Mariage

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Rôle du mariage

Le mariage a pour but symbolique de consacrer l’amour entre deux personnes et de les unir jusqu’à la fin de leurs jours.

De façon plus pragmatique et technique, le mariage permet surtout d’établir une série de droits et de devoirs entre les mariés, de fixer un statut pour leurs enfants (qui ne seront donc pas des bâtards) et de faciliter la question des héritages.

Considérations et conditions HRP

Un mariage (ou un concubinage) ne peut se faire qu’entre deux personnages adultes sans aucune exception. Ce n’est pas une loi rp ou une tradition, il est donc inutile d’effectuer le moindre rp pouvant suggérer la possibilité inverse.
Le mariage homosexuel est autorisé dans toutes les cultures et religions du jeu et n’est pas sujet à critique, justification ou débat rp.
Le mariage forcé (toujours entre adultes) pour des raisons politiques, économiques ou autres est autorisé mais est considéré comme un rp “sensible”. Un joueur mineur ne peut donc pas se le voir imposer et, dans tous les cas, il est vivement recommandé d’avoir l’accord hrp du joueur forcé pour ce type de rp. Un joueur qui se voit imposé un rp qu’il déteste et qui est aussi permanent et englobant qu’un mariage peut se voir légitimement dégoûté du jeu.
Dans tous les cas, il est demandé aux joueurs effectuant un rp de mariage de le jouer avec bon goût.

Condition du mariage

Généralités

Il est nécessaire pour se marier d’être adulte (environ 18 ans). Il est également nécessaire dans le cas d’un mariage religieux, d’être initié à la foi. Dans certains cas, l’autorisation des parents est souvent requise (systématiquement dans le cadre des familles influentes et puissantes). Enfin, le mariage doit être consenti par chacun des mariés (bien que cet idéal soit parfois sacrifié au nom de sordides considérations politiques ou économiques).

Conditions spécifiques

  • Au sein de la diaspora qadjaride, seuls les phral et phen peuvent se marier. De même, un(e) kharedji ne peut se marier avec un(e) qadjaride que s’il a obtenu le statut de dosat.
  • Au sein des tribus vaahvas, un oberorbara ne peut se marier qu’avec l’autorisation expresse du chef de tribu et du chef de clan.
  • Au sein du Royaume Central, il est courant qu’un petit pot de vin doive être payé au fonctionnaire chargé d’acter le mariage au nom de “frais divers”.

Types de mariage et déroulement

Mariage civil

Le mariage civil tel qu’il a lieu dans le Royaume Central est relativement simple. Les futurs mariés se rendent auprès d’une personne autorisée par la loi à conclure des mariages et concluent ensemble un contrat de mariage réglant leurs obligations mutuelles et des ajouts choisis par les futurs mariés. Le contrat est alors signé et (théoriquement) enregistré. Un serment est prononcé et le mariage est conclu. Des festivités peuvent avoir lieu ensuite mais à l’initiative des mariés.

Mariage monachiste

Le mariage monachiste se définit comme étant les vœux de deux personnes de se montrer fidèles dans l’amour et solidaires dans l’exercice de l’éducation et de la foi. Cependant, son objectif le plus sacré est celui de la création d’une nouvelle famille. Au sein du culte d’Arbitrio de rite adaarion, il n’est pas envisageable pour un couple d’avoir un enfant sans s’être prouvé leur stabilité en se disant leurs vœux au monastère (la doctrine religieuse n’imaginant de toute façon pas possible que des relations charnelles ait lieu avant le mariage).

La cérémonie

La cérémonie du mariage monachiste est l’une des rares cérémonies qui ne se réalise pas à l’intérieur du monastère mais de nuit et à l’extérieur, sous le regard d’Arbitrio. En cas de Nivôse, de grands feux de joie sont allumés afin d’éviter que l’assistance n’ait trop froid.
Les futurs mariés sont agenouillés, regardent vers le ciel et sont vêtus d’une longue cape bleue et blanche sur laquelle sont brodées des décorations en forme d’étoile.
Le religieux se place entre le couple, légèrement en retrait, lève les mains vers le ciel et commence une Oppittunti.
Cet Oppittunti se veut bref mais doit impérativement toucher les thèmes de la fidélité, de l’amour et de la sacralité de la famille.
Une fois la leçon terminée, le moine donne aux deux membres du couple une étoile en terre cuite souvent peinte ou décorée (ou en verre pour les plus riches). Ces derniers vont prendre la parole chacun à leur tour pour déclarer leur amour tout en restant à genoux et en prenant soin de lever l’étoile vers le ciel ainsi que de prononcer des voeux. Il se peut que durant cette prise de parole, les époux s’échangent une babiole (anneau, collier, etc) mais cette action est purement facultative et relève uniquement de la volonté du couple et du moine en charge de la cérémonie. Une fois les vœux prononcés par les deux parties, le religieux se replace entre le couple et récite à son tour, avec tous les invités présents, la strophe qui conclut la cérémonie. Après de longs applaudissements, un banquet et une fête ont lieu tout au long de la nuit. A l’issue du mariage, un autel familial devra également être fabriqué.

Serment monachiste

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Au devant d’Arbitrio, je fais le serment
D’épauler ma famille, de m’engager dûment
À sa félicité et je serai présent
Pour Arbitrio, mon épouse et mes enfants.

Au devant d’Arbitrio, je fais le serment
D’épauler ma famille, de m’engager dûment
À sa félicité et je serai présent
Pour Arbitrio, mon époux et mes enfants.

Devant Arbitrio, ils ont fait le serment
D’épauler leur famille, de s’engager dûment
À sa félicité et ils seront présents
Pour Arbitrio, leur époux et leurs enfants.

Mariage phalangiste

Le mariage phalangiste se définit comme étant un serment inaliénable entre deux personnes qui se jurent fidélité et unité dans la foi, le devoir et l’amour. Il témoigne des liens inébranlables entre deux personnes mais aussi de leur engagement à se soutenir l’un l’autre durant leurs jours de souffrance et leurs jours de vieillesse.

Cérémonie

La cérémonie de mariage phalangiste se déroule au sein de la salle de prière en présence des moines, des deux futurs mariés et de quatre témoins ainsi des proches des futurs mariés. Tous se mettent en cercle autour des mariés, les témoins aux cotés du moine présidant la cérémonie. Celui-ci récite dans la langue des mariés un sermon spécifique au mariage. Les mariés devront signifier leur accord devant Arbitrio en récitant une courte phrase puis en buvant tous deux un verre de vin issu d’une Jugalitas qu’ils auront préalablement apportée.
Le mariage est scellé par le moine une fois que les deux mariés ont fini leur verre laissant place aux réjouissances.

Serment phalangiste

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Le temps de la Loi était venu

Celui des paroles et des langages
De l’homme intelligent, de la femme avisée
De l’Union sacrée, une Union inscrite

Un nom s’inscrivit sur l’Union
Le temps du mariage était venu
De la femme passionnée, de l’homme dévoué
De l’Union heureuse, une Union fidèle

Le temps d’aujourd’hui, est celui de demain
L’Union célébrée, ne peut être brisée
C’est un chemin qui se dévoile
Un sentier sans fin, veillé par le Créateur
Arbitrio, silencieux, observe. Il jugera.

Mariage iconodoule

Le mariage iconodoule est particulièrement informel et est principalement centré sur l’idée de publicité de l’union de deux amants qui se déclarent au vu et au su de tous, y compris d’Arbitrio et des Images faisant intercession auprès de lui.

Cérémonie

La cérémonie iconodoule a lieu au sein d’un espace ouvert de la communauté. Avant la cérémonie, chacun des futurs conjoints doit choisir une Image qui sera son témoin de mariage.

On prépare un banc ou un fauteuil pour chacun des mariés ainsi que pour leur Image qui sont tous les quatre placés sur une estrade. Lorsque la cérémonie commence, les deux futurs mariés s’installent sur leur chaise. L’assistance se réunit alors autour d’eux. A tour de rôle, les invités (ou une sélection s’ils sont trop nombreux) doivent raconter leur opinion des futurs mariés et de leur mariage ainsi que la façon dont ils ont découvert leur amour. Ce discours est souvent caustique, taquin et parfois plein de sous-entendus coquins mais il est rarement toléré qu’il soit insultant. Chaque discours est considéré comme étant directement répété à Arbitrio par le témoignage des Images présentes.

