Monastère adaarion : Différence entre versions

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Le [[Valtuusto]], ou conseil des sages, est la plus grande autorité de la Foi adaarionne, possédant tout pouvoir sur son organisation, sa gestion, sa doctrine interne (bien que le [[Valtuusto]] ne défie jamais les choix du [[Tribunal de Roskilde]]) et sa politique. De plus, le [[Valtuusto]] s'occupe couramment de politique adaarionne en accord avec l'[[Assemblée de Golvandaar]] où il siège. Il est également la seule et unique entité qui a connaissance de l'existence du [[Puhtaus]].<br><br>
 
Le [[Valtuusto]], ou conseil des sages, est la plus grande autorité de la Foi adaarionne, possédant tout pouvoir sur son organisation, sa gestion, sa doctrine interne (bien que le [[Valtuusto]] ne défie jamais les choix du [[Tribunal de Roskilde]]) et sa politique. De plus, le [[Valtuusto]] s'occupe couramment de politique adaarionne en accord avec l'[[Assemblée de Golvandaar]] où il siège. Il est également la seule et unique entité qui a connaissance de l'existence du [[Puhtaus]].<br><br>

Version du 2 mai 2013 à 00:45

Le Monastère adaarion est l'organisation religieuse à l'origine du monachisme, le principal culte du continent et le principal courant dédié à Arbitrio suivi du phalangisme.

Territoire et influence

Le culte d'Arbitrio de rite adaarion est la principale religion du continent, suivie de près par le rite phalangiste et le polythéisme nordique. Son influence est notamment visible par la multitude de monastères éparpillés sur tout le Vieux Monde.

Les moines adaarions ont une grande influence sur les affaires du Vieux Continent. Ainsi, la Nation adaarionne toute entière est, de facto, soumise à leur autorité bien que les corporations et, dans une moindre mesure, la noblesse les modèrent via la collaboration des ordres. Le Monastère y est grandement respecté par l'ensemble de la population qui profite de la charité organisée celui-ci.
Le Sovitelija est également responsable du couronnement religieux du Roi dont il consacre la légitimité. Le Monastère est donc très courtisé par tous ceux qui possèdent des ambitions royales ainsi que leurs partisans. La population, elle, est très respectueuse de l'institution mais moins qu'à Golvandaar.
Dans le Nord, bien que plusieurs clans nordiques frontaliers se soient convertis à la religion et à la culture adaarionne (la petite ville d'Uuvandaar a même fait le choix de laisser toutes les décisions aux moines locaux), le Monastère est très peu respecté par la population locale et est considéré comme une institution faible et désireuse de faire main basse sur le Nord. Les moines y sont très peu appréciés et rares sont les chefs nordiques à accepter le dialogue avec eux.
En Grande Huratelon, l'influence du Monastère est presque nulle en raison de la domination totale de l’Ordre phalangiste sur son territoire d'origine.
Dans le Sud, sur l'archipel ocolidien, dans les états provinciaux et au sein de la République marchande, le Monastère est moins influent et moins présents mais reste une force avec laquelle il faut compter.

Structure

L'aile politique

Le Sovitelija

Le Sovitelija est la plus puissante figure de la Foi adaarionne et est, de facto, le chef politique de la Nation adaarionne.
Il est le “médiateur” du Valtuusto. Légalement, il possède les pouvoirs suivants bien que dans les faits, les Sovitelija ont historiquement eu beaucoup plus de pouvoir :

  • Il couronne le Roi du Royaume Central (anciennement l'Empereur) et, théoriquement, tout dirigeant qui souhaiterait s'offrir une légitimité du même genre.
  • Il a le droit d'agir diplomatiquement au nom du Valtuusto et de la Foi adaarionne.
  • Il préside le Valtuusto, contrôlant son ordre du jour, le droit à la parole et en signe les décisions. Il joue également un important rôle dans la composition du Valtuusto, notamment en pouvant proposant des candidats.
  • Il est responsable au quotidien du Puhtaus, avec l'Ohjaja. C'est lui qui répond aux questions du Valtuusto à ce sujet et tient ses membres informés.

