Grande Huratelon : Différence entre versions

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L’économie de la Grande Huratelon est principalement basée sur la quantité astronomique de nourriture produite sur ses terres (notamment le très fertile [[Gyllendal]], qui sont en grande majorité exportées vers [[la Capitale]], ou d’autres villes riches comme [[Caroggia]] et [[Golvandaar]]. Elle en reste très instable : une famine peut rapidement se déclarer lors d’un été trop pluvieux ou d’un mauvais hiver, sans compter le nombre de bandits toujours croissant qui pillent les caravanes, ainsi aucun marchand ne peut faire la route sans escorte sauf dans le [[Steiertal]] où [[phalangistes]] et [[esclavage|esclavagistes]] veillent à la bonne sécurité avec un grand succès.
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L’économie de la Grande Huratelon est principalement fondée sur l’agriculture, l’élevage et plus globalement la production de nourriture. La grande fertilé des terres hura - le [[Gyllendal]] est réputée l’une des régions les plus fertiles du monde - fait de ce pays le grenier du continent. Les grandes villes de la [[Nation adaarionne]], des [[Marches]] et du [[Roment]] sont ainsi dépendantes de la Grande Huratelon pour assurer leur prospérité. Le [[Royaume Central]] et la [[République Marchande de Caroggia]] possède d’autres sources de nourriture mais rien qui puisse égaler la qualité des céréales et viandes hura en larges quantités.
  
Le métal qui sert aux armes de la Grande Huratelon est principalement importée depuis les terres adaarions mais Huratelon possède quelques mines dans le Steiertal. Les minerais sont importés, et les armes forgées sur place. La grande majorité de celles-ci ne servira qu’à fournir l'une des plus grandes armées de l'Ancien Monde : l'armée d'Huratelon. <br>
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La Grande Huratelon peut également compter sur de bons artisans pour les produits de bases, des mines et de grandes exploitations forestières dans le [[Steiertal]] et sur d’excellents métallurgistes. De plus, la Grande Huratelon est au centre du commerce d’esclaves à cause de [[Lauderfelt]] et peut aussi compter sur les revenus de la religion [[phalangiste]].
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Sur le plan commercial, la Grande Huratelon commerce essentiellement avec les régions environnantes mais il existe une grande route commerciale reliant [[Caroggia]] à [[Huratelon]], surnommé la Route d’Or en référence au riche blé hura qui est acheminé vers la [[République Marchande de Caroggia|République]], dans le grand sud.<br>
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Malgré cela, le commerce hura n’est pas très florissant. La majorité des revenus revient à la noblesse et les marchands locaux s’organisent en petites guildes qui ne font guère plus que récolter des surplus dans les villages pour les stocker et les revendre à des caravanes.
  
 
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Version du 9 mai 2013 à 16:32

Hors RolePlay :

Attention, evitez la confusion entre la nation : Grande Huratelon et la capitale de la nation : Huratelon.

Les habitants de la Grande Huratelon sont nommés les Huras.

Territoire

Carte de l'ancien monde

Le territoire de la Grande Huratelon s'étend sur les régions du Gyllendal, du Steiertal et du Greistal où se trouve sa capitale, Huratelon. Au sein du Steiertal cependant, les villes de Lauderfelt (de facto contrôlée par les esclavagistes) et d'Odense (privilèges de l'Ordre phalangiste qui la gère).
La Grande Huratelon possède également des possessions dans le Roment autour de l'enclave de Sylnaji.

Cas particulier, le Bogen est une région sur laquelle la Grande Huratelon possède un droit de regard, tout comme la Nation adaarionne. Cependant, dans les faits, ce sont l'Ordre phalangiste et le Monastère adaarion qui en font la gestion.




Lois et Organisation politique

La Grande Huratelon est un monarchie féodale à la tête de laquelle se trouve le "Seigneur d'Huratelon". Celui-ci possède l'essentiel des pouvoirs et peut théoriquement édicter des lois sur toutes les matières qu'il juge bon. Pour des raisons politiques, cependant, les mains du Seigneur sont souvent liés face aux religieux, aux nobles, aux intrigants du Royaume Central et bien d'autres.
Il incarne également l'ultime recours de la justice hura et peut accepter de rejuger toute affaire lui-même ou en nommant un représentant. Dans les faits, il est cependant extrêmement difficile de porter une affaire devant le Seigneur pour le peuple. D'une manière générale, le recours au Seigneur est un privilège officieux de noble.
Le Seigneur possède également autour de lui une Cours rassemblant nobles mais aussi individus ayant reçu des charges particulières du Seigneur. Le seul poste qui ne fut jamais aboli depuis sa création du temps de l'Empire Central est celui du Grand Maître de la Chevalerie hura.

