Raids vaahvas

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Les raids vaahvas sont des attaques pratiquées par les Tribus vaahvas contre les états arbitrés alentours ou au sein même des Maahvitts contre d’autres vaahvas.

Situation actuelle

Les raids vaahvas sont en recrudescence depuis la période d’accalmie qui a suivi la victoire capitalo-adaarionne lors de la Guerre des Marches en 514. De très nombreux raids sont dirigés vers la Confédération zarègue pour leur trahison à la fin du conflit.

Depuis la fin de la domination de la tribu Astreife sur le Vahnamaa et le siège d’Uuroggia en 516 dans le cadre de l’Affaire des Trois Vanimirs, les autorités de la République marchande de Caroggia (comme les dialectiers) et les marchands ou tribus liées à la colonie sont fréquemment attaqués.

Histoire

Les raids entre tribus sont une tradition ancestrale des Tribus vaahvas qui remonte au moins à l’époque de l’Empire Suuri. Lorsque les vaahvas se rebellèrent lors de la guerre civile suuri, ils étaient déjà adeptes de traditions guerrières qu’ils étaient désireux de protéger face aux élites suuris étrangères. Dans les régions limitrophes aux états arbitrés, la pratique des raids a toujours été courante. Les rajavartis de la Nation Adaarionne sont d’ailleurs employés à lutter contre ce phénomène depuis l’Empire Suuri et sont ainsi l’ordre militaire le plus vieux du continent, préexistant à la Nation Adaarionne ou même au monachisme d’Allistère.

La diffusion du monachisme a toujours été un enjeu important pour les Tribus vaahvas qui y sont demeurées imperméables dans leur majorité. Cependant, la conversion de certaines peuplades parmi les vaahvas les pousse à désigner de nouvelles cibles pour les raids, des nouveaux ennemis qu’ils répudient généralement pour avoir tourné le dos au Culte des Sept. C’est par exemple le cas des tribus habitant l’île de Saari Mytteja et les îles Sodrarna qui deviennent les eyjarskas, ou encore les tribus vanhurskas de l’Harigkullen.

De plus, dès 193, la Campagne de Zaraga, l’occupation capitaline de cette région et les conversions forcées contribuent à développer une aversion forte pour les arbitrés, l’Ordre Phalangiste, le Monastère Adaarion et leurs disciples confondus qui sont durement combattus par les tribus et le Temple des Sept, lequel encourage les raids. Durant toute cette période, les querelles et la pratique entre les tribus elle-même continuent d’exister.

Lors des Guerres de reconquête vaahvas, les états alentours comme l’Empire Central, la Nation Adaarionne ou le Royaume d’Eyjarfolk finissent d’apparaître comme les ennemis naturels des vaahvas. Cette période sanglante légitime encore aujourd’hui aux yeux de bon nombre de vaahvas les attaques sur des populations parfois parfaitement innocentes voire pacifistes. Les Tribus vaahvas ont durablement adopté les raids dirigés vers l’extérieur de leur territoire dans leur mode de vie même quoiqu’elles les pratiquent de manière très différentes selon les régions qu’ils occupent et leurs allégeances.

Statut de l’activité

Lois et alliances

Il n’existe aucune sorte de loi uniforme à travers les Maahvitts, cela dit, la plupart des tribus légifèrent en matière de raids à l’échelle locale. L’immense majorité risque de subir des raids et s’associe avec d’autres tribus dans un système d’alliances changeantes pour s’en protéger.

Liittho Vaahvan

Lorsqu’un Liittho Vaahvan est convoqué et suivi, un ennemi commun extérieur aux Maahvitts est généralement désigné par les Tribus vaahvas qui, dans l’idée, doivent s’unir pour lutter contre lui. Dans la pratique, jamais un Littho Vaahvan ne fut convoqué sans que des querelles internes aux tribus n’éclatent et que des raids divers ne soient pratiqués entre les tribus elles-même, ne serait-ce que par méconnaissance de la trêve en cours.

Relations avec Uuroggia

La puissante tribu équestre des Astreife qui dominait le Vahnamaa jusqu’à la Guerre des Marches garantissait la sécurité de la colonie d’Uuroggia par le biais d’une alliance avec la préture coloniale. Après sa déroute lors de la “Dispute des Astreife” à la Bataille de la Passe, elle perdit l’essentiel de son influence et lors de l’Affaire des Trois Vanimirs en 516, un siège sur la ville d’Uuroggia eut même lieu.

Depuis, les tribus du Vahnamaa savent qu’elles peuvent attaquer les marchands et les vaahvas alliés de la colonie dans une relative impunité, sauf lorsque les dialectiers de Léonilde Catalinia s’en mêlent (ce qu’ils ne parviennent qu’assez rarement à faire).

Relations avec Uuvandaar

Les tribus vanhurskas qui habitent Uuvandaar et la région de l’Harigkullen sont vassales de la Nation Adaarionne. Les adaarions entretiennent avec elles des relations généralement très bonnes qui leur assurent la protection des rajavartis (dont certains sont même stationnés à Uuvandaar de manière permanente). Cette protection est relative et si Uuvandaar est une ville plutôt sûre, ce n’est pas le cas du reste de l’Harigkullen.

A Uuvandaar, les vanhurskas ont abrogé la pratique des raids. Pacifistes et marchands avant tout, ils n’en subissent pas moins ceux récurrents des tribus équestres vahnamaates, d’autant plus que les richesses qui transitent sur la Ligne de la Paix sont convoitées. Occasionnellement, les vanhurskas mènent des expéditions punitives contre leurs agresseurs (généralement dans une relative désunion), lesquelles ne se soldent quasiment jamais par de véritables succès.

Relations avec la Confédération zarègue

Les tribus de la Confédération zarègue au sein de la Zaraga entretiennent une position variable au sujet des raids. La tradition étant fortement ancrée régionalement, il arrive que des tribus zarègues en organisent elles-mêmes par exemple sur la Kivie mais c’est un fait plutôt rare, réservé aux périodes difficiles. Les zarègues vivent du commerce avec les régions concernées et sont plutôt la cible de raids des vaahvas (et notamment des sigurites) que des raideurs.

Cibles

Raids internes aux Maahvitts

Les principales cibles des raids vaahvas furent de tout temps les vaahvas eux-mêmes. Dans le Vahnamaa, les tribus équestres nomades ont pour tradition de se lancer dans des raids vers toutes les autres régions des Maahvitts. Auprès des tribus qu’ils rencontrent, ils agissent tantôt en tant que conquérants, pilleurs ou douaniers, tantôt en tant que marchands, diplomates et alliés. Dans le Kinemaar, ces raids sont plutôt concentrés entre de grands villages rivaux. Dans la Zaraga, les tribus sigurites ont pour coutume de mener des raids sur l’ensemble des tribus de la région, qu’elles soient zaraganes ou zarègues. Les tribus de l’Evigt Kylma s’affrontent quant à elle essentiellement pour l’accès à des ressources de première nécessité. Les tribus vanhurskas sont également des cibles récurrentes de ces raids mais ne les pratiquent pas ou très peu.

La préture coloniale d’Uuroggia, ses représentants comme les dialectiers ou les marchands qui s’y rendent sont la cible récurrente de raids d’ampleur variables. La colonie en elle-même n’est cependant pas directement menacée par les raids comme elle le fut par une véritable “armée vaahva” au cours du Siège d’Uuroggia.

Les étrangers qui se rendent dans les Maahvitts en tant que mercenaires comme les sjorovares eyjarskas qui pratiquent les raids eyjarskas dans les Maahvitts ou les adaarions se retrouvent parfois engagés pour participer à ces raids internes. Il est beaucoup plus rare qu’ils participent à des raids dirigés vers les états arbitrés, et ceux qui le font s’exposent à de lourdes sanctions séculières selon les localités ainsi qu’à des peines religieuses comme l’anathème.

Nation Adaarionne

Au sein de la Nation Adaarionne, les régions les plus touchées par les raids vaahvas sont de loin la Kivie et l’Alkupera.

La Kivie en particulier est très touchée par ces raids du fait de son isolement par rapport au reste des Monts adaarions et de sa proximité avec la Zaraga. Au cours de la Guerre des Marches, la région fut même occupée par les vaahvas. L’Alkupera est régulièrement visée, surtout le nord de la région (à l’exception de Svarstak), où il existe de nombreux points de passage vers les Maahvitts tandis que les deux seules passes du sud sont contrôlées par les rajavartis.

Le nord de la Maasydan est aussi parfois frappé par des raids occasionnels. L’Edella est relativement épargnée.

Royaume Central

Dans le Royaume Central, seule la région des Marches est concernée par la menace des raids vaahvas. Si elles étaient plus rares avant la Guerre des Marches, les attaques se sont faites de plus en plus nombreuses lorsque la région était livrée aux exactions des vaahvas puis ensuite lorsque nombre de ces derniers furent empêchés de fuir vers le nord du fait de la libération de la Kivie au cours de l’année de 514.

Royaume d’Eyjarfolk

Dans le Royaume d’Eyjarfolk pourtant situé sur Saari Mytteja et les îles Sodrarna, la menace des raids vaahvas pèse toujours sous la forme des Veturstrid. Ces rares périodes de gel de la mer de Lugnaroa permettent aux raideurs vaahvas (essentiellement des kylmates et des vahnamaates) de se rendre jusque dans le royaume eyjarska pour s’adonner à divers pillages.

Déroulement

Les raids peuvent prendre des formes très différentes selon qu’ils sont pratiqués dans les Monts Adaarions, à l’intérieur même des Maahvitts, le long des fleuves Zaraga (fleuve) ou Hyytelö, voire jusque dans le Royaume d’Eyjarfolk par delà la Lugnaroa gelée.

Les vaahvas sont friands des attaques discrètes et de l’effet de surprise et préfèrent par exemple évoluer à la faveur de la nuit lorsqu’il se rendent dans les territoires patrouillés par les rajavartis, la garde montagnarde ou la Légion royale. Le choix des cibles est aussi particulièrement important et les raideurs ne s’attaquent que rarement à des groupes défendus, escortés ou populeux. Les convois marchands peu protégés sont particulièrement appréciés.

Dans les Maahvitts même, les raids peuvent prendre des formes rituelles, survenir après le délitement des relations avec une autre tribu ou même être précédés de menaces et être annoncés. Ils prennent parfois la forme de guerre ouverte lorsqu’ils dégénèrent mais ne sont alors plus considérés comme des raids classiques.

Durant les raids, les vaahvas pratiquent le meurtre, la mutilation, l’enlèvement, le vol, le pillage. Ils incendient parfois les demeures qu’ils ont volées de sorte à retarder ceux qui voudraient les poursuivre. Leurs prisonniers sont bien souvent réduits en esclavage et vendus à d’autres tribus, à des marchands de la Confédération zarègue, vers Uuroggia...

Réactions

Les raideurs défaits par leurs ennemis sont souvent condamnés à mort (la méthode diffère selon les pratiques régionales), mutilés et ou réduits à l’esclavage. Dans le Royaume Central, les raideurs souvent marqués au fer et réduits en esclavage dans le cadre de la mise au ban.