Le Sovitelija est élu par le Valtuusto. Généralement, le conseil choisit un personnage consensuel, modéré et peu ambitieux. Mais l’histoire a démontré qu’ils étaient également capable d’élire des personnages plus haut en couleur, convenant mieux aux défis de l’époque. Cette capacité d’adaptation accoucha du meilleur comme du pire : d’Ulric Puristi à Synalmak.
Il est à noter que le Valtuusto peut destituer le Sovitelija par un vote mais historiquement, c’est un fait excessivement rare (Synalmak est l’exemple emblématique).

Le Valtuusto

Le Valtuusto, ou conseil des sages, est la plus grande autorité de la Foi adaarionne, possédant tout pouvoir sur son organisation, sa gestion, sa doctrine interne (bien que le Valtuusto ne défie jamais les choix du Tribunal de Roskilde) et sa politique. De plus, le Valtuusto s'occupe couramment de politique adaarionne en accord avec l'Assemblée de Golvandaar où il siège. Il est également la seule et unique entité qui a connaissance de l'existence du Puhtaus.

Les Sages se choisissent librement. Le Valtuusto peut donc être très restreint ou extrêmement large à certaines périodes. Actuellement, sa taille est relativement modérée.

Si les Sages sont généralement seulement « simples » moines de Golvandaar, certains possèdent également certaines responsabilités ou un rôle bien spécifique de façon obligatoire quelque soit l'époque. C'est le cas de :

  • L'ambassadeur phalangiste qui représente diplomatiquement l’Ordre phalangiste auprès du Valtuusto mais possède dans les faits les mêmes droits que les Sages adaarions. Selon le contexte historique, il est plus ou moins influent.
  • L'Ohjaja du Puhtaus qui organise et gère le Puhtaus sous la houlette du Sovitelija. Son identité reste cependant tout à fait secrète au sein même du Valtuusto. Les rumeurs sur son identité est d'ailleurs un grand enjeu de politique interne. Cela donna parfois lieux à de véritables Vaudeville avec parfois la complicité de l'Ohjaja lui-même qui répandait des rumeurs ou se montrait le plus grand critique de ses propres actions.
  • L’Arkistolija de Castel-Roc (“maître-archiviste”), moine chargé de tenir la bibliothèque fondamentale. Il joue souvent le rôle d'expert pour le Conseil, l'alimentant en lectures adéquates pour chaque débat.
  • L’Esitelija (“rapporteur”) roskildois, moine chargé d'informer le Conseil de tout ce que produit le Tribunal de Roskilde. Prêtant serment directement au Concordat, il joue également souvent un rôle d'expert en droit au sein du Conseil.
  • L’Aarrelija (“trésorier”) qui a la charge difficile de tenir, lier et archiver la comptabilité générale. Censé fournir au Conseil l'expertise financière, le détenteur de ce titre n'a historiquement participé en personne au Conseil que sept fois, se faisant toujours représenter. Cela a mené au dicton : « les sages pensent à l'argent mais n'en parlent pas ».

Le Valtuusto, depuis de longues décennies, invite également en son sein diverses personnes lorsqu'ils traitent d'affaires adaarionnes : érudits de Golvandaar, maîtres de corporations, quelques rares nobles adaarions, etc. La Corporation de la Pierre, l'une des plus importantes de tout Golvandaar, y est représenté de façon ininterrompue depuis près d'un siècle.

Le tribunal de Roskilde

Voir article détaillé

L'aile militante

Le Puhtaus

Attention : cette section touche un domaine à laquelle 99% des personnages ne pourront posséder d’informations. Il est interdit d’en faire mention à moins que vous n’ayez un rp qui ne l’explique (demandez au maitre du background pour savoir si vous pouvez).

Le Puhtaus constitue une institution secrète du Monastère. Elle est extrêmement limitée dans son nombre et a jusqu'ici réussi à maintenir son secret, surtout au monastère de Golvandaar lui-même où rompre le silence signifie condamner son avenir monastique.

