Canatan
Canatan | |
Administration | |
Forme de l'état | Monarchie |
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Capitale | Breithe |
Dirigeant | Lysje Cadfan |
Religion | Monachisme |
Langue officielle | Capitalin |
Géographie | |
Démographie | |
Population totale | 300 000 |
Gentilé | Canatanais, Canatanaise |
Sommaire
Territoire
Le Canatan ne possède pas de territoire indépendant. Il fait partie intégrante du Royaume Central. Sa capitale traditionnelle est située à Breithe.
Le Canatan en lui-même se compose aujourd’hui du massif canatanais dans le nord-est de l’Aon
Lois et Organisation politique
Bien que faisant partie du Royaume Central, le Canatan dispose d’une relative autonomie et d’institutions propres en son pays. Il est ainsi libre du système nobiliaire capitalin et de l’Ordonnance.
Relation avec le Royaume Central
Le Canatan fait partie intégrante de la province d’Aon et dépend, logiquement, du Gouverneur d’Aon. En tant que tel, il est soumis aux taxes et au lois du Royaume Central.
Le Canatan a une longue histoire de défaites militaires face à des forces plus puissantes tel que l’Empire Suuri, le Royaume d’Albunae ou la Première Grande Huratelon. Lorsqu’il fut complètement intégré dans le nouvel Empire Central, il choisit la tactique de la soumission.
Depuis cette période, la politique des canatanais est fort simple. Elle se soumet sur tous les symboles, toutes les grandes politiques impériales puis royales afin de se faire bien voir de l’Empereur (et désormais du Roi) et ainsi pouvoir conserver une autonomie dans les autres domaines dont leur culture et leurs traditions quotidiennes. De plus, le Canatan a développé un profond rejet de la corruption ou de la mauvaise gestion car chaque fois que ce genre d’affaire est survenu, cela a signifié une perte d’autonomie par rapport au Royaume.
Par cette politique, le Canatan est parvenu à obtenir l’ensemble des compétences de l’Ordonnance au sein du massif canatanais.
Lors de la récente guerre de succession, le Canatan est demeuré neutre, promettant son allégeance à quiconque serait jugé digne de la fonction par le Conseil valtien, à l’image d’Estellaz et de la province des Marches. Il a depuis juré fidélité au Roi Thybaud de Fauxvelles.
Organisation interne
Autrefois confédération de tribus guerrières dirigée par un roi aux pouvoirs assez limités, le Canatan est toujours marqué par ce passé.
Le titre de “Roi des canatanais” a été abandonné pour ne pas vexer le Roi du Royaume Central. Il fut remplacé par celui de “Haadaed” (un terme canatanais signifiant un individu capable de parler pour tous). Il répond directement au Roi et au Gouverneur d’Aon et est responsable de l’organisation du Canatan. Il gère également la ville de Breithe avec quelques chefs de familles influentes.
La monarchie canatanaise est une monarchie élective. L’Heuvelsraad élit le nouveau Haadaed. Cependant, dans les faits, les changements de famille “royale” est extrêmement rare et l’on élit généralement le premier enfant de l’Haadaed. Les intrigues sont rares.
L’actuel Haadaed est Lysje Cadfan, la guerrière-mère.
Le Heuvelsraad est la seconde institution politique du Canatan. C’est un rassemblement de chefs de villages et de familles influentes membres des eledes, héritier du passé tribal. Il n’a pas vraiment de compétence politique et s’en mêle assez peu. Il sert surtout de cours de justice.
Tout le reste des pouvoirs, ainsi que des pouvoirs locaux, est laissé à des chefs de village et à des familles influentes membres de l’elede.
Armée
Le Canatan ne dispose pas d’armée permanente ou de milice légale tout comme il ne possède pas le droit d’entrer en conflit armé par lui-même. De plus, il ne participe pas aux intrigues politiques entre nobles quand bien même l’appui du Canatan est parfois recherché par des intriguants aonites ou, plus rarement, marchard.
Localement, la paix est maintenue par les eledes et leurs serviteurs armés. Seule Breithe possède un semblant de garde au sens traditionnel du terme, même si ils sont considérés comme des serviteurs de l’Haadaed.
