Heimild

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher
L'Heimild
Type Fleuve
Lieu Ancien Monde
Source Monts Adaarions
Embouchure Fort-Bais
Villes traversées Loghéans
Vislav
Fort-Bais
Régions traversées Gyllendal
Les Marches
Aon
Bogen
Monts Adaarions
Nations traversées Nation Adaarionne
Royaume Central
Grande Huratelon


L’Heimild est l’un des fleuves les plus importants de la région des Grands fleuves. Il prend sa source principale dans les grands lacs Vesiputouksia en Nation adaarionne et traverse la Grande Huratelon et le Royaume Central pour se jeter dans l’océan du Ponant.

Situation géographique

L’Heimild sert de frontière aux régions de l’Aon et des Marches qu’il borde respectivement au nord et au sud. Il est assez large pour permettre la navigation fluviale depuis son estuaire, le golfe des Marches jusque dans le Gyllendal en passant d’abord le long du massif canatanais puis dans les possessions adaarionnes. Il prend sa source principale dans les grands lacs du centre de la Maasydan près de Lissenbot dans les Monts adaarions, mais son cours se disperse aussi en une multitude de petites rivières dans l’est de la région. Le fait de constituer la véritable source de l’Heimild est souvent revendiqué par les locaux qui se disputent cette anecdote pour vanter leur village.

Le cours de l'Heimild traverse la Maasydan, le Gyllendal, le Bogen, les Marches et l'Aon.

L’Heimild peut se découper en plusieurs parties, d’aval en amont :

  • Un premiers parcours qui sépare les plaines et petites vallées aonites au sud des marécages des Marches au nord. On peut y voir des cascades en provenance de torrents montagneux qui descendent là depuis l’Alkupera, ainsi que des océans de roseaux qui bordent parfois la rive nord du fleuve.
  • Un second parcours qui longe l’est boisé des Marches et les Monts Valken, bordé au sud par le massif canatanais, il se prolonge au nord et délimite ensuite le Gyllendal de la Maasydan.
  • Un troisième et dernier parcours, montagnard et ne permettant pas la navigation car trop escarpé, dans la Maasydan. Il remonte alors jusque dans le centre et l’est de la région où l’Heimild prend sa source dans les grands lacs Vesiputouksia en une multitude de petites rivières.

Pour sa majeure partie, l’Heimild est un fleuve très large et au débit important, aisément navigable, infranchissable à la nage sinon par quelques athlètes qui n’ont pas froid aux yeux. Il possède de nombreux affluents et traverse une région fertile après être descendu des Monts adaarions. Quelques marais bordent le fleuve dans les Marches et dans le Bogen.

Présence militaire

L’Heimild est un fleuve réputé sûr, très patrouillé par la Flotte royale et dans une moindre mesure par la Flotte adaarionne basée à Maailmanovi dans les Possessions, où les manoeuvres capitalines ne sont pas tolérées. L’embouchure du fleuve est contrôlée par Fort-Bais où des douanes taxent les commerçants et luttent notamment contre la contrebande ocolidienne. La partie sydanite du fleuve, non navigable, fait l’objet d’une surveillance moindre voire quasi nulle au fur et à mesure que la présence humaine diminue quand le cours d’eau se disperse et s’enfonce dans l’est de la région.

La Légion Royale, très influente dans les Marches, fait au besoin régner l’ordre dans les villes qui jouxtent la rive du fleuve comme ce fut le cas à Loghéans en octobre 512.

Commerce et ports fluviaux

L’Heimild est le théâtre d’un commerce fluvial déjà riche et toujours florissant entre la Nation adaarionne pour qui il est primordial, le Royaume central qui en contrôle l’accès et dans une moindre mesure la Grande Huratelon. Plus rarement, les négociants qui l’empruntent peuvent être issus de la République marchande de Caroggia voire, exceptionnellement, du Royaume d’Eyjarfolk. Les locaux y pratiquent le cabotage quotidiennement.

Des droits de douane et diverses taxes sont à payer le long du fleuve dans les différentes cités et en particulier à Fort-Bais auprès de la Flotte royale qui contrôle tout passage à l’embouchure du fleuve sur le golfe des Marches. Les produits et biens qui y circulent viennent de tous les états arbitrés et parfois même de plus loin encore. La contrebande ocolidienne fait plutôt étape à La Moussue pour échapper à la vigilance des autorités de Fort-Bais, mais elle est souvent acheminée de nouveau sur le fleuve par les terres, après les principaux postes de surveillance.

L’Heimild a notoirement été soumis à une interdiction de commerce mise à exécution par le gouverneur des Marches Justien Balvalantes pendant les premiers mois de la guerre de succession capitaline. Les qadjarides du clan Markhar ont alors organisé la contrebande sur le fleuve depuis la ville d’Andosse, soutenus par les autorités rivales du gouverneur. Aujourd’hui le clan se fait plus discret à nouveau. Par ailleurs, le réseau commercial qadjaride est toujours très actif dans cette région, les clans nomades bénéficient du bon accueil des clans sédentaires et on peut y rencontrer des honarmides mais aussi des asentanis, par exemple à Loghéans.

La route de la Ligne alimente le commerce sur le fleuve à Loghéans, reliée à Pontanelle et ainsi au fleuve de l’Anel. Ses taxes ont augmenté après les révoltes de la petite vérole pour favoriser les échanges passant par le Canatan : une route commerciale terrestre traversant le Bogen reliant les villes de l’Heimild (comme Doorberch et Emellin) aux villes de l’Anel en profite actuellement.