Le Puhtaus fut fondé par la Grande Nurmi après le désastre causé par Synalmak et ses sbires. Son objectif premier fut de purifier le Monastère de tous les partisans de Synalmak. Cette action fut particulièrement violente mais demeura discrète afin de permettre à la Grande Nurmi d'afficher une image d'un monastère parfaitement unanime contre l'ancien Sovitelija.

Le nom du Puhtaus fut un choix de la Grande Nurmi. Jusque là, le Puhtaus était le nom des milices armées, entrainées et endoctrinées du Monastère, la force sur laquelle s'était basé Synalmak pour ses actions violentes. L'idée était de ramener une nouvelle et véritable pureté au sein du Monastère.

Après une génération de combats, le Puhtaus perdit son ennemi principal et les Sovitelija suivants cherchèrent à lui donner un rôle nouveau. Ce fut d'abord l'espionnage qui permit à la Nation adaarionne et à la Foi de sortir en bon état de la chute de l'Empire Central et la lutte contre ceux des moines qui pourraient chercher à reprendre la lutte contre les phalangistes. Cependant, le Puhtaus se fit également de plus en plus inquisiteur, cherchant les éléments kantusianistes, kaaosistes (le Puhtaus est très actif à Andosse, foyer historique de ces sectes). Sous Urili de Caroggia, il commença également à s'en prendre aux Qadjarides et à toute forme de “magie” qui leur était associé.

Aujourd'hui, le Puhtaus est une institution puissante dont le dirigeant, un colossal adaarion du nom de Barwald Inrikes, représente les intérêts au Valtuusto de façon très efficace. Grâce à ses excellentes relations avec le Sovitelija et l'ambassadeur phalangiste, le Puhtaus collabore actuellement largement avec les phalangistes et a étendu ses actions de façon très efficace, notamment à l'encontre des radicaux des deux camps. De fait, sous Inrikes, le Puhtaus s'est fait à nouveau plus politique que religieux.

Le monastère local

La Foi adaarionne (tout comme l’Ordre phalangiste) fonctionne de façon communautaire, c'est à dire que tous les services religieux, spirituels et autres que dispensent la Foi sont partout divisés au sein d'un groupe de moines qui sont tous responsables de la bonne pratique de la religion. Lorsque le Monastère s'installe dans une ville, elle bâtit un monastère (à ne pas confondre les deux donc), un lieu de vie dans laquelle il rassemble diverses personnes, les moines, qui prêtent des serments de service d'Arbitrio mais aussi des locaux. Bien que l'Apotti (on parle aussi de Vastuuli dans certaines contrées) soit le principal acteur de ces monastères et effectuent le travail d'organisation, d'autorité et la présidence des offices religieux, il n'est pas seul. Les moines se divisent ainsi les tâches (et les corvées) selon leurs spécialités et une organisation qui change selon les monastères. Il n'est pas rare que les moines agissent dans différentes parties des villes avec certaines moines qui prennent en charge les plus aisés, d'autres les plus démunis, offrant donc des services « adaptés » par exemple, en proférant aux plus riches des conseils d'humilité, de générosité et d'empathie et aux plus pauvres des conseils de dignité, de non-violence, d'espoir. Dans ces cas là, l'Apotti est celui qui se doit de maintenir la cohérence religieuse des actions du monastère.

Globalement, les monastères possèdent de nombreuses infrastructures : salles de prières, cryptes, jardins, potagers, greniers, moulins, ateliers, éthyleries, bibliothèques, gîtes pour les gens de passage, etc.

L’ermitage

Une variante, l’ermitage, s'installe généralement loin des grandes villes et s'intéresse plutôt à des objectifs de réflexion religieuse, de débats théologiques, de prières profonde, d'artisanat de très grandes qualités et qui vont dés lors servir davantage la Foi que la population. Ils s'installent parfois près d'un village qui les fournit en nourriture en échange de certains services. Les moines de ces monastères prêtent souvent des vœux plus poussés que les moines traditionnels : chasteté, pauvreté, voire de plus exotiques vœux comme le silence ou la retraite totale.

Les Maisons de Charité

Dans les villages et bourgades trop petits pour accueillir un monastère et qui n'ont pas la chance d'avoir un ermitage non loin, on peut trouver des maisons de charités qui sont généralement tenues par un petit groupe restreint de moines (voire un seul dans certains cas) qui assument l'ensemble des services religieux et spirituel, assurant donc le minimum vital: salle de prière, petite salle possédant divers ouvrages et une chambre d'hôte servant à héberger les voyageurs sans le sou.

L'aile érudite

Golvandaar et le Monastère ont de commun depuis des décennies une véritable passion pour le savoir matériel et humain. Le Monastère ouvrit la marche grâce à ses ambitions pour la Grande Bibliothèque de Castel-Roc au-delà de la théologie et de l'histoire. Aux origines, certains moines voulaient intégrer d'office tous les érudits invités à rejoindre le Monastère mais une vision pragmatique l'emporta. Dés lors, le Monastère se contenta de financer les études, les recherches, ouvrit sa bibliothèque, fournit le logis, fit construire l'Observatoire du Mont Adaar. La stratégie paya rapidement avec des avantages pour tous et le Valtuusto observa que plusieurs érudits, par simple proximité, se rapprochèrent du Monastère, soit le soutenant activement, soit le rejoignant en tant que moine.

Depuis cette époque, le lien entre le Monastère et la communauté érudite demeura tel quel : le Monastère offrait la logistique et bénéficiait en primeur des découvertes des érudits tandis que ceux-ci conservaient une grande liberté et une grande autonomie. Un historien à la verve bucolique compara la relation entre le Monastère et la communauté érudite de Golvandaar comme rappelant celle qui existe entre abeilles et fleurs, une relation naturellement bonne et bénéfique.

Droit religieux

A l'origine, et notamment sous Ulric Puristi, le monastère a largement fait usage du droit écrit et codifié. Ce fut l'après Synalmak qui fit évoluer tout cela. Terrorisés à l'idée de voir une autorité forte dominer et imposer des ordres très clairs, la Grande Nurmi et le Valtuusto abandonnèrent la codification et la hiérarchie forte similaire à celle des phalangistes pour lesquelles avait poussé Ulric. Au final, davantage de liberté fut donnée aux Apottis dans la gestion de leurs monastères et la loi religieuse devint coutumière et fondée sur de grands principes davantage que sur des éléments très précis.

Le mouvement continua avec l'instauration du Concordat de Roskilde qui donna une place prépondérante à la jurisprudence du Tribunal de la Foi et du Tribunal des Croyants en privilégiant un droit consensuel, appréciant peu certaines positions radicales sauf lorsqu'il s'agit de condamner les violences ou les attaques entre phalangistes et moines adaarions, position partagée avec Roskilde et les autorités phalangistes.

Par contre, les moines adaarions soutiennent très largement la loi non-religieuse et encourage très fortement de lui faire suivre les grands principes de la foi adaarionne.

Politique

Vis-à-vis de l'extérieur

Le Monastère adaarion est très présent dans la vie politique continentale mais surtout adaarionne où il est omniprésent et collabore activement avec l'unique force actuellement capable de s'opposer à eux : les corporations. Dans de très rares cas, la théocratie est totale comme à Uuvandaar, ce qui n'est pas sans mettre mal à l'aise une large frange des moines.

D'une manière générale, les moines, éduqués, formés à des méthodes de travail construites et vivant dans un esprit de compromis, sont souvent très appréciés comme conseillers (le moine auprès de la cour impériale, emblématiquement, trouva en son temps une véritable utilité et guida bien des réformes de la loi impériale jusqu'à la rupture).

Enfin, le Monastère est très impliqué dans l'envoi de lettre et les communications sur le continent, ce que certains marchands caroggians tentent parfois de changer, jusque là en vain. Cela, avec l'alphabétisation de ses membres et le dialogue constant entre ses différents monastères et membres fait que le Monastère est toujours très bien informé de ce qu'il se passe dans les affaires du monde, lui permettant d'être très actif lui-même.

Du reste, le Monastère, tout comme Golvandaar, est très engagé dans la paix, n'hésitant pas à proposer ses services dans toute situation de crise, ce qui lui offre une certaine popularité au sein du peuple. Un historien adaarion dit un jour : «Pour chaque once d'or que dépensent nos bons moines en charitables actions, ils récoltent l'amour de cinquante fidèles et cinq nouvelles once d'or. Quelle folie pourrait donc les dissuader de leur grande générosité?»

Factions politiques internes

En interne, le Monastère est surtout traversé par un affrontement secret entre trois groupes : traditionalistes, vindicatistes et kantaisaïstes. Durant les dernières décennies, le conflit fut surtout entre traditionalistes et vindicatistes. Malgré l'écrasante majorité des traditionalistes et leur contrôle total des institutions et leur popularité, les traditionalistes sont toujours restés vulnérables face aux vindicatistes dont les actions violentes ou illégales pouvaient facilement détruire des travaux coûteux et longs. Les kantaisaïstes constituent la faction la plus récente née sous l’impulsion du moine Lorens Rhunnio dans les régions adaarionnes exposées à la guerre. Celle-ci n'a pas encore réussi à se structurer au sein du Valtuusto ou de l’Assemblée de Golvandaar et plusieurs membres traditionalistes les considèrent généralement comme des vindicatistes plus bavards. L'une de façon ancienne, l'autre de façon très récente, les deux factions minoritaires possèdent également quelques liens avec certains agents du Puhtaus bien que le secret de l'institution dissimule certains conflits très violents qui ont pu y prendre place. L'actuel Ohjaja, Barwald Inrikes, est un traditionaliste très loyal et a purgé une grande partie de ces agents naissants.

  • Les traditionalistes : héritiers du Concordat de Roskilde et de la Grande Nurmi, ils ont une foi totale en le mode de fonctionnement pacifique et pro-consensus actuelle du Monastère. Ils sont favorables à toute évolution réfléchie et consensuelle du dogme de la Foi et considèrent l'action sociale, pacifiste et charitable du Monastère comme la meilleure façon de suivre la voie d'Arbitrio.
  • Les vindicatistes : les vindicatistes sont une faction méconnue et marginale qui ne se satisfait pas d'un simple pouvoir d'influence. Ce sont des « réalistes » qui souhaitent un véritable pouvoir concret pour eux-mêmes. Si certains ne vont pas plus loin que la simple corruption par et de laïques (ils sont notoirement très présents dans certains cercles nobles ou auprès de corporations véreuses), d'autres entretiennent des groupes violents. Historiquement, les vindicatistes furent avant tout des partisans d’une théocratie dure, autoritaire et totale, considérant qu’Ulric Puristi à son époque avait été limitée par le Valtuusto.
  • Les kantaisaïstes : les kantaisaïstes constituent la frange radicale du Monastère, plutôt populaires dans les régions où l'insécurité existe et où les fidèles cohabitent avec des fidèles d'autres cultes. Emblématiquement, on y trouve des adaarions des monts les plus au nord qui subissent des raids et, depuis très récemment, des croyants des Possessions surtout méfiants à l'encontre des phalangistes (notamment des préverienistes). Leur doctrine politique est surtout celle du non-compromis, d’une hiérarchie favorable aux meilleurs croyants, de la fermeté face aux non-monachistes et de la lutte contre les corporations adaarionnes.

Remarques diverses

  • Monastère et monastère sont deux mots différents exprimant des choses différentes comme l’Eglise et l’église dans la religion catholique de notre monde.
  • ”église”, “prêtres” ou “chapelle” sont des concepts qui n’existent pas dans le rite adaarion. Les lieux de prières se trouvent dans les monastères, les ermitages ou les maisons de charité. Ce sont les moines qui s’occupent, ensemble, du culte.
  • La religion pratiquée selon le Monastère est nommée monachisme, monachisme adaarion, Foi adaarionne ou culte d’Arbitrio de rite adaarion.