Le Seigneur d'Huratelon s'appuie sur une pyramide féodale, chaque niveau ayant autorité sur l'inférieur mais sans différence de compétence: tous doivent entretenir des troupes, gérer la terre, conseiller le Seigneur et payer les taxes seigneuriales, rendre justice, veiller à l'ordre, etc. Le premier rang est celui de la Haute Noblesse qui possède de larges terres de façon héréditaire.
Le second rang est celui de la Basse Noblesse qui ne possède qu'un petit fief (parfois par la grâce du Seigneur, ce qui les met au niveau théorique de la Haute Noblesse).
Le dernier rang est celui de la Noblesse Métayère, celle de petits «nobles» qui ne possèdent pas de titre héréditaire. Ils reçoivent un domaine viager (à leur mort, il revient à leur maître) sur lequel ils possèdent les pouvoirs nobiliers.
En parallèle de cette pyramide, on trouve l'Ordre phalangiste qui possède différents pouvoirs, plus ou moins forts selon les politiques locales. Il remplace complètement la noblesse au sein de la ville d'Odense. Il n'est pas rare de voir des Abbus ou des responsables de Commanderie se voir remettre le titre de Noble Métayer, surtout dans le Steiertal.

En dehors de cette belle structure bien ordonnée, la politique hura est très complexe avec de nombreuses luttes politiques, l'influence énorme de l'Ordre phalangiste et celle, plus immense encore, du Royaume Central. Les Rois n'ont jamais véritablement accepté l'indépendance de la Grande Huratelon après l'Interrègne et se sont constamment mêlés des affaires huras. De très nombreux nobles huras sont ainsi payés(ou contraints par diverses moyens) pour soutenir les intérêts capitalins. Assassinats, complots et intrigues de cours sont choses courantes. La noblesse hura a jusqu'ici toujours su garder une belle image auprès du peuple car il n'est pas dans la tradition hura de laisser transparaître les dissensions politiques (contrairement au Royaume Central où les dissenssions sont notoires).

Armée

La Grande Huratelon ne possède plus d'armée unique et permanente depuis plusieurs siècles. Elle peut cependant compter sur d'importantes forces militaires et sur l'absence de conflits ouverts entre vassaux du Seigneur d'Huratelon.

Les différents corps d'armée sur lesquels peuvent compter les huras sont :

  • L'Ordre de la Chevalerie hura est une force militaire qui s'inspira de l'organisation de l'Ordre phalangiste. Il s'agit d'une petite force d'élite, au service direct du Seigneur d'Huratelon, éduquée et entrainée depuis l'enfance.
  • La Garde (parfois aussi nommés Gens d'armes) est le nom générique donnée aux troupes permanentes qu'entretiennent nobles (Seigneur y compris) et villes. Placés en garnisons, ce sont eux qui maintiennent l'ordre dans le pays. Ils n'ont rien de commun avec l'élite des chevaliers mais possèdent au moins un entraînement de base et une expérience modérée.
  • La Milice est une force levée en cas de conflit, soit à l'échelle de toute la Grande Huratelon par le Seigneur d'Huratelon, soit à l'échelle locale par les nobles ou par des chevaliers en mission. Depuis l'an 195 du calendrier impérial, tous les aînés de chaque famille (hommes ou femmes, noblesse exceptée) doivent subir l’entraînement milicien pendant deux ans lorsqu'ils atteignent 16 ans. Ils peuvent ensuite retourner à leur vie civile mais pourront être appelés à tout moment.
  • L'Ordre phalangiste est un cas à part car il s'agit d'un ordre religieux. Cependant, légalement, l'Ordre existe par la grâce du Seigneur d'Huratelon et il lui est légalement possible d'ordonner aux moines-soldats phalangistes de prendre les armes pour défendre. Pareil cas ne s'est jamais présenté mais l'Ordre a déjà participé à des conflits et oeuvre très souvent avec les gardes huras.

Économie

L’économie de la Grande Huratelon est principalement fondée sur l’agriculture, l’élevage et plus globalement la production de nourriture. La grande fertilé des terres hura - le Gyllendal est réputée l’une des régions les plus fertiles du monde - fait de ce pays le grenier du continent. Les grandes villes de la Nation adaarionne, des Marches et du Roment sont ainsi dépendantes de la Grande Huratelon pour assurer leur prospérité. Le Royaume Central et la République Marchande de Caroggia possède d’autres sources de nourriture mais rien qui puisse égaler la qualité des céréales et viandes hura en larges quantités.