Maailmanovi constitue le principal port sur la rive nord du fleuve, doté d’un chantier massif et d’une grue. Il s’agit du point de passage privilégié pour le commerce entre la Nation adaarionne et le reste des états arbitrés.

Les affluents de l’Heimild sont parfois eux-mêmes assez puissants pour accueillir des moulins à eau et ainsi permettre à des forges, scieries, papeteries et tanneries de profiter de l’énergie du fleuve et de ses bras. On compte le plus grand nombre de ce type d’installations près des villes, dans les Possessions adaarionnes et aux alentours de Fort-Bais, Andosse et Loghéans. Un bon nombre des petites embarcations qui circulent sur l’Heimild sont conçues dans les chantiers navaux de Vislav.

Ports fluviaux

Cette liste n’est pas exhaustive mais énumère les principaux ports fluviaux, d’aval en amont :

Transport

Le transport sur l’Heimild est très développé. Les principaux bateliers à marchander la traversée de part et d’autre du fleuve se trouvent à Emellin, Andosse, Loghéans et Maailmanovi mais le franchir à d’autres endroits est tout à fait possible à l’aide de caboteurs. Les locaux organisent la traversée notamment en bacs.

Ce sont surtout des marchands, des marins de la Flotte royale et adaarionne et des petits pêcheurs qui naviguent sur l’Heimild, mais on y trouve aussi un nombre important de pèlerins à destination de Golvandaar et du Mont Adaar, des voyageurs ainsi des moines lahelliques qui les accompagnent. L’Heimild est un des fleuves où l’on pratique le plus la bénédiction des navires. Les embarcations fluviales peuvent aisément rejoindre La Capitale, de l’autre côté de la mer cyvalite, après avoir franchi le golfe des Marches.

Les légionnaires en partance pour la Forteresse de Julyan traversent généralement l’Heimild d’Emellin à Andosse, comme ce fut beaucoup le cas pendant la Guerre des Marches.

Ponts et lieux notables

L’Heimild ne dispose d’aucun pont praticable avant qu’il ne devienne plus étroit dans les hauteurs de la Maasydan, aussi ceux qui veulent le traverser sont contraints de le faire en embarquant sur la rive aonite pour débarquer sur la rive marcharde et inversement. Nombreux sont ceux à proposer de tels services dans les villes qui bordent le fleuve, le plus souvent dans de simples bacs.

  • Vestiges du Pont de l’Heimild : conçu pour être le jumeau du Pont de l’Anel, le chantier n’a jamais abouti à l’époque de l’Empire Central à l’image du projet de pont impérial sur le Pecolinnin, plus avancé mais également inachevé. L’emplacement, à l’ouest d’Andosse et Emellin est devenu un lieu-dit d’un côté comme de l’autre des rives du fleuve pour les locaux. Deux immenses talus et quelques fondations laissent deviner là où l’édifice devait être établi. L’endroit est notoirement connu comme un point de rencontre des différents clans honarmides dans le cadre du réseau commercial qadjaride.
  • Impasse de Vislav : le fleuve n’est plus navigable en amont de Vislav. Après avoir franchi la ville, son fond est parsemé de roches imposantes qui apparaissent parfois jusqu’en surface. Un peu plus loin encore, des pans entiers de montagne s’effondrent dans le fleuve depuis la rive ouest et ces derniers constituent pour les embarcations une barrière infranchissable. Pour les plus aventureux et les moins chargés, l’impasse peut constituer un gué qui, bien que difficile et changeant, permet de rejoindre les premiers faubourgs de Golvandaar depuis le Gyllendal sans avoir à emprunter la route des huras depuis Vanhaovi plus au nord. Les connaisseurs déconseillent d’emprunter cette voie car les accidents y sont nombreux et le courant fort, donc dangereux. On peut y voir des wojack, des ours du Gyllendal, y pêcher assez pacifiquement.
  • Siltanet suuris : une dizaine de petits ponts solides, bâtis en pierre du temps de l’Empire suuri. Ils permettent de passer le fleuve lorsqu’il se trouve plus sinueux et escarpé dans l’est de la Maasydan, loin de la route impériale. Trois sont constamment gardés par des relais montagnards, dont deux qui se trouvent sur la route des huras. Quelques-uns sont en ruines et d’autres, les plus isolés, sont parfois choisis par des groupes de kultistins violents ou de simples brigands qui décident d’y taxer les voyageurs. Ces douaniers improvisés sont systématiquement délogés par la garde montagnarde s’ils s’éternisent trop. Certains frères de la Confrérie Vakooja se trouvaient parfois en mission de surveillance sur ces ponts avant que leur organisation ne soit dissoute.

Pêche

La pêche est très développée sur l’Heimild, bien qu’il s’agisse principalement d’une pêche de subsistance, au piège, au filet, parfois sur de maigres embarcations. On y trouve des pêcheurs capitalins comme des échassiers, des pêcheurs canatanais répartis à travers le Butenlan qui pêchent notamment à la lance et à l’arc. Plus en amont et dans une moindre mesure, on trouve aussi des pêcheurs adaarions et huras.

Faune

Cette liste n’est pas exhaustive.

  • Ablette
  • Anguille
  • Barbeau
  • Brochet
  • Chat d’eau : ce félin marchard se trouve parfois près des rives de l’Heimild lorsque le fleuve borde la région.
  • Esturgeon
  • Gardon
  • Goujon
  • Perche
  • Poisson-chat
  • Silure
  • Silure roux (des marais) : ce poisson marchard se trouve parfois jusque dans l’Heimild lorsque le fleuve borde la région.
  • Wojack : ces ours du Gyllendal, peