Royaume Central : Différence entre versions

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Les habitants du Royaume central sont généralement appelés les Capitalin(e)s du nom de leur principale cité cependant, ils sont parfois appelés capitalards de façon péjorative. Plus rarement, on parle aussi de royaux ou de centraux.

Territoire

Carte de l'ancien monde

Le territoire du Royaume Central s'étend sur l'ensemble de l'Aon, d'Albunae où se situe la fameuse Capitale(parfois nommée Sublime Capitale) et sur une partie des Marches (l'est appartenant à la Nation adaarionne.

En outre, une vieille loi datant de la dissolution de l'Empire Central, l'Impériale Autorité, établit que les états provinciaux demeurent sous la coupe du Royaume Central mais possèdent une autonomie relative. Il s'agit du Galdyr, de la Dione, du Roment et de Medeva.
Dans les faits, le Galdyr ne fait presque aucun usage de son autonomie et peut être considéré comme faisant véritablement partie du Royaume. La sitution du Roment, de la Dione et de Medeva est cependant plus complexe, chacune pour des raisons différentes.

Plus anecdotiquement, Fort Lointain est parfois considéré comme appartenant au Royaume.








Lois et Organisation politique

Le Royaume central (ou la Capitale, voire Royaume de la Capitale) s’est construit sur un empire déclinant. Le Roi y détient la totalité des pouvoirs et fonctionne par hérédité (bien que les dynasties ne durent pas depuis la chute de l’Empire). Il est couronné par le Sovitelija de Golvandaar et envoie généralement l’un de ses fils aux phalangistes, s’assurant ainsi du soutien des deux grandes religions. De plus, à son couronnement, il s’assure de l’admiration de ses sujets en visitant l’ensemble des villes de son royaume et visite le conseil valtien où il reçoit une acclamation.

Le Roi est à la tête d’une gigantesque administration bureaucratique chargée d’assurer la bonne marche du Royaume en appliquant ses lois. Cette administration est cependant un royaume de corruption où l’amitié des supérieurs constitue l’une des principales monnaies. Globalement, l’institution sert surtout de bouclier en empêchant les récalcitrants de faire valoir leurs droits, laissant l’application des lois et le contrôle du peuple aux nobles.

Pour l’assister dans sa tâche, on trouve deux autres niveaux de pouvoir. Le premier est celui des gouverneurs de province qu’il désigne et qui disposent de pouvoirs identiques aux siens mais soumis aux lois générales du Royaume. La seule entité n’étant pas sous contrôle direct d’un gouverneur est la Capitale elle-même gérée par la Famille Royale elle-même. Enfin, on trouve le conseil valtien, un héritage de l’empire. Inspiré de l’Assemblée de Golvandaar, il s’agit d’un genre de parlement où sont représentés les nobles. Ceux-ci doivent obtenir un certain nombre de lettres cachetées de nobles et riches notables pour obtenir le droit de présence. Les mandataires s’assemblent ensuite en Ligues. Le but originel a été largement oublié et le Conseil valtien ne sert plus qu’à présenter des revendications officielles au Roi et à fournir aux nobles un lieu où s’affronter au grand jour. A l’heure actuelle, la Ligue d’Aon et la Loyale Ligue (dont est issue le nouveau Roi) dominent après une guerre de succession qui a éliminé leurs adversaires.

Armée

Le Royaume central entretenait une grande armée régulière et permanente à son époque impériale. Avec les divisions entre nobles et la chute de l’Empire, la légion a cependant perdu de sa superbe et a lentement cessé d’exister, les différents régiments se mettant au service des différents nobles lors des guerres internes. Lentement, la légion a décliné.

Aujourd’hui, l’armée capitaline est un rassemblement occasionnel de régiments disparates fidèles aux différents nobles. Ces régiments ont lentement perdu la discipline et la logistique impeccable qui faisait leur force et se sont adaptés aux besoins des nobles devant lesquels ils répondent.

Seule exception pendant longtemps, la flotte impériale (qui ne changea de nom que très récemment) demeura unie et largement bien organisée. Comme beaucoup de choses, cela a évolué après le rachat par les Caroggians d’Indubal et Iona. Les restes de la flotte basée à la Capitale n’est plus que l’ombre d’elle-même mais demeure toujours l’une des flottes militaires les plus capables de tout le continent, parfaitement capable de vaincre la flotte caroggiane, trop dépendante de l’argent, ou les Lig Ocolidiens, trop mal organisés.