Cependant, si le Canatan ne peut pas agir en son nom propre, il doit fournir des troupes à la Légion Royale. Ce devoir est rempli avec zèle et exactitude. Les troupes ainsi fournies sont connues pour leur fidélité au Roi, indépendamment de qui il est ou de qui le soutien. Telle est la tradition des canatanais.
Les troupes ainsi fournies sont majoritairement composées d’archers, d’éclaireurs et de messagers, des domaines où les canatanais excellent, pratiquant la chasse et la traque dans leurs collines natales de façon traditionnelle. Ces troupes sont naturellement excellentes dans les tactiques de guérilla. Si celle-ci sont très rarement adoptées par la légion, nombreux sont les cas où le savoir-faire canatanais a pu éviter de fâcheux échecs à la légion.
Du fait de la fidélité notoire des canatanais à la personne du Roi, il arrive parfois que le Roi s’entoure d’une Garde canatanaise, une force triée sur le volet faisant office d’aides de camp et de gardes du corps. Cette tradition fut ininterrompue sous la dynastie Ordain mais n’a pas encore été reformée sous la dynastie Fauxvelles.
Économie
Le Canatan vit surtout en autarcie avec une agriculture et un élevage de subsistance. La chèvre est favorisée par rapport à la vache, quasiment absente au sein du Canatan. La laine est également un important revenu local et constitue un matériau très prisé par les tisserands de Loghéans.
Les revenus de la chasse y sont également très importants avec la vente d’une grande variétés de fourrure, d’os, de venaison ou de plume d’oiseaux locaux. La chasse y est très réglementée par les chefs locaux. Les braconniers aonites y sont fortement pourchassés et la gestion de la population animale y est très bien tenue.
La cueillette est également pratiquée de façon assez large et raisonnée.
Le Canatan possède également de fort bons herboristes, botanistes et autres apothicaires. On y produit certaines certaines teintures naturelles (vert de prêle, jaune de camomille et violet de souci canatanais) ainsi que divers produits se basant sur des plantes. Cependant, ces produits ne sont pas célèbre à cause d’un certain snobisme dont sont victimes les érudits locaux.
Monnaie :
N'ayant pas sa propre monnaie, la Canatan utilise en grande majorité la monnaie Capitaline, le Roye. Cependant l'Alazàn caroggian, et le Kuřice ne sont pas rares dans les échanges.
Société
La société canatanaise est relativement simple.
D’un côté, l’on trouve les edeles. Les edeles sont, très vaguement, l’équivalent local de la noblesse. Les edeles sont les lointains descendants de l’aristocratie guerrière qui dirigeait la confédération du Canatan avant sa conquête. Globalement, ce sont eux qui sont en charge de maintenir la paix. Ils sont également les seuls à avoir accès à la fonction de chef de village ou à pouvoir se rendre au Heuvelsraad.
Devenir un edele est relativement simple. Il suffit que la famille d’un candidat démontre sa capacité aux armes, qu’il dispose des ressources pour pouvoir payer l’impôt et soit parrainé par divers membres de l’Heuvelsraad.
De l’autre, l’on trouve le reste du peuple. Assez libre par rapport à la majorité des peuplades, ils n’ont pas de droits politiques mais peuvent compter sur une justice assez bien tenue du fait de la petite taille du Canatan.
Misère et Pauvreté
Le Canatan étant déjà relativement pauvre en soi, une immense partie de la population se trouve dans la même situation.
Dans tout le Canatan, avoir un toit sur la tête n’est pas chose difficile mais les habitations dépassent très rarement le stade du sol en terre battue, murs en bois et toit de paille. La plupart des services de base sont indisponibles et les canatanais doivent se reposer sur les dons de la nature et la solidarité avec les proches. Se nourrir peut souvent être difficile si l’on est sans le sou et bien des familles survivent les Nivôses avec extrêmement peu de nourriture. La maladie est une hantise car seul Breithe peut offrir des soins dépassant la médecine traditionnelle et l’hygiène est mauvaise.
Les canatanais n’ont cependant que peu de soucis à avoir des vêtements chauds et solides à base de laine, de toiles et de peau à défaut d’être beaux. Ils ont même accès à quelques teintures naturelles (voir flore de l’Aon). Toute famille canatanaise isolée possède toujours un bon arc et les tracas administratifs tels que la corruption ou l’abus de pouvoir des edeles sont extrêmement rares.
Au sein de la seule ville canatanaise, Breithe, la misère est bel et bien présente. La sécurité n’y est guère un problème et il est possible d’avoir accès aux services du monastère local mais y quitter la pauvreté est difficile. Malgré le début de prospérité que connait actuellement Breithe, les bonnes places sont monopolisées par les familles des edeles ou les divers breithois aisés et les opportunités sont extrêmement rares. Naître dans la pauvreté signifie généralement y mourir à moins d’émigrer ou de rejoindre les volontaires canatanais envoyés à la Légion Royale.
Peuple
Le Canatan est globalement une peuplade très homogène et renfermée sur elle-même. Cela n’est pas tant due au fait que les canatanais soient particulièrement hostiles aux étrangers mais plutôt parce que rares sont les étrangers à s’installer. La principale source de migrants vient des soldats canatanais revenant avec un(e) époux(se) après son passage à la Légion. Pour la même raison, on peut trouver des enfants de sang canatanais un peu partout dans le Royaume Central malgré le fait que les canatanais ne soient pas particulièrement émigrants.
Traditions
- L’oeillet canatanais : symbole du Canatan, cette fleur poussant partout dans le massif est très utilisée: en cuisine, en herboristerie, en teinture, etc. Elle est également utilisée dans des couronnes, des colliers ou des bracelets de fleurs que l’on porte lors des grandes occasions. Il se dit aussi qu’en manger les pétales après avoir bu permet d’atténuer la gueule de bois.
- Tenue vestimentaire : les tuniques longues et les chlamydes sont particulièrement populaires dans le Canatan, généralement associés à de longues bottes lacées. La maîtrise de fabrication de teinture relativement bon marché fait que les canatanais portent souvent des tuniques teintes.
- Chasse : la chasse est une activité qui se pratique beaucoup dans le Canatan et par toutes les catégories de la population. Les périodes de chasse, les cibles, les quantités à abattre, la gestion des troupeaux sont autant de notions qui sont très bien enseignées et connues. La chasse sert également de rite de passage à l’âge adulte.
- Tir à l’arc : le tir à l’arc est une activité traditionnelle du Canatan. Il est pratiqué par jeu lors des fêtes ou comme distraction parmi les jeunes. Il se pratique également lors des anniversaires où le canatanais fait preuve de sa dextérité. Le rite de passage à l’âge adulte implique notamment de pouvoir se servir pour la première fois de l’arc long typique. L’expression “Avoir bon pied bon oeil” est d’ailleurs remplacée par “tendre bon sa corde” chez les canatanais.
- La musique : les canatanais sont de grands mélomanes. La flûte est particulièrement pratiquée au sein du Canatan où elle est le principal instrument de musique. Elle est traditionnellement taillée dans des os d’animaux. Elle se joue la plupart du temps en duo avec un chanteur. Le chant est très répandu, avec une préférence pour les voix puissantes. De plus, les canatanais furent souvent habitués à des voyageurs équipés de divers instruments traverser leur région. Cependant, rares sont les canatanais à pouvoir importer de tels instruments. Usant de leur savoir en chant, beaucoup de canatanais ont voulu chanter ces sonorités. Cela a amené progressivement de nombreux chanteurs à vouloir reproduire ces sonorités en groupe. Au fil du temps, cette technique s’est fortement affinée. Cette pratique, si elle est risible pour certains étrangers, donne souvent des résultats particulièrement beaux.
Vêtements
A cause du climat, le peuple du Canatan a du s’adapter et se vêtir en conséquence. Les tuniques longues et les chlamydes sont particulièrement populaires dans le Canatan, généralement associés à de longues bottes lacées. La maîtrise de fabrication de teinture relativement bon marché fait que les canatanais portent souvent des tuniques teintes.Néanmoins, on distingue une différence de richesse parmi la localité : les plus riches se permettent des tons colorés vif, très prononcés, tandis que les autres se contentent d’habits dans des tons plus pastels, délavés. La couleur reste néanmoins omniprésente parmi ce peuple. On note quelques dérivés dans leurs habits, à savoir le port de la pèlerine de qualité variable en rajout de la chlamyde durant les plus froides périodes. Les dames Edeles, équivalentes des nobles locaux, portent un pélisson à la place de la pèlerine, justifiant leurs moyens.
Éducation
L’éducation canatanaise est assez limitée. On n’y dispose pas d’école et l’enseignement se fait généralement de façon familiale ou organisée au sein des villages par des personnes âgées. L’alphabétisation est extrêmement faible dans cette région.
Le tir à l’arc est enseigné à tous les jeunes canatanais ainsi que quelques notions de base de la chasse et de la cueillette. Il y est également assez aisé d’y obtenir quelques connaissances botaniques.
A Breithe, les enfants peuvent obtenir une éducation plus poussée auprès des moines du monastère local ou, pour les nantis, se payer les services d’un précepteur.
Loisirs
Les canatanais apprécient les plaisirs simples et d’activités physiques. Chasse et tir à l’arc sont les plus emblématiques activités canatanaises mais on y trouve aussi divers sports physiques comme la course, la lutte. Des variantes de jeux de longue paume y existent aussi.
La musique est un plaisir très répandu et très pratiqué.
Les plaisirs littéraires sont assez rares en raison de la très faible alphabétisation du peuple mais le conte et la chanson de geste y sont très appréciés. On y trouve d’ailleurs d’excellents conteurs et il n’est pas rare que ceux-ci accompagnent des musiciens, produisant une forme de conte chanté très apprécié des plus jeunes.
Spécialités culinaires
Boissons
- Donnbeoir : bière noire (stout) à mousse blanche onctueuse brassée à Breithe et dans certains villages environnants. Elle se boit à température ambiante et est réputée être nutritive en sus d’être rafraîchissante. Elle se consomme à toute heure.
Plats
- Le ramequin : plat typique du Canatan. Il se prépare avec de la donnbeoir bouillante et du blanc de Breithe fondu dans la bière. Cette fondue est ensuite versée sur une tranche de pain de mie grillée couverte d’une tranche de jambon. La préparation est ensuite mise au four afin de gratiner. Une mode qui prend parfois Breithe est d’y ajouter une moutarde.
Produits
- Pâte canatanaise : la pâte canatanaise est une confiserie typique du Canatan et y est particulièrement populaire. C’est une pâte obtenue en cuisant des pétales de souci canatanais avec du sucre de canne ou du miel. Elle est généralement vendue entourée d’une pétale de souci canatanais afin d’être consommée plus proprement.
- Beurre de chèvre parfumé: le beurre parfumé du Canatan est une spécialité locale. C’est un beurre dans lequel a été intégré des extraits de souci canatanais. Le résultat est un beurre au goût sucré, une originalité typiquement canatanaise mais qui est fort appréciée en dehors. Ce beurre est très utilisé dans des préparations douces de Thermidor et sa principale utilisation est une utilisation avec des confitures et marmelades.
- Blanc de Breithe : fromage de chèvre onctueux. Il utilise un mélange d’herbes locales qui lui donne un goût un peu poivré. Il est très utilisé en cuisine.
Sciences
Le Canatan est très arriéré du point de vue érudit. On n’y trouve aucune des techniques qui sont inventées à Golvandaar ou à la Capitale. On n’y trouve pas plus de centre de pouvoir. Les canatanais vivent selon un mode de vie auquel ils sont habitués et ne recherchent pas spécialement un quelconque progrès.
La botanique y est relativement avancée mais reste traditionnelle. On y connaît les propriétés des plantes locales mais sans pour autant connaître de propriétés abstraites. Il s’agit plus d’une connaissance traditionnelle très poussée que d’une d’une science archaïque.
Religion
Les canatanais sont dans leur ensemble des adeptes du culte d’Arbitrio de rite monachiste. Breithe possède un monastère et plusieurs gros villages possèdent une maison de charité.
Dans son ensemble, les canatanais sont très pieux mais également superstitieux, affectionnant de petits rites comme le sacrifice de petits animaux ou la fabrication de talismans.
A l’origine, les canatanais possédaient leur propre religion, un culte polythéiste. Lors de la conversion de l’Empire Central, l’Heuvelsraad et l’Haadaed ont fait le choix d’imposer la nouvelle religion de force. Plusieurs rébellions de certains chefs pieux eurent lieu dans les décennies qui suivirent mais le Canatan parvint à chaque fois à les étouffer avant qu’elles ne parviennent aux oreilles de l’Ordonnance ou de l’Empereur.