Après le passage des invités, les deux mariés doivent expliquer à l’autre l’amour qu’ils éprouvent pour eux, soulignant les éléments importants par la formule “qu’Arbitrio et {Image choisie pour témoin} m’en soient témoins”. A l’issue de ces deux discours, un baiser est échangé entre les mariés. Un banquet et des festivités comment alors.

Mariage qadjaride : l’Insurat

Le mariage qadjaride peut avoir lieu entre personnes d’un même clan mais a traditionnellement le plus souvent lieu entre membres de clans différents afin de diminuer les risques de consanguinité. Un conjoint doit alors rejoindre le clan de son conjoint qui, en retour, fait un cadeau conséquent au clan en reconnaissance de la lourde perte que constitue le départ d’un phral ou d’une phen. Cette règle ne s’applique pas dans le cas d’un mariage avec un kharedji qui doit, lui, mériter la confiance du clan et obtenir le statut de dosat.

Le mariage qadjaride a, en dehors de ce rôle, relativement peu de conséquence au quotidien puisque la diaspora qadjaride ne donne que peu d’importance à l’idée de famille au profit du clan et de son esprit communautaire.

Le mariage qadjaride implique un idéal de fidélité ainsi que de respect, de confiance et d’assistance entre époux. Ils doivent aussi s’engager à agir conjointement pour le bénéfice du clan entier, ainsi que de privilégier tous leurs phrals et non de se favoriser l’un et l’autre.

Cérémonie

Afin de se marier, les deux amants doivent avoir le consentement de tout le clan, qui décidera la date du mariage, en fonction des ressources que celui ci possède. Une fois le mariage annoncé, chaque Qadjaride du clan fournit un morceau de tissu au couturier du clan afin que celui ci confectionne une tenue pour chacun des deux mariés, avec les morceaux de tissus de tous les membres du clan.

Avant le mariage, un grand bain commun est organisé avec tous les membres du clan, afin de se purifier avant la cérémonie. Pour cette raison, les mariages ont généralement lieu près d’une rivière, de la mer ou d’un lac afin que le bain puisse avoir lieu.

Le bain commun passé et une fois qu'il fait nuit, les deux Qadjarides se présentent devant le Telesmbod (ou à défaut, le Rais ou un individu reconnu comme sensible au Souffle), qui se chargera d'unifier le Souffle des deux Qadjarides. Une fois que les deux Qadjarides sont mariés, les vêtements fait à partir de morceaux de tissu des autres Phrals sont offerts en offrande afin que les mariés puissent jouir de la bénédiction des Ancêtres. Il n'est pas rare que les nouveaux époux offrent d'autre objets en offrande, il s'agira alors d'objets avec une forte valeur sentimentale.

Après la cérémonie religieuse, a lieu un grand banquet mêlant nourriture et musique Qadjaride et au cours duquel on consomme le madyam.

Mariage du culte des déesses des sept mers

Demande en mariage

Si la demande en mariage est traditionnelle dans le Vahnamaa, avec une interrogation au partenaire pour savoir s’il souhaite se marier, la Zaraga accentue sur le faste, avec, en plus de la demande, des cadeaux. Évidemment, si l’autre refuse, il garde tout de même les cadeaux. Dans le Kinemaar ou dans l’Evigt Kylma, la tradition est encore très ancestrale. Celui ou celle qui désire demander l’autre en mariage doit trouver une offrande particulière, nommée la Raëtani. Mais ce qui compte, ce n’est pas la valeur de l’objet, mais toute l’aventure derrière qu’il y a eu pour l’obtenir. Que ce soit une pierre précieuse récupérée au fin fond d’une mine ou de la tête d’un prédateur en trophée, plus la personne s’est donnée au mal, plus il prouve son amour pour la personne. De même pour les artisans, la Raëtani peut être un produit de haute confection. Certains forgerons préparent des armes ou des bijoux qui peuvent leur prendre jusqu’à six mois de travail. Dans les cas rares, la personne peut offrir un service. Cela s’est déjà vu dans le Kinemaar pour des vengeances.

Cérémonie

Lorsqu’un mariage se déroule dans la même tribu, la famille du marié ou de la mariée les préparent et les habillent. Si le mariage se déroule entre deux tribus, c’est la tribu entière qui aide à la préparation du marié ou de la mariée.

Dans le Kinemaar, les mariés prêtent serment avec une partie des jambes dans l’eau. Le thrall s’occupe de trouver une source d’eau assez profonde et leur demande de jurer en ce lieu. Les mariés doivent avoir, chacun, une couture de couleur bleu. Peu importe si c’est une écharpe, un manteau ou un chapeau, du moment que la couleur est présente, mais la plupart du temps, il s’agit d’une écharpe.

Dans la Zaraga ou le Vahnamaa, les mariés prêtent serment en buvant dans le même verre un liquide qui sera au choix des thralls. Majoritairement, il s’agit soit de vin, soit de bière, soit de jus de fruit. Une fois fait, le thrall verse un peu d’eau de mer ou de l’eau sacré sur les cheveux des deux mariés.

Dans l’Evigt Kylma, la tradition ancienne demande au thrall d’appliquer une coupure sur une main à chaque marié. Néanmoins, à cause des risques sanitaires, la pratique est presque abandonnée. De fait, comme les Kylmates ne font jamais les choses à moitié, les deux mariés sont plongés délicatement (sauf la tête) dans de l’eau gelée après avoir juré. Un tel exercice peut s’avérer dangereux pour les sudistes, mais le corps des kylmates étant habitué aux températures basses, la cérémonie se passe bien, tant que la plongée ne dure pas plus d’une minute.

Festivités

Le mariage est considéré comme un événement en présence de Sinine. Ainsi, la dévotion et l’amusement de tous témoignent du soutien des autres pour le nouveau couple. Il est de bon ton de penser que plus un mariage est festif, plus Sinine sera heureuse. D’ailleurs, il existe dans toutes les tribus une statue d’environ 95 kilogrammes, représentant Sinine et qui est utilisée pour les mariages. Son nom n’a aucune originalité, puisque les vaahvas l’appelle “la Sinine”. En effet, la statue est placée à la table, entre les mariés, comme si Sinine était une invitée. De fait, tous les efforts sont appliqués pour Sinine, afin qu’elle bénisse le couple par la suite.

Deux pratiques sont très connues dans les Maahvitts, la première étant le chant et la danse, exercés le long des festivités, et la deuxième est simplement la durée. Il est de superstition de croire que plus un mariage est long, plus Sinine est ravie. Ainsi, il n’est pas anormal de voir des fêtes durer jusqu’à 30 heures de suite. Enfin, devant la statue de Sinine, des offrandes sont déposées pendant des festivités pour honorer le couple et les déesses. A la fin, le couple récupère les offrandes qu’il place dans un coffret. Ces cadeaux doivent rester à l’intérieur et ne doivent jamais être revendus ou utilisés dans une valeur marchande ou d’échange.

A la fin, le chef de clan ou le chef de tribu offre un logement au couple, sous la bénédiction du thrall.

Traditions spécifiques

Ces listes ne sont pas exhaustives et pourront évoluer avec l’approfondissement du background.

Traditions nationales

  • Canatan: il est de tradition que des animaux soient rôtis à la broche et servis au banquet par rapport à de la simple viande préparée. Si au moins un des époux est capable de tirer à l’arc, il est courant qu’ils amusent les invités en effectuant un tir à quatre mains.
  • Grande Huratelon: le sprave ou le graf sont généralement présents à la cérémonie ou s’y font représenter. Ils exigent souvent qu’un serment d’allégeance et d’éducation des enfants dans l’obéissance et la fidélité à leur pouvoir soit prononcer par les jeunes époux. De plus, les époux doivent traditionnellement porter sur eux de la verveine jusqu’au mariage et ce, dés qu’ils ont annoncé publiquement leur mariage. Les mariés s’échangent également un bouquet dont la composition signifie les sentiments qu’ils se portent l’un à l’autre.
  • Lig Ocolide: une bouteille de bon rhum est souvent offerte aux mariés et est conservée jusqu’à ce que leur premier enfant devienne adulte. La bouteille est alors débouchée et bue en famille. Une insulte parfois faite aux mariés est de leur offrir un mauvais rhum qui vieillira mal, insulte qui ne peut être découverte que près de deux décennies plus tard au plus tôt. Mais il arrive souvent que le rhum ne soit pas suffisamment bon pour le rester jusque là de toute façon.
  • Manarades: les discours des invités lors de la cérémonie de mariage se font traditionnellement par ordre de naissance, les plus âgés s’exprimant les premiers.
  • Nation adaarionne: il est de tradition de souhaiter bonne chance aux mariés en s’écriant “hyva tahdisto”. Ce souhait est généralement prononcé à de multiples reprises tout au long du mariage. Parfois, il arrive que l'on ajoute un « kippis » au souhait de chance initial, et il est alors de coutume que tous les invités avalent une gorgée d'alcool. S'il est occasionnellement toléré que les enfants remplacent la traditionnelle bière par du jus de fruit, il est cependant très mal vu qu'un adulte se défausse à la pratique, et il est communément admis que la malchance le frappera en réponse à l'offense infligée à l'hôte. La malchance est de temps en temps un peu aidée par les amis de l'hôte insulté.

Traditions régionales

  • Aon: il est considéré de bon ton d’offrir aux mariés un jeune chiot qui pourra jouer un rôle de gardien et de compagnon de jeu de leurs enfants.
  • Vellabria: certains au sein de la Vellabria (en dehors de la ville de Caroggia) achètent un verre de bonne qualité tenençonne et généralement richement orné si ils peuvent se le permettre. Les époux boivent dans ce même verre avant de le briser. Si le verre était de mauvaise qualité ou si l’un se blesse en brisant le verre, on considère que la chance ne sera pas avec les mariés.

Traditions locales (villes)

  • Caroggia: il est courant à Caroggia au sein des classes moyennes et aisées de faire réaliser un bijou onéreux. Le responsable de la cérémonie leur demande alors à chacun de choisir “le bijou ou l’époux(se)?” dans l’hilarité de convenance de la salle. Le bijou est alors fendu en deux et soudé à un collier, constituant alors leur alliance. Il arrive cependant parfois qu’un des époux prenne le bijou et rompe ainsi le mariage, ce qui constitue la hantise de tout(e) fiancé(e).

Autres cas spécifiques

Superstitions ayant lien avec le mariage

Ces listes ne sont pas exhaustives et pourront évoluer avec l’approfondissement du background.

Superstitions générales

  • Au sein du mariage monachiste, le temps qu’il fait est souvent sujet à interprétation superstitieuse. La superstition raconte que si il pleut ou neige durant le mariage, le couple sera très fertile. En revanche si il vente très fort ou si il grêle, cela signifie que le couple aura des difficultés pour enfanter. Une autre superstition raconte que si l’un des conjoint effectue une maladresse en faisant tomber l’étoile ou en la brisant, le malheur frappera la famille sur plusieurs générations. L'apparition d’une étoile filante durant la cérémonie est synonyme de bonheur, de richesse et de réussite pour la future famille. Ces superstitions ne sont cependant pas reconnues religieusement.
  • Au sein du mariage phalangiste, la qualité du vin de la Jugalitas est souvent considérée comme un signe de la prospérité du mariage. De plus, si l’un des conjoints ne termine pas complètement son verre, certains considèrent que c’est un signe qu’il sera infidèle. Plus d’un conjoint sont ainsi particulièrement attentifs à ce détail et il arrive parfois que certains mariés fassent une scène pour ce détail et exigent que la coupe finissent presque sèche.

Superstitions spécifiques

Superstitions nationales

  • République marchande de Caroggia: les superstitions caroggiannes existent en nombre concernant le mariage. Ainsi, si la robe de la mariée est abîmée ou tachée, c’est un signe que le mariage ne demeurera pas heureux longtemps. On peut généralement conjurer le sort en offrant une tournée de boissons à tous. De même, briser une bouteille de vin ou d’autres alcools lors de son mariage signifie que l’on mourra en ayant soif (certains vont jusqu’à dire que ce sera la soif qui causera la mort). Avaler une cuillère de sel permettrait de conjurer le sort. Beaucoup aiment à considérer que la cuillère doit être particulièrement grosse pour jouer un tour aux plus superstitieux. Une légende voudrait qu’un jour, un individu soit parvenu à convaincre son ami d’avaler une louche de sel.

Superstitions régionales

Superstitions locales (villes et villages)

Autres cas spécifiques

Superstitions liées au mariage du Culte des Sept

  • Il est de notoriété commune que Sinine a horreur de la violence. Ainsi, les bagarres ou les duels pendant un mariage sont sévèrement proscrits. De même, les thralls limitent la diffusion d’alcool pendant les mariages pour éviter ce genre de problème. Si une bagarre a lieu tout de même, les acteurs sont insultés publiquement, que ce soit par le thrall ou par les autres vaahvas, avant d’être jetés hors de la tribu pendant une période de deux jours. A la suite de cela, le thrall décidera de ce qu’ils devront accomplir pour s’excuser envers Sinine.
  • La présence de pluie pendant un mariage est un bon signe, puisque c’est traduit comme une bénédiction de Sinine. A l’inverse, la brume est un signe funeste. L’orage signale que l’un des deux mariés n’est pas honnête sur son engagement.
  • Les mariages se font souvent en Floréal ou Thermidor, sauf dans la Zaraga. En effet, les repas étant principalement composés de fruits et légumes, ce sont les meilleures périodes. Brumaire est évitée, à cause de la brume. Le sacrifice d’animaux pour avoir de la viande est possiblement mal vu par Sinine (idée encore incertaine chez les thralls).
  • Certains guerriers cessent leur activité le jour de leur mariage, comme cadeau à Sinine. Cela s’applique particulièrement dans le Kinemaar.

Polygamie et polyandrie

La polygamie et la polyandrie ne sont pas autorisés sur le continent.

Mariage mixte

La question des mariages mixtes, c’est-à-dire entre personnes issues de milieux différents est une question importante sur le continent. Le principal obstacle à l’union de deux personnes est ainsi souvent la religion qui régule le mariage au-delà des questions affectives, politiques ou juridiques. On parle de mariage dispar ou de mariage avec disparité de culte entre religions différentes et de mariage mixte entre courants d’une même religion.

Absence de mariage religieux

Un phénomène courant est que deux personnes se marient de façon symbolique, sans cérémonie religieuse. C’est possible dans les contrées qui ont des lois de mariage laïque (comme le Royaume Central et le Canatan), dans celles qui n’ont pas de religion organisée (comme Lig Ocolide et les manarades), dans celles qui n’ont pas de telle loi si la communauté tolère ce qui est un concubinage ou encore en s’exilant et en feignant avoir conclu un mariage auprès de la communauté d’accueil. Dans ce dernier cas, il est en effet rare que des gens s’intéressent ou s’inquiètent de la légalité d’un mariage de gens venus de loin puisque cela impliquerait de mener de coûteuses et longues enquêtes dans leur contrée d’origine.

Mariage religieux unique

Il est possible d’effectuer un mariage religieux selon la tradition religieuse de l’un des deux conjoints et ce, sans conversion de l’autre conjoint. Ce type de mariage est souvent toléré sous condition au cas par cas en fonction des religieux présents et qui acceptent d’effectuer la cérémonie. Les grandes religions du continent ont pour principe général que ce type de mariage est tout à fait possible tant que les enfants sont élevés dans la foi de leur religion. Ce type de mariage peut parfois être invalidé par des ennemis des amoureux ou des croyants radicaux en utilisant l’argument de la religion du conjoint. Ce type de mariage dépend donc en bonne partie du bon vouloir des religieux locaux.

Une méthode courante pour éviter les conflits lors d’une telle cérémonie est que le conjoint de l’autre religion soit absent de la cérémonie religieuse en elle-même. Cette même technique est aussi utilisée par certains croyants en secret afin d’éviter de froisser leur conjoint ou les proches de celui-ci tout en se mettant “en règle” aux yeux de leur propre religion.

Double mariage religieux

Toléré de façon normale dans le cadre du culte d’Arbitrio, le double mariage religieux consiste à effectuer deux mariages pour être marié selon les rites de chacun des deux conjoints. Ce type de mariage est souvent assez aisé à faire admettre mais peut avoir une certaine complexité
Si les deux conjoints ne sont pas membres du même groupe religieux (par exemple un qadjaride et un monachiste), cette solution est plus complexe mais pas impossible. Elle implique la tolérance des religieux et des croyants des deux cultes et peut présenter de nombreuses difficultés légales et sociales.

Conversion d’un des conjoints

Possible uniquement dans le cas du culte d’Arbitrio (les culte qadjaride et culte des déesses des sept mers n’acceptant pas les conversions), la conversion d’un des conjoints supprime tout obstacle religieux à la conclusion du mariage. Il n’est pas rare que certains effectuent une conversion pour la forme et éviter les problèmes tout en conservant leurs propres convictions.