Globalement, l’armée capitaline demeure l’une des plus grandes et plus puissantes du continent, même en comparaison avec la férocité et la qualité des guerres nordiques, l’armée motivée et très entrainée Hura ou les innombrables mercenaires que peut lever Caroggia. Unie sous un commandement et motivée, l’armée capitaline est inarrêtable. La plupart du temps, malheureusement, elle est totalement désunie, démotivée, obnubilée par sa grandeur passée et trop occupée à se combattre elle-même au nom de conflits entre nobles capitalins.

Économie

L’économie du Royaume Central est quasiment entièrement centrée autour de la Capitale elle-même qui dispose en abondance de la totalité des marchandises du continent: pierre taillée adaarionne, armement Hura, fourrures nordiques, vins provinciaux, épices de la Dione, etc. Tout peut s’y trouver et s’y échanger si l’on sait à qui s’adresser. L’économie est florissante mais minée par l’omniprésence d’étrangers: Charité et corporations adaarionnes, phalangistes en mission, banquiers et fournisseurs caroggians, nobles propriétaires Hura, etc. Comme dans d’autres domaines, la Capitale est le centre du monde commercial mais celui-ci ne s’organise pas forcément à son profit. Les empires économiques de la Capitale sont d’ailleurs presque entièrement endettés ou impliqués dans de vilaines affaires politiques.

Malgré ce chaos économique, la Capitale compte une belle quantité d’artisans et de commerçants indépendants qui offrent des services allant de la pitoyable mais peu chère qualité à l’excellente qualité. La clientèle y est infidèle et l’on n’éprouve aucun scrupule à acheter du matériel étranger plutôt qu’un produit fait sur place. Rien n’est plus facile. La petite économie fonctionne donc essentiellement à la réputation. On trouve ainsi de nombreux concours. Un bel exemple est celui de la cuisine où de nombreux chefs rivalisent pour se rendre célèbre et attirer la clientèle. Si le système est souvent dynastique, on peut voir de spectaculaires changements dont le célèbre cas du chef Onow, devenu roi culinaire après que l’ancien champion ne rate un plat de façon si désastreuse qu’il mourut d’un parasite géant après y avoir gouté.

En dehors de la Capitale, le Royaume est très urbanisée et l’on trouve dans ces petites villes un commerce assez vivant et des produits de qualité très honnête. Cette richesse reste cependant peu exploitée par les nobles et riches qui se focalisent sur la Capitale.

Société

Les différentes couches de la société de la capitale composent une mosaïque de groupes très différents et à la richesse très inégale sans qu’il n’y ait beaucoup d’évolution.

  • Les plus pauvres sont concentrés autour de la Capitale. Les quartiers déshérités qu’ils occupent sont hantés par des gens issus de toutes les origines et toutes les religions. Beaucoup de paysans d’autres contrées viennent à la Capitale en croyant qu’il est simple d’y faire fortune ou même simplement d’y faire son trou, ils sont vite rattrapés par la réalité des faits. La vie à la Capitale est aussi dure qu’ailleurs, voire pire. Les quartiers pauvres sont réputés pour les conditions de vie extrêmement rudimentaires de ces habitants et pour les violences quotidiennes et impunies. En dehors de la Capitale, la pauvreté reste la même mais adoucie par la petite solidarité des petites villes et villages capitalins. On n’y meurt pas de faim.
  • Les ”Capitalards” rassemblent l’ensemble des Capitalins et des immigrés récents ou anciens vivant décemment à la Capitale. Ce sont des gens qui ont bien intégré la manière dont fonctionne la Capitale et comment s’y débrouiller pour se maintenir à flot. Ils disposent généralement d’un commerce, d’une activité de fonctionnaire royal ou d’une échoppe d’artisanat. Ils sont assez mal vus en raison des comportements parfois cruels qu’ils sont obligés d’adopter pour survivre. Ainsi, un tavernier qui offre des restes aux plus pauvres ou laisse des clients se constituer une ardoise n’a guère de chance d’échapper à la faillite.
  • La plèbe capitaline est l’ensemble du peuple ne vivant pas à la Capitale et n’étant ni pauvre, ni riche. Ils n’ont rien de bien particulier. Leur vie est tranquille et le pire danger qui pèse sur leur vie est le risque de guerres internes au Royaume, de rivalités entre nobles et leurs propres échecs. Ils sont artisans, commerçants, hommes de lettres locaux, fonctionnaires royaux, etc.
  • Les bourgeois constituent un capitalin sur dix si l’on ne prend en compte que les capitalins d’origine. Elle est formée par des petits propriétaires terriens, des marchands qui ont le mieux réussi à la Capitale, des courtisans des nobles, des hauts fonctionnaires royaux, des petits notables locaux, des petits banquiers locaux et autres nantis. Leur vie est facile d’autant plus que le système de noblesse du Royaume Central rend impossible leur élévation sociale à des postes dirigeants. Cette bourgeoisie contrôle cependant les petites villes du Royaume dans la plupart des cas, beaucoup de nobles se contentant d’un contrôle purement symbolique pour se focaliser sur la Capitale.
  • La noblesse est composé de nombreuses familles très anciennes et d’une ribambelle de petits anoblis partisans du Roi dont très peu survivent au changement de monarque. Ils détiennent les plus grandes fortunes, les grands domaines, les postes de gouverneurs de province et les plus grandes dettes. Ces familles ont su imposer leur présence et leur nom auprès de la cour de l’Empereur puis du Roi en possédant un grand pouvoir bien que dans les faits, ils ne se préoccupent guère des terres qui sont sous leur contrôle. Ils vivent isolés de la population capitaline, en représentent une infime minorité et résident dans leur quasi totalité à la Capitale, laissant le soin à la bourgeoisie d’administrer leurs terres.