La Grande Huratelon peut également compter sur de bons artisans pour les produits de bases, des mines et de grandes exploitations forestières dans le Steiertal et sur d’excellents métallurgistes. De plus, la Grande Huratelon est au centre du commerce d’esclaves à cause de Lauderfelt et peut aussi compter sur les revenus de la religion phalangiste.

Sur le plan commercial, la Grande Huratelon commerce essentiellement avec les régions environnantes mais il existe une grande route commerciale reliant Caroggia à Huratelon, surnommé la Route d’Or en référence au riche blé hura qui est acheminé vers la République, dans le grand sud.
Malgré cela, le commerce hura n’est pas très florissant. La majorité des revenus revient à la noblesse et les marchands locaux s’organisent en petites guildes qui ne font guère plus que récolter des surplus dans les villages pour les stocker et les revendre à des caravanes.

Société

La société hura est très fortement hiérarchisée.

Le Seigneurat

Le Seigneur de la Grande Huratelon vit dans son château d’Huratelon, entouré de sa cours, de sa famille et de ses nombreux serviteurs. Cette petite caste, très puissante et très riche, vit dans un luxe énorme, sans pour autant avoir le raffinement caroggian ou la démesure capitaline.

Cette caste n’a guère d’occupations autres que la politique, les loisirs et les affaires de la guerre. Ils reçoivent également de nombreux étrangers et organisent relativement souvent des festivités auxquelles la noblesse est conviée.

La Noblesse

La noblesse hura est une classe sensiblement moins étendue que dans les autres contrées. Les règles hura de noblesse sont extrêmement strictes et seuls quelques familles possèdent un véritable titre de noblesse, en bonne et dûe forme. Celui-ci est héréditaire et ne se transmet qu’à l’héritier du noble en question. Les autres enfants ne possèdent aucun titre et sont entièrement dépendants de leur frère ou soeur ainé. On anoblit peu et rarement à la légère. Au sein de cette caste, l’idée d’appartenance à la Grande Huratelon est extrêmement forte.

La noblesse métayère, elle, est un cas à part. Les nobles métayers n’ont que le titre de baron(ne), un titre viager, qu’ils ne peuvent transmettre à leurs enfants et que l’on peut leur retirer en cas de conduite déplaisant à leur suzerain.

La noblesse hura a pour tradition de demeurer en son fief, ne se réunissant qu’en de rares occasions. Les nobles administrent leurs terres, rendent la justice et maintiennent la sécurité. Ils vivent de façon plus ou moins luxueuse selon la richesse de leur fief.

La Chevalerie

La chevalerie est une caste à part. Fondamentalement, ils ne possèdent pas de droits particuliers et constituent surtout une force d’élite au service du Seigneur. Ils sont sélectionnés de façon extrêmement sévère. L’accès à la chevalerie est réservé aux gens de bonne famille, généralement des cadets et cadettes, voire des bâtards reconnus si leurs parents sont influents. Ensuite, ils doivent faire leur preuve aux différentes armes.
Les jeunes recrues soumis à un entraînement très rude depuis leur plus jeune âge et soumis à un Code très strict, basé sur l’honneur. La fidélité au Seigneur et la discipline sont énormes. La vie qui leur est imposée est très limitée, voire même lugubre.

En tant que tels, les chevaliers sont souvent utilisés comme la force de confiance du Seigneur et de ses nobles fidèles.

La Phalange

La Phalange est l’ensemble des personnes liées à l’Ordre phalangiste: moines et serviteurs laïques. L’Ordre Phalangiste possède de nombreux privilèges au sein de la Grande Huratelon et les abbus possèdent divers privilèges. Tout particulièrement dans le Steiertal, l’Ordre Phalangiste possède également quelques titres de noblesse qui leur sont réservés (notament le Grand-Duché d’Odense) ainsi que de nombreuses baronnies métayères. Chaque abbaye, sans aucune exception, possède son propre domaine, une noblesse métayère toujours renouvelée.

La vie de moine est relativement aisée. En compensation de la grande discipline, des grandes responsabilités et d’une vie de servitude, les phalangistes bénéficient d’un bon niveau de vie. De même, les serviteurs laïques qui fournissent ou servent l’Ordre possèdent souvent des revenus plus confortables et une plus grande sécurité que le commun des mortels.