Concubinage

La dernière solution au problème du mariage religieux est de tout simplement ne pas se marier. C’est une décision difficile puisqu’elle implique souvent des complications légales (héritage, taxation, droits du conjoint, etc) mais aussi sociales puisque certaines sociétés ou personnes tolèrent mal le concubinage. De plus, les enfants issus d’une telle union doivent être reconnus et adoptés et pourront subir toute leur vie le stigmate d’être des “bâtards”.

Fin du mariage

Divorce

Le divorce est la dissolution d’un mariage mais, contrairement à l’annulation, n’annule pas le fait que deux individus ont été mariés. Leur union a existé mais a cessé et leur mariage ne produit plus aucun effet.
Le divorce n'est pas admis religieusement. Il est cependant permis par l'Ordonnance au sein du Royaume Central s’il y a faute (ou après versement d'un pot de vin) et ne pose pas de problème au sein de Lig Ocolide. Au sein de la Grande Huratelon, le divorce est parfois possible pour les individus puissants avec l'autorisation d'Huratelon et d'Odense. Il est rigoureusement interdit au sein des Tribus Vaahvas, du Canatan, de la Nation adaarionne et de la République marchande de Caroggia. Chez les Qadjarides, le mariage et le divorce ont relativement peu de conséquence puisque la diaspora qadjaride ne donne que peu d’importance à l’idée de famille au profit du clan et de son esprit communautaire.

Le remariage religieux n'est pas admis pour les divorcés.

Séparation

La séparation sans divorce qui consiste à ce que les deux époux vivent séparément mais restent mariés d’un point de vue religieux et légal. Toutes les obligations du mariage continuent de s’appliquer. Elle est généralement admise partout sauf au sein de la Nation adaarionne.

Annulation

Une annulation de mariage est la dissolution d’un mariage mais, à la différence du divorce, il est considéré comme n’ayant jamais eu lieu.
Il est possible de faire religieusement annuler un mariage au sein du culte d'Arbitrio quelque soit le courant, si l'on établit l'existence d'un lien de sang entre les époux, s’il y a stérilité et refus d'adoption, si un époux a abandonné la foi arbitrée, si le conjoint a été réduit en esclavage, si de sérieux abus conjugaux ont été commis ou encore si il y a eu tentative de meurtre. Le mariage est considéré comme n'ayant jamais eu lieu.

Chez les vaahvas, si une personne devient oberorbara, son mariage est automatiquement considéré comme annulé. Cette automaticité n’a cependant pas lieu si le mariage normalement invalide a été autorisé et toléré et n’a lieu que sur demande.

Veuvage

Le veuvage est la fin du mariage causé par la mort d’un des conjoints. Les veufs sont libres de se remarier sans conditions dans toutes les cultures et religions du continent.


Divorce au sein du Culte des Sept

Signification et humiliation

Le divorce est nécessaire dans la société, mais très mal perçu. Les thralls n’hésitent pas à humilier les divorcés sur plusieurs mois et leur rappellent constamment l’erreur qu’ils ont fait en se mariant trop tôt ou sans assez de certitude. Le nom de “kraneks” est utilisé pour eux (littéralement “gros con” ou “abrutis”). En effet, les deux anciens mariés vont quand même briser un serment fait devant les déesses. Pour les thralls et les autres vaahvas, cela peut laisser présager du malheur, pas seulement sur les anciens mariés, mais sur tout un clan ou une tribu (car tout le monde a festoyé pendant ce mariage). Ainsi, le mépris est un moyen de se distancier de l’acte et du sort des divorcés.

Cérémonie

Contrairement au mariage, le divorce se fait en privé, mais toujours devant la statue de Sinine. Les anciens mariés sont présents, avec le thrall, le chef de clan et le chef de la tribu. Après avoir demandé le divorce, le couple est giflé, par les trois personnes. Une fois les coups donnés, le divorce est prononcé et acté. Le thrall va donner les sanctions, dont deux sont toujours certaines :

  • L’impossibilité de se marier pendant cinq ans.
  • L’humiliation publique pendant deux mois en portant le nom de kraneks.
  • L’impossibilité de fréquenter un ou une amant(e), donc la chasteté, pendant 2 ans.

Les trois sanctions peuvent être évitées par un vaahva s’il décide de partir en pèlerinage dans un lieu choisi par le thrall. Si les deux vaahvas ne respectent pas leur sanction, ils risquent la castration ou l’exclusion de la tribu.