier gare suite à une violente dispute avec Dimini et ne réapparut jamais.
  • Mina Distio (422-463): Femme fraîche et jeune d'esprit, elle était très naïve, et follement amoureuse de Dimini qui ne la considérait au début que comme la cuisinière de sa maison, sans oublier qu'elle avait un accès à la chambre à coucher de celui-ci. Une fois qu'elle eut mis Dymos au monde en 449, le regard qu'avait posé Dimini sur elle changea du tout au tout, elle devînt enfin sa "conjointe". Mina est morte assassinée en 463 alors que la vie lui proposait encore quelques années de vie supplémentaire, son corps fût signé d'un mot finement tracé dans la chair de celle-ci, "Vengeance".
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Oncle et Tante
  • Amos Alesi (443 - 491): Fils de Dimini Alesi et de Danaé il est né un jour chaud de l'an 443. Amos était un bon vivant, blagueur et amusant, il avait un certains succès lors de ses virées en tavernes, il est aussi à noter que son goût pour l'alcool et le jeu était connu de tous, et que tous en profitait pour le lui vider les poches. Amos n'avait pas le pied marin, comparé à son père, il était en réalité promis à la garde de Caroggia. Mais celui-ci fût rebuté par la perte de sa jambe gauche, cicatrice irréparable causée par un accident réellement stupide. Cet événement ne l'épargna pas du tout et il finit ça vie comme un moins que rien, vivant sur le compte de son frère Dymos et dans sa demeure, c'est lui qui éleva Angbor en grande partie. Il est mort ivre peu après le décès de sa conjointe, en 491.
  • Agape Nitéo (455 - 491): Fille d'une famille pauvre, le fait qu'elle ait été choisie comme conjointe par Amos arrangea toute sa famille qui n'eut aucune difficulté pour l'oublier, ce qui la blessa. Agape ne souriait que rarement et faisait très souvent preuve de nostalgie et de mélancolie, elle versait toujours une larme pour un rien. Agape décède en 491 dans d'étrange circonstances, un peu avant Amos, son conjoint.
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Parents
  • Dymos Alesi (449 - 489): Fils de Dimini Alesi et de Mina Disto, il est un homme fort n'ayant jamais eu que très peu de charme, on disait de lui qu'il était un grand dépressif et qu'on pouvait toujours trouver une flasque d'alcool sur lui, il était le père d'Angbor. Il a toujours vécu à Caroggia et a reçu sa formation de soldat à Iona. Il a exercé dans l'armée maritime jusqu'à sa mort, tué lors d'un assaut d'Ocolidiens en basse mer, certains des survivants disent qu'il aurait glissé sur un de ses propres nœuds marins mal fait et se serrait lui même empalé, faute du mauvais sort comme on le traduit.
  • Ariana Roncieux (451 - 472): Elle a rencontré Dymos alors qu'elle s'occupait de la cuisine dans les casernes de Caroggia, le coup de foudre aurait été direct et simple et leur amour sans aucune failles, bien qu'on la disait infidèle. Elle est morte en mettant au monde son seul et unique fils, Angbor, le 13 Janvier 472. Certains disent que le mauvais sort en est la cause.
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  • Angbor Alesi (472 - Aujourd'hui): Né à Caroggia le 13 Janvier 472, il fût happé par les fonds de la ville et n'en ressortit que difficilement et non sans trace. C'est un homme blessé et brisé qui a toujours tenté de le cacher, et de se reforger tant bien que mal, en empruntant les mauvais chemins. On l'a connus fauteur de troubles à Caroggia, il s'en est mystérieusement éclipsé et est revenus en tant que représentant de son ordre avant de quitter une nouvelle fois la ville pour La Capitale. Il est désormais oublié de pratiquement tous, pratiquement.
  • Nella Lezia (474 - 498): Femme au charme inexpliqué, elle avait beau avoir des origines Caroggianne, elle ne semblait pas l'être pour autant. Elle et Angbor se sont d'abord lié d'amitié, puis, ont concrétisé leur relation au fil du temps et des ennuis. Elle est morte en mettant Lucrese au monde, le 1 Juillet 498.