Peuple

La Capitale elle-même est un gigantesque rassemblement de personnes de diverses origines. Le métissage y est la règle et les Capitalins de souche y forment une rareté. La noblesse, elle, est majoritairement de souche, sauf cas de familles étrangères anoblies qui auraient été suffisamment habile pour survivre à leur bienfaiteur.
Dans le reste du royaume central, la réalité est toute autre. Les petites villes et la campagne ne sont guère célèbres et ne voit presque aucune immigration, tous les aventureux et rêveurs partant pour la Capitale elle-même. De ce fait, la population y est assez homogène, sauf aux frontières où on voit certains mélanges issus de contacts frontaliers.

Traditions

Éducation

L’éducation de la Capitale est très variable. Si les nobles sont capables d’acheter les services de précepteurs caroggians ou adaarions, voire de demander l’enseignement d’immense qualité de l’un de leurs érudits d’élite, la population n’est pas si chanceuse. Les bourgeois peuvent compter sur des précepteurs de qualité très honnête mais le bas peuple se doit d’éduquer lui-même ses enfants ou quémander l’enseignement auprès des moines adaarions et phalangistes.

Loisirs

L’occupation principale des riches Capitalins, durant leur temps libre, et d’assister aux représentations de la Fosse Royale. Cette arène est la plus grande de tout l’ancien monde, son architecture est réputée de Golvandaar à Caroggia, son acoustique est unique. On entend les cris des gladiateurs au dernier rang aussi bien qu’au premier.

Les combats de gladiateurs ont lieu au moins deux fois par semaines, ainsi que les joutes, courses de char, etc... La plupart des participants sont les prisonniers ou parfois les esclaves si la main d’oeuvre vient à manquer. Il existe aussi des professionnels de l'arène. Leur vie est souvent courte mais riche de gloire et d’or. Le plus célèbre d’entre eux fut sans aucun doute Pehlenos Kolarc, un Nordique qui gagna plus de cinquante combats avant de mourir bêtement d’une infection suite à une blessure mal soignée.

Les tavernes de la Capitale ont aussi la réputation d’être des lieux de délices et d’amusements ultimes. (voir spécialités culinaires)

Spécialités culinaires

[WORK IN PROGRESS]

Sciences

La Capitale a la réputation d’être la cité la plus avancée du continent. La réalité est plus complexe. Contrairement à Golvandaar et, dans une moindre mesure, Caroggia, la Capitale n’a pas de communauté de savants ou de tradition d’érudition. Cela se ressent particulièrement au sein de la population qui ne bénéficie pas spécialement des avancées savantes. Elle ne possède pas davantage de grande bibliothèque prestigieuse depuis que celle héritée de l’Empire a été incendiée.

Cependant, la Capitale et sa noblesse a sur attirer de très grands érudits qui ont su se laisser tenter par des promesses de profits sans commune mesure avec ce que Golvandaar ou Caroggia pouvait offrir. C’est ainsi que la Capitale a pu profiter de percées scientifiques majeures: les dirigeables ou la manipulation de la pierre rouge ont été découvert à la Capitale par ces très grands cerveaux. On trouve également à la Capitale un observatoire très perfectionné bien que moins bien situé géographiquement que celui du Mont Adaar.