Diplomatie
- Royaume Central : les Canatanais ressentent d'une part un grand mépris envers ceux qui ont conquis leurs terres. Toutefois, malgré l'annexion des terres au Royaume Central, ces derniers leur ont laissé une part d'autonomie et de leurs traditions (comme par exemple, la gérance par l'Haadaed), tout en jurant fidélité et loyauté au Seigneur d'Aon et au Roi. Le Royaume Central propose même aux Canatanais la possibilité d'enrôler la légion en échange d'or pour subvenir aux besoins de leur foyer. Après plusieurs siècles d'annexion, les Canatanais se sont habitués à la présence capitaline et se portent serviables envers eux en cas de besoin, même si leurs mœurs ne conviennent pas à leur façon de vie
- Nation Adaarionne : une légère amertume, bien moindre que les Capitalins cependant, se ressent envers ceux qui brisent les croyances culturelles du peuple, même si désormais leur conversion est dévouée à Arbitrio. En effet, ces derniers luttent contre le Kaitusianisme afin d'éradiquer toutes confusions et superstitions envers la Foi, les Canatanais attachés à leurs croyances se méfient d'eux. Toutefois, l'aide apportée par les moines à Breithe demeure la bienvenue, et grâce à leurs idéologies pacifiques, ils accueillent mieux les Adaarions que les Capitalins, sans pour autant les vénérer.
- Grande Huratelon : le peu de lien qu'ils entretiennent, malgré que les frontières sont proches, ne permettent pas de poser un avis concret. Parlant une langue étrangère et pilier du Phalangisme, ils ne chercheront pas à aller s'y entremêler dans les terres huras.
- République Marchande de Caroggia : les marchands venant commercer à Breithe sont à la fois des individus de méfiance et de curiosité. Leurs capacités à marchander attisent les ardeurs des Canatanais, pauvres de base en ressources. Parfois destinés comme dernier recours pour vendre les biens pour obtenir un peu d'or pour subvenir aux besoins du foyer, les marchands sont très peu généreux vis à vis d'eux, comme des proies faciles à manipuler.
- Les Maahvitts : peuple méconnu pour la majorité, seuls sont les rares vétérans canatanais de l'armée capitaline ont pu les croiser. Ces derniers consacrent leur vie à développer des légendes et des ragôts, tels des bardes, au sujet de ce peuple isolé. En matière générale, ils sont décrits tels des proches de Canatanais ayant encore tenu face aux Capitalins, possèdent leur culture et leur religion. Mais, leur rigueur face aux terres froides et leurs agissements les font qualifier tels des hommes-bêtes féroces, parfois prédateurs (les tribus hostiles), parfois dociles (tribus passives).
- Lig Ocolide : ce peuple reculé n'a jamais pu faire part chez les Canatanais, hormis une très rare exception. Même les soldats Canatanais ne sont pas enrôlés dans la marine étant donné le manque de région maritime et lacustre dans le massif canatanais, ce qui apporte leur incompétence à tenir un navire. Toutefois, ces derniers n'ont eu que des rumeurs à leurs sujets dans la Capitale qu'ils ont retransmis une fois arrivés dans leurs terres. Ils sont décrits tels des soûlards parcourant des plaines aqueuses salées à l'accent incompréhensible dont ils seraient autrefois des habitants déchus du continent. Ils seraient même fourbes, pervers et sadiques, ressentant aucune pitié. Ainsi, d'effrayantes légendes sont consacrées aux Ligs dont les Canatanais ne souhaiteraient en rencontrer un par peur.
- Diaspora Qadjaride : peuple reculé, seuls encore sont les vétérans canatanais de l'armée capitaline qui ont pu faire recours de leurs connaissances envers leurs proches. Ce peuple, hostile envers la Capitale, traiterait les Canatanais de la même façon qu'eux malgré que leur culture se rapproche de la leur. Les Canatanais soutenant ainsi la Capitale, méprisent donc les Qadjarides par crainte de violence, même si toutefois les ressemblances culturelles sur le mystique sont plus ou moins présentes. Ils demeurent parfois des récits de légendes où ils sont décrits de "Marcheurs et Sorciers de Sable".
Esperiens originaires du Canatan
Trivia
- Le ramequin s’inspire du welsh rarebit, un plat typique du pays de Galle.
- La donnbeoir s’inspire de la Guiness.
- Les inspirations linguistiques du Canatan sont néerlandaises et celtiques (gallois/irlandais).