  • Lucrese Alesi (498 - Aujourd'hui): Fille d'Angbor et de Nella, elle est née le 1 Juillet 498 à Caroggia. C'est une jeune fille radieuse qui semble constamment heureuse, malgré la réalité qui est tout autre. Elle vit en ce moment avec une famille de banquiers installés dans la Petite République, à la Capitale. Elle est l'amie de jeu des filles un peu plus jeunes qu'elle de ceux-ci.

Le Continent

Caroggian

13 Janvier 472.

Il pleut, nous sommes en bordure de Caroggia.
Il pleut, beaucoup, l'eau ruisselle sur les routes pavées qui mènent à l'intérieur de la ville, les arbres s'échangent les gouttes, tombant d'une feuille à l'autre, jusqu'à s'écraser au sol, et former des flaques, flaques d'eau qui sont dérangées par des pas pressés.

L'homme marche vite, sous la pluie, la cotte de maille sous sa cape produit un léger cliquetis métallique, incessant. Il entre dans la ville sans aucune retenue, les gardes aux portes ne l’arrêtent même pas. Il presse son pas encore, un peu plus vite, puis se met à courir, le capuchon sur sa tête se soulève dévoilant son faciès.
Un homme au cheveux noir, bruts, secs. Une fine barbe sur le menton sous une bouche qui de paire avec ses yeux, donne une légère impression d'inquiétude.
Il traverse une des rues principales, avant de s'élancer dans les ruelles sur sa droite, il ralentit, bouscule sans le vouloir quelque badaud qui discutent bateau dans un tournant et se retourne en s'excusant, sans s'arrêter, jamais sans s'arrêter.
Rapidement, il arriva tout haletant devant une petite bâtisse sans grande beauté, s'attarde un peu sur une de ses fenêtres au verre jaune, ne laissant apercevoir que la lumière environnante de la salle, se plaça devant la vieille et lourde porte de bois qui fait office de porte d'entrée, et par des gestes nerveux cherche son trousseau de clefs.
Un croassement strident, le fît se retourner, et lancer son regard vers la bâtisse d'en face. Un corbeau, se tenait sur un volet entre ouvert.

"- Tire toi ! Bête du mauvais augure !"

Les ailes grandes ouvertes, il croassa à nouveau, avant de prendre les airs, bravant la pluie.
Munis de sa clef, il pénétra dans la bâtisse. Des soupirs, des gémissements se faisaient entendre de la pièce voisine. Tout en se dirigeant vers cette pièce, il se débarrassa de sa cape et de son fourreau. Une draperie de couleur sombre faisait office de coupe-pièce, en soulevant une des extrémités de la draperie, il s'avança légèrement.
Les gémissements qui se changeaient plus en cris de supplices, s'arrêtèrent net, laissant place aux pleurs d'un nouveau-né.

Trois femmes se trouvaient dans cette salle, l'une d'entre-elles, était allongée, comme appuyée sur ses coudes, sur un lit. Les deux autres, agenouillées au pied du même lit.

La première, ne bougeait plus, la deuxième s'approcha davantage encore de la première, et la troisième, apportait le bambin enveloppé dans un tissus blanc à l'homme au visage terrifié, toujours debout près de la draperie.
Le bambin en main, il tombait à genoux, le serrant dans ses bras, les deux pleuraient, mais chacun d'une manière différente.

La deuxième femme saisit fermement le poignet de la troisième, et la tira légèrement vers elle, lui susurrant à l'oreille.

"- Elle... Elle n'a pas tenu le coup, elle...
- Elle est morte ?
- Oui."

Toutes deux déglutirent de manière embêtée, s'approchant et s'agenouillant auprès de l'homme, lui annonçant que sa femme, en ayant donné la vie, perdit la sienne.

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Jeunesse

484.

Caroggia, un de ses quartier populaires aux bonnes impressions, mais à la fois malfamé, dans la maison Alesi.

N'ayant alors vécu que douze années, le jeune Angbor était encore dépendant de sa famille. En l'absence de Dymos, son père, qui se trouvait la plus grosse partie de l'an dans les environs d'Indubal, et de sa mère morte, il fût en grande partie élevé par son oncle et sa tante.
Deux braves gens que c'était la, d'un côté de la pièce principale de la maison, se tenait assis sur une chaise son oncle, Amos, tout aussi homme d'armes que Dymos, l'homme d'une cinquantaine d'années était balafré, défiguré,.. En effet, son corps était assez bien recouvert de plaies, certaines très voyantes et d'autres moins. Mais la plus impressionnante de toutes était sa jambe gauche, celle-ci était raccourcie jusqu'au genou ! Il avait même pour habitude de poser son moignon de jambe sur la table, et ne manquait jamais d'en déblatérer son histoire.