Le Peuple

Le peuple occupe le bas de l’échelle de la société hura et constitue son écrasante majorité (moins d’un hura sur dix n’en fait pas partie). Cette caste ne possède aucun privilège et est soumise à la loi de ses maîtres. Ils ne possèdent que peu de droits et libertés (émigrer, voyager ou parler librement sont un luxe et une chance), sont d’une manière générale très peu éduqués et encore plus rarement aisés. Là où les huras sont plus chanceux, c’est qu’à moins d’être une année de récoltes terriblement mauvaises, la faim n’est pas un problème en Grande Huratelon.

La majeure partie du peuple vit dans des villages, vivant principalement de l’agriculture et de l’élevage. La vie est simple mais pas forcément mauvaise. L’hura moyen, respectueux de l’autorité, humble et modeste peut espérer vivre une vie agréable dans son village, à défaut d’être passionnante ou pleine de promesses...

Le reste est composé de petits artisans, de serviteurs de nobles, de gardes et de petits marchands qui vivent dans les villes. Dans de très rares cas, ils parviennent à obtenir l’attention de leur maître mais restent toujours à sa merci.

Peuple

La Grande Huratelon est extrêmement conservatrice et très homogène. Elle est fière de son histoire, et traite selon les origines en priorité. La Grande Huratelon est considérée comme un joyau, une terre d’honneur qu’il faut défendre à tout prix. La fierté est extrêmement marquée chez les huras.
La population est quant à elle méfiante des étrangers, mais seuls les commerçants et les nobles restent parfois durs dans les affaires avec des hommes de provenance extérieure. Les mariages entre hura et étrangers sont par ailleurs relativement mal vus.

Traditions

Les traditions des Huras sont nombreuses. En fait, beaucoup sont juste un prétexte pour faire la fête. Les plus importantes, pourtant, sont des traditions en rapport avec la culture militaire d’Huratelon, comme par exemple la célébration de départ de l’aîné à la milice pour les paysans, la fête d’atteinte de la majorité pour les nobles, et bien sûr la cérémonie de nomination des chevaliers, allant avec leur concours de sélection sous forme de joute, faisant partie intégrante des événements se déroulant chaque année. Les fêtes les plus prononcées sont celles organisées par le seigneur, son couronnement restant la plus importante.

Éducation

Huratelon est relativement peu alphabétisée.

  • La noblesse et les riches Huras envoient généralement leurs enfants étudier auprès des phalangistes ou à l’étranger, voire invitent des précepteurs chez eux pour éduquer leurs héritiers.
  • Les phalangistes et chevaliers, eux, disposent d’une excellente éducation sauf sur le plan scientifique.
  • La population, elle, doit souvent éduquer ses enfant elle-même. Les Huras n’ont généralement qu’une éducation partielle et très pratique. Cependant, il n’est pas rare qu’un phalangiste d’abbaye prenne sur lui d’éduquer les jeunes enfants.

Loisirs

Les Huras sont friands des combats et des concours martiaux. Certains paysans vont jusqu’en ville pour parier leur argent et y assister, que ce soit une joute, un concours de tir à l’arc, de lancer de haches, de couteaux ou autres démonstrations de force dans le genre.
Certains s’entraînent pendant toute une année juste pour tenter d’obtenir la victoire dans ces simples jeux, le gagnant obtenant des prix capables d’attirer des combattants provenant de toute la Grande Huratelon. La plupart des grandes joutes sont organisées à Huratelon elle-même, pour le seigneur et sa famille. Les Huras les plus riches sont aussi adeptes des parties de chasses, une véritable distraction dans leur culture.

Spécialités culinaires

Cuisine paysanne

  • Grille Pain.pngPain blanc aux céréales
  • Bouillie de fèves et légumes

Cuisine noble

  • Grille Bouteille de Vin.pngVins de la Gamme Elixirio (cf : Gamme Elixirio)
  • Grille Côte de Porc Cuite.pngPorc d’élevage aux oignons
  • Grille Pavé de Sanglier Cuit.pngSanglier rôti aux marrons
  • Grille Poulet Cuit.pngPoulet à la braise et pommes de terre
  • Grille Bière (Verre).pngLa Bière Noire : Une bière ambrée de bonne qualité au goût prononcé. Fabriquée par les meilleurs éthylistes d’Huratelon, sa couleur provient de sa fabrication : vieillie dans des fût de chêne avec une perle verte elle prend cette couleur noirâtre semblable à de la poix. (cf Liste des Alcools)

Sciences et savoirs

La Grande Huratelon ne possède pas de haut-lieu de l'érudition en dehors d'Odense. Et quand bien même, l'Ordre phalangiste est surtout dédié à la théologie ou à la logistique. Pour cette raison, les huras ne sont guère innovants. Les bonnes vieilles techniques y sont favorisés et peaufinés par la pratique. L'évolution technologique n'a généralement lieu que quand l'amélioration a déjà été éprouvée ailleurs. Les huras ne prennent pas de risques.

Malgré cela, la Grande Huratelon n'est pas non plus totalement arriérée. Ses techniques d'agriculture et d'élevage sont efficaces et avancées. La métallurgie et l'armurerie hura ont aussi une réputation bien établie de fiabilité et de solidité (quoique les équipements huras ne sont pas connus pour leur légèreté).
Enfin, la littérature hura est assez fournie. Odense possède des bibliothèques ne rougissant que face à la bibliothèque de Castel-Roc à Golvandaar et fait jeu égal avec les collections que l'on peut trouver à Caroggia.

Religion

Les Huras sont dans leur ensemble croyants et pratiquants, voire très pratiquants. La quasi-totalité de la population croit en l’Arbitrio selon le rite phalangiste très lié à la culture Hura. On trouve aussi quelques croyants de rite monachiste adaarion dans le nord et l’ouest du Gyllendal. Les phalangistes monopolisent l’action de la foi et les Huras du bas-peuple sont généralement assez ignorants du fond de leur religion, se contentant d’écouter ce que leur disent les phalangistes lors des offices religieux.
Les Huras sont également nombreux à utiliser des petites amulettes, recourir à de petits sacrifices ou, plus globalement, à croire à diverses superstitions religieuses comme le mauvais oeil ou la colère d'Arbitrio.

Diplomatie

Un mot: méfiance.
Les Huras n’aiment pas les autres peuples et ne s’en cachent pas. Dans toute son histoire, Huratelon n’a jamais été vraiment libre, toujours dominée par d’autres puissances. Toutes les relations des Huras sont marquées par ce gros complexe d’infériorité.

  • République Marchande de Caroggia : Huratelon possède de bonnes relations avec Caroggia qui améliore son commerce, achète ses marchandises et engage souvent ses troupes contre une belle rétribution. Les deux nations ont une longue histoire de collaboration mutuellement profitable et ce, depuis que les chevaliers Huras ont aidé Caroggia à repousser l’invasion des Nomades du désert.
  • Diaspora Qadjaride : Les Qadjarides sont mal vus en Huratelon et sont fréquemment pourchassés par les phalangistes ou les miliciens. Par contre, les Huras sont assez friands des divertissements qu’ils proposent lors des foires qui constituent un genre de trêve entre eux.
  • Golvandaar : Golvandaar est un bon client à cause de ses besoins en nourriture et son argent constitue une manne certaine pour Huratelon. Cependant, les relations sont souvent froides. Le paternalisme condescendant des Adaarions et le complexe d’infériorité mêlé d'isolationnisme des Huras font un très mauvais mélange. La différence de religion très marquée n’aide pas.
  • Monastère adaarion : Le Monastère a une réputation mitigée. Les Adaarions demeurent ceux qui ont amené la guerre à Huratelon deux siècles plus tôt, malgré la responsabilité de Joris Preverien. Le Concordat de Roskilde a cependant fait son oeuvre et les Huras ne sont plus à couteaux tirés avec le Monastère.
  • Etats provinciaux : Huratelon entretient de bonnes relations avec les états provinciaux du Sud et y offre parfois des services militaires, souvent avec l’aide de Caroggia. Le Seigneur veille cependant à ce que ces provinces peu peuplées ne soient pas tentées de leur faire concurrence dans le commerce des céréales.
  • Nord : Huratelon a toujours soutenu, de bon ou mauvais gré, la Capitale contre les Nordiques et ne commerce jamais avec eux. Les contacts sont cependant rares et les relations entre les deux peuples sont cordiales lorsque la politique n’intervient pas.
  • Phalangisme : Patrie d’origine du puissant mouvement religieux, les Huras possèdent d’excellentes relations avec eux. Toutefois, Seigneur et nobles s’inquiètent parfois de leur influence.
  • Royaume Central : Les relations entre Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, Huratelon est indépendante. Dans les faits, la Capitale continue de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste. Les deux nations fonctionnent donc ensemble malgré de mauvaises relations.

Esperiens originaire de la Grande Huratelon