L’invention typique de la Capitale est un objet coûteux, audacieux, magnifique et dangereux pour son utilisateur. Ainsi, si la Capitale a su construire des dirigeables, ceux-ci ne peuvent être utilisés que par des personnalités excessivement riches. De même, la pierre rouge a amélioré la vie de biens des riches capitalins mais a empiré celle des petites gens qui ont découvert en même temps qu’elle était une drogue particulièrement agréable à l’emploi malgré ses dégâts sur la santé. Son inventeur lui-même a succombé à cette utilisation alternative de son invention.

Religion

La population est croyante et pratiquante. On y trouve à peu près tous les cultes et tous les courants au sein du peuple très multiculturel mais la majorité croit en l’Arbitrio de rite adaarion ou phalangiste. La Capitale elle-même possède à la fois une abbaye et un monastère. Les nobles et le Roi, eux, sont officiellement de rite adaarion depuis l’époque impériale.

Diplomatie

La Capitale a gardé ses méthodes diplomatiques de l’Empire: elle ordonne et n’accepte pas qu’on lui dise non. Cependant, la transition se fait lentement et des nobles ont commencé à traiter les autres peuples avec un peu plus de respect.

  • République Marchande de Caroggia : La Capitale entretient des relations très amicales avec Caroggia, essentiellement à cause du fait que rares sont les familles nobles à ne pas avoir au moins quelques dettes ou affaires avec les Caroggians. Même la famille royale emploie un banquier caroggian. Le peuple, lui, apprécie les marchandises apportées par les marchands caroggians mais déplorent souvent leurs prix élevés.
  • Diaspora Qadjaride: les Qadjarides sont les bienvenus à la Capitale et cela se ressent. Cependant, la raison n’est pas une tolérance particulière mais plutôt le fait qu’aucun noble ne visite les quartiers populaires. Le peuple, lui, est plus ou moins tolérant selon qu’il a l’impression de profiter ou non de leur présence.
  • Golvandaar : Officiellement, Golvandaar et le Royaume central sont alliés. Dans les faits, cependant, le Royaume tente à tout prix d’attirer les penseurs de Golvandaar à la Capitale pour mettre fin à leur dépendance. Le départ de plusieurs grands noms (bien qu’excentriques) vers la Capitale a rendu les Rois très impopulaires à Golvandaar. En dehors de cela, les deux peuples entretiennent des relations commerciales nourries.
  • Huratelon: La Capitale manipule complètement la politique Hura et a, en façade, de bonnes relations avec elle. Dans les faits, les relations entre les deux nations sont désastreuses et la Capitale est très malaimée par le peuple.
  • Lig Ocolide : La Capitale est en guerre totale avec la cité pirate mais ne possède plus les moyens de l’éradiquer comme ce fut le cas dans le passé. Ses dernières attaques n’ont fait que faire s’enfuir les pirates, ceux-ci revenant dés la flotte capitaline repartie.
  • Etats provinciaux: malgré que ces anciennes provinces impériales soient devenues autonomes, le Royaume Central les considère encore comme ses possessions. Le Royaume y est toujours très apprécié et les locaux se coupent les cheveux en quatre pour plaire aux Capitalins de passage.
  • Monastère adaarion : le monastère est lié depuis l'époque Impériale à la couronne capitaline. Le Sovitelija de Golvandaar couronne le roi au nom d’Arbitrio et est donc très courtisé par les nobles capitalins. Ceux-ci savent quelle importance a le Monastère dans la mise en place d'un nouveau Roi et s'achètent souvent les grâces des moines.
  • Nord : Les relations avec le Nord sont désastreuses et la guerre constitue leur état de relations normales. Cependant, il est rare que des forces soient encore mobilisées d’un côté ou de l’autre pour envahir la Zaraga ou les Marches. Du coté du Royaume, le peuple espère toujours voir le Royaume combattre les Nordiques avec vigueur. Le Roi, lui, sait qu’il n’en a plus les moyens.
  • Phalangisme : Le phalangisme est reconnu comme culte officiel dans le Royaume et les relations y sont assez bonne malgré les différents historiques. Certains phalangistes continuent d’espérer voir le Roi se convertir mais celui-ci se contente de leur envoyer un de ses fils parmi eux, par tradition.

Esperiens originaire du Royaume Central