"- Elle est affreuse, pas vrai ? Je le sais. Tu sais comment ça m'est arrivé ..?
- Oui, mon oncl-..
- Shht ! Silence, laisse moi te raconter...
- Mais tu me la racontes chaque jou-..
- J'ai dit "Silence" !
- Désol-..
- Si-len-ce !.. Donc, c'était il y a dix ans... Dix ans déjà, que je me déplace avec une canne, à cause de ces foutus Qadjarides... Tout était calme... Trop calme... Je faisais mon rôle de grand garde, je veillais à ce que la vie se déroule comme il le fallait alors dans les rues de nôtre splendide cité... Et d'un coup, je perçois un cri ! Puis... Un autre ! Et enfin, des dizaines d'autres ! Immédiatement, je réagis, je dégaine, et je cours vers ces cris, et qu'est-ce que je vois..? Une... Une horde de Qadjarides ! Ils n'étaient pas moins d'une centaine, tous armés et haut de deux mètres !.. Qu'allais-je faire ? Que devais-je faire ? J'ai pris mon courage et mon épée avec les deux mains, et j'ai chargé ! J'ai pourfendu trois de ces horribles monstres d'un seul coup d'épée, alors que dix me sautaient dessus ! Je parais leurs coups, je frappais, j'en tuais, j'hurlais de rage ! "Schling..." "Schling..." "Schling..." Le sang giclait.. Ils mourraient tous !.. "Pitié, ne nous tuez pas !" Et malgré leurs supplices de les épargner, je continuais, je rétablissais la justice dans la magnifique Caroggia... Et d'un coup, PAF ! Je bascule, alors qu'il en restait au bas mot une cinquantaine, je me retrouvais au sol et me vidais de mon sang ! L'une de ces bêtes m'avait arraché la jambe par cinq coup de hache !.. Le noir s'installait en moi, je me sentais refroidir, partir, mourir. Et soudain, je me ressaisis ! Même au sol, je me débattais, et je les tuais, tous, tous, jusqu'au dernier ! Et je m'en sortis vivant ! Avec une jambes de moins, certes, mais une histoire héroïque et tellement vrai que les soins me furent offert par l'oligarchie de nôtre belle Caroggia."

De l'autre bout de la pièce, une femme fit son entrée, trop peu souriante, elle apportait deux assiettes avec chacune une cuillère de bois qu'elle posa sur la table, face à Amos et Angbor. Une fois les avoir posées, elle les observait tout deux se jetant sur la bouillie qu'elle venait de préparer.
C'était elle, Agape, ou "Aga'" comme l'appelait son entourage. Elle devait être plus jeunes qu'Amos, c'était clairement visible, petite brune à la voix portante qu'elle est, elle semblait fragile, sa peau se collait à ses os si bien qu'elle était mince et elle optait souvent pour des airs tristes, car non, elle n'était pas heureuse.

"- Arrête donc de lui raconter cette histoire stupide... On l'a tous entendu dix fois au moins...
- T'as une meilleure histoire peut-être, Aga' ?
- Non, mais j'en ai des plus vraisemblable, ça, c'est clair et net !
- Aga' ! Enfin, on avait dis pas devant le petit !
- Et on avait dit que t’arrêtais cette histoire stupide !
- Mais, Aga'..!
- Mangez, maintenant, ça va refroidir !
- C'est immonde, de toute manière.
- Si tu dépensais moins nôtre argent à t'acheter de la boisson et à jouer, tu mangerais certainement quelque chose de meilleur !
- Je n'ai pas faim, de toute manière..."

Laissant tomber sa cuillère dans sa bouillie, Amos se leva avec difficulté, et à l'aide la canne qu'il déposait toujours sur ses genoux, il s'en alla, lentement, passant dans le côté chambres. Agape se laissa tomber sur sa chaise, soupirante, elle posa ses coudes sur la table et plaça sa tête entre ses mains.

"- Fh... Je ne sais pas quoi faire.
- Laisse le, ma tante, tu sais bien qu'il s'en remettra.
- Peut m'en importe... Il restera le même. Demain, il te racontera encore cette histoire, et il retournera boire et jouer.
- C'est vrai... Mais...
- Si seulement il gagnait...
- Si seulement...
- Et si seulement ton père pouvait revenir... Ton oncle, son grand-frère, il est si jaloux de lui qu'il semble se redresser quand ton père est la...
- C'est à cause de sa jambe... Tu sais bien, ma tante.
- Oui, je le sais... Il l'a perdue si bêtement... Sa vie en a été gâchée... Trop heureux de son intégration à la garde, il s'était saoulé, et en rentrant ici, il tomba... Par chance, il n'avait perdu que sa jambe, même si cet accident l'a défiguré..."

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Mort & Refus

Janvier 489.

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Mars 489.

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Mauvaise Tournure

493.

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Croix de Fer, Croix de Chair

496.

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Mai 497.

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Nella et Lucrese

Février 498.

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1 Juillet 498.

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Un soldat comme un autre

17 Juin 501.

"- Angbor ? T'as déjà été au champs de bataille ?
- Quoi ?
- T'as déjà été au champs de bataille ?
- Ferme la et avance, on a du boulot.
- Mais ... T'as été formé ou ?
- La ferme, avance.
- T'as probablement pas eu besoin d'être formé, c'est ça ? Pauv' rustre.
- Pauvre rustre ?
- Ouais, pauv' rustre.
- Maintenant ferme ta gueule avant que je te l'éclate et reste au aguets.
- Rappelle moi pourquoi on marche comme des cons dans la ville ainsi ?
- Parce que c'est la famine, Gus, tu pige ? Et une famine amène souvent des révoltes.
- Ouais, et alors ? C'pas nôtre problème, les paysans z'ont pas assez boulotté."

Après un profond soupir d’agacement, Angbor, de sa main droite, colla une bonne gifle du revers de la main au mioche qui se tenait à ses côtés.
Gus n'avait peut-être même pas encore atteint la vingtaine, alors qu'Angbor, lui atteignit la trentaine l'année qui suivis.
Se massant la joue, Gus la ferma, pour un bon moment, Angbor l'avait calmé, et ça n'était pas une mauvaise chose.

Selon lui, on apprenait mieux sur le terrain qu'à l'école militaire. C'était probablement vrai, mais ce n'était pas ça leur boulot. Repousser des Qadjarides, ou rabattre un raid d'Ocolidiens, d'accord.
Mais se battre contre les gens de tout les jours qu'ils côtoyaient. Passant du bon fermier, à la grosse mégère d'éleveuse. Non, tout ça par la faute de mauvais investissements qui plus est. La faute à de riches personnes qui jamais, Ô grand jamais, ne fouleraient la pauvreté des rues de ne serait-ce qu'un orteil et qui seraient, forcément à l'abris d'un quelconque revers du peuple.

Non, ça n'était pas normal, c'était une injustice, mais, que représente une injustice, lorsque l'on se baigne dans la pauvreté ? Tôt ou tard, on est bien obligé de se retrouver aussi, à commettre des injustices. Mais, ça n'est pas grave. "Mieux vaut que ça arrive aux autres, qu'à toi."
Comme disait son père. Et c'était bien vrai, que la famine ne le touche que très peu lui et sa fille, il en était largement satisfait.
Tout comme le fait d'être volé, dépouillé,.. C'était mieux de le faire subir aux autres que de le subir soi-même, en somme, ça lui permettait de convenir à certains "Loisirs". Un stupéfiant, une nouvelle paire de botte, un bon repas pour lui et sa fille, un compagne d'une soirée.
Et c'était ça, son quotidien, bien que faisant partie des forces Caroggiannes depuis peu, il essayait de se tenir un peu plus à carreaux, lissant son image du mieux possible. Mais baignait toujours dans certaines illégalités.
Validait des droits d'amarrage contre certains services, faisait disparaître certains indices concernant des amis dans de beaux draps,... Des petites choses, qui n'ont au final, fait que le rendre plus pourris qu'il ne l'était déjà.

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Affaires décisives

9 Juin 505.

"- Ecoute, Angbor. Faut que t'aille à la Capitale.
- Pourquoi j'irais la bas ? Tu te fous de ma gueule ?
- Non, emmène ta fille avec toi.
- Et si tu m'expliquais pourquoi déjà ?
- On a une cargaison à y amener, et passer par la mer, trop dangereux.
- Allez vous faire foutre ! Moi, je fais que vous couvrir en échange de service rendus. Je pratique pas vos contrebandes.
- Réfléchis Angbor !
- Réfléchir à quoi ?! Tu me demande de-
- Tu n'auras plus jamais besoin de faire de messes basses. Pense à ta fille, Angbor."

Étouffant un grognement et se massant les tempes, Angbor acquiesça lentement. Les deux hommes se levèrent, et tout deux se dirigèrent vers la cale du bateau. Une cale emplie d'une dizaine de fûts.

"- Quoi, c'est ça la cargaison ?
- Oui.
- Tu te fous vraiment de ma gueule.
- Absolument pas, amène deux de ces fûts à la Capitale, et suis à la lettre les indications que je te donnerai, tu verras bien.
- Si c'est un de tes coups foireux de vieux contrebandier, je te le ferais payer."

Sortant de la cale, Angbor fut légèrement éblouis par les rayons du soleil au zénith, il s'adonna à un cours moment de réflexion.

Que faire ? Si tout se passait comme le prétendait le contrebandier, il aurait atteint son but, sortir, lui et sa fille, de la misère.
Elle avait déjà dix ans. Et comme 28 ans avant sa naissance, tout comme Angbor, l'enfant était privé de sa mère, emportée par la mort en le mettant au monde.
Lucrese ne méritait pas cela, non, en rien. Et Angbor s'était juré de tout faire pour lui offrir une vie convenable, chose qui n'était en rien le cas présent.

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10 Juillet 505.

"- Lucrese ?
- J'arrive papa !"

Angbor guetta l'escalier d'ou descendrait sa fille un bon moment.
La petite fille déboula lentement, en tenue de nuit, rien d'excentrique. Se frottant les yeux avec la main droite, elle venait visiblement d'être réveillée.
Il était tôt, en effet, mais leur voyage avait une organisation précise, et l'heure du départ n'était autre que l'aube.
La petite fille à la chevelure brune désordonnée se dirigea vers son père, Angbor. Elle leva immédiatement les bras vers lui, et il la souleva, elle lui accorda un câlin.
Câlin, qui le ramenait à la réalité, à sa réalité, il avait beau se cacher sous son armure, il n'était qu'un tas de ruines. Un fort, après un siège. Une ville, après un incendie.
Un homme dévasté par la mort de sa femme, mais tenu en vie grâce à l'amour réciproque qu'il entretenait avec sa fille.

"- Il faut que tu te prépare, Lucrese, nous allons partir.
- D'accord, papa.
- Fait vite ma chérie."

Angbor la regarda remonter les escaliers, se demandant une dernière fois, si ça décision était la bonne. Mais il était trop tard, dès qu'elle redescendrait, tout deux se dirigeraient vers le chariot que leur avait préparé Armand Dion, le contrebandier.

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Le Cad

10 Septembre 510.

Ça faisait presque cinq ans, presque cinq ans qu'il avait été dupé, mais ces ennuis ne faisaient que commencer.

Vivre à la Capitale, ce n'est pas facile, il faut savoir survivre.
Survivre, c'est tout ce qui compte. On vole un légume en passant devant une étale pour avoir un souper. On fait la manche dans les quartier huppé si on en a le physique, l'accoutrement, et surtout, si on n'est pas ramassé par la garde.
Garde ? C'est beaucoup dire. Disons que la garde s'intéresse plus à regarder s’entre tuer les bandes de frappeurs du quartier nordique.
De toute manière, tout le monde s'en moque, les Nordiques, on les aime ou on les aime pas. Et pour la majorité des gens d'ici, on les aimait pas. Mais Angbor s'en fichait, tout ce qui comptait, c'était sa fille, et de ce coté la, il n'avait pas vraiment de soucis à se faire. Lucrese, du haut de ses quinze ans, tenait lieu de compagne de jeu à une petite fille d'un banquier Caroggian. Dans l'enceinte du manoir de la Petite République, comment elle en était arrivée la ? Elle avait tirée son épingle du jeu, sinon, mystère. Et c'était tant mieux, ça le rassurait.

De son coté, il avait été dupé, et même cinq ans après, en subissait encore les conséquences. Les fûts que lui avait confié Armand Dion, étaient spéciaux, ils avaient un double fond, et assez mal dissimulé. Entrer dans la ville avec, il avait réussi. Mais les faire passer au port, à l'endroit indiqué par Dion, ça c'était pas passé comme il le fallait.
Et par de bonnes ruses, il s'en était tiré, avec difficulté cependant.
Et malgré cela, il était toujours en constant danger, la cargaison de contrebande aurait été volée, et les volés auraient retrouvés les voleurs, Angbor par la même occasion.

Et toutes ces choses, elles tournoyaient dans sa tête.
Se venger ? Pourquoi faire ? Il est bien mieux d'avoir des amis en dette, que des amis morts.

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Cadeau du Dion

1 Août 513.

La rumeur courrait en ville, que l'on cherchait des tas d'objets de valeur à échanger, au port. Un petit navire coursier, avec un petit équipage aux allures sombres.
Est-ce que c'était Dion et son équipage ? Peut-être... Le mieux était de le savoir, et donc, de se rendre au port, chose qui ne traversa qu'une seule fois l'esprit d'Angbor, et qui s'y rendit immédiatement.

Il reconnut le bateau du premier coup d’œil, un splendide coursier en état impeccable, les voiles blanches, le bois de couleur naturelle et le ponton placé de manière à pouvoir entrer. L'hésitation, c'était ça le problème de l'instant, entrer et se confronter à Dion ? Ou simplement, partir.
Non, Dion lui devait dédommagement, ça, Angbor y comptait bien.

S’efforçant de prendre un air naturel, de desserrer les poings et d'adopter une marche un peu plus décontractée, il franchit avec aisance la passerelle reliant le bateau au port.
Directement accueillis à bord par Bistfür, une grosse brute rousse aux airs menaçants et à la provenance Uuroggianne. Celui s’efforça de paraître amical, mais en vainc, son caractère bestial semblait prendre le dessus.

"- Qui qu'viens nous voir et pourquoi ?
- On se calme, mon grand, je viens voir Armand, et pas toi.
- Gnh... Armand hein ? Et qu' qu'dit t'vas pas l’étriper ?"

Alors que le Nordique s’apprêtait à lui envoyer son poing à la figure, Armand sortis de la cabine avec tout son charme, et avec Silinda, sa petite sœur derrière lui. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, si ce n'est le fait que lui avait une courte barbe et qu'elle avait l'air très simplette.

"- Allons, messieurs, vous avez oubliés vos manières à la maison ?
Oh... Angbor ! Que nous vaut ta si précieuse visite ?
- Réserve ton charme à ta sœur, Dion. Tu m'as bien eu avec ton dernier coup, hein ?
- Oh ! Si tu savais ! Je ne suis même pas l'auteur de cette mascarade.
- Et qui dois-je féliciter alors ?
- T'as toujours eu un humour déplorant, Angbor.
- Laisse moi entrer, et sers moi donc un verre de ton si bon vin que tu as volé je ne sais ou à je ne sais qui.
- Bien sûr ! Silinda, tu nous prépare ça ?
- Oui, Armand..."

Franchissant le seuil de la porte sans même y avoir été invité, Angbor ne se priva pas de susurrer "Consanguin" à Armand, qui pris tout de suite un air offusqué.
Prenant place à l'intérieur, Armand referma la porte de la cabine derrière lui, laissant le grand Bistfür dehors, c'était déjà un danger d'écarté.
Armand pris place, droit comme un "i" en face d'un hublots de la cabine, c'était l'occasion. S'approchant lentement pour ne pas lui insuffler un quelconques soupçon, Angbor le saisit dès qu'il était à sa portée, et en toute vitesse, plongea sa main droite sur la ceinture d'Armand, saisit sa dague, et la lui posa dans le dos.

"- Tu m'en dois une, Armand, et une bonne.
- Que... Tout, tout ce que tu veux. Mais...
- Mais..? Tu n'es pas en position d'exiger quoi que ça soit, Armand.
- Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu veux ?
- La sécurité, Dion, la sécurité.
- Je... Je comprends pas !
- Tu m'as mis dans le bordel, à toi de m'en sortir !
- D'a... D'accord.
- Et surtout, tu vas m'expliquer ton plan, avant de le mettre à exécution. Et j'espère aussi que t'as quelque chose en réserve...
- Esp... Esperia. La bas, toi et ta fille serez en sécurité.
- Et je m'y rend comment, Dion ?! Comment ?! Et qu'est-ce que j'foutrais la bas ?!
- C'est nous, on t'y conduis, toi et ta fille. On connait un passeur de Lau... Lauderfelt, Angbor. Et on pourra vous faire passer. Il... Il me reste assez de joyaux pour ça, la bas, te suffira de... De demander l'exile ! Faites vos affaires et soyez ici de... Demain."

Silinda remontant, elle lâcha sa cruche de vin au sol, la brisant. Angbor relâcha Dion, l'envoyant contre la parois, celui-ci le menaça une dernière fois de la dague, puis, l'attacha à sa propre ceinture, il sortit, quitta le bateau sous le regard agacé et les grognements de Bistfür, se tenant droit sur le pont du bateau, et ne sachant absolument rien de l'affaire.

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5 Août 513.

Il était à Fort-Lointain, comme convenu, transportant ses affaires dans un havre-sac, les joyaux et la dague d' Armand. Le bateau des contrebandiers s'éloignait déjà, bientôt il passerait hors du champs de vision d'Angbor.
Lucrese, était restée chez les banquiers, la bas, elle était en sécurité, et puis, si elle le désirait, elle pouvait rejoindre Angbor à tout moment, il lui avait laissé assez de joyaux pour son passage.

Bientôt, il embarquerais sur le navire de Gwylonna, en tant que passager, et se retrouverais directement sur Esperia.

"- Esperia... De toute manière, ça peut pas être pire."
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Esperia

Arrivée

13 Août 513.

Se pressant à sortir du bateaux de Gwylonna, il pointa son nez à l'air libre, et huma l'air marin alors que celui n'était pas encore à quais.
Plaçant sa main gauche sur le pommeau de son épée à sa ceinture et la droite en visière au dessus des yeux, il observait. Il observait car au loin ou s'était déjà dessinée une île se profilait dorénavant une ville.
Souriant en coin, il se retira vers l'arrière du bateau et plongea son regard vers l'horizon. Plus rien, il ne distinguait plus rien. Cela ne l'étonna pas, il savait ce qu'était les voyages en mer et cela, ne plus voir ce qu'il y a derrière, il savait ce que c'était, tout comme pour le fait de laisser quelque chose derrière sois.
Mais cette fois, c'était sa fille qu'il laissait derrière lui.
Et pinçant ses lèvres, fronçant légèrement les sourcils, il se redirigea vers l'avant du bateau. Bateau qui avait encore avancé pendant ce temps, et désormais, il distinguait le port de Rivelame.

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Quelques minutes après, le bateau de Gwylonna arriva à quais, s'y amarra sans douceur, et tous descendirent, les esclaves, les esclavagistes, et surtout, Angbor.
Parcourant le quais de Rivelame, il se retrouva ensuite sur la place du port, et observa lentement, chacune des personnes s'y trouvant, bien que toutes absorbées par les esclaves, aucunes de ces personnes ne le remarqua et il se faufila, se fondant dans la masse.

"-Ça y est, j'y suis enfin."
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Pementhir

Novembre 513.

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Suivis Historique

  • 13 Janvier 472, Naissance d'Angbor et mort d'Ariana Roncieux..
  • Janvier 489, mort de Dymos Alesi lors de son service.
  • Mars 489, entretient avec l'Instructeur de la garde de Caroggia et est recalé.
  • Fin Mai 497, échappe de peu à la mort, lors de la Campagne de Medeva.
  • Rencontre avec Nella en Février 498, à Furlia.
  • Naissance de Lucrese et mort de Nella le 1 Juillet 498, à Caroggia.
  • Départ de Fort Lointain vers Esperia le 5 Août 513.
  • Débarque à Esperia le 13 Août 513.
  • Entrée dans la Garde le 16 Août 513.
  • Quitte la Garde le 8 Octobre 513.
  • Devient Habitant le 10 Octobre 513.
  • Participe à la défense d'Esperia au début de Décembre 513.
  • Prise du Sans-Fond quelques temps après les combats.
  • Présente ses poignets à la Garde et est envoyé en geôle, suivis d'Olafur le 7 Décembre 513.
  • Se fait libérer par ses paroles le 8 Décembre 513. Débutent aussi tôt d'autres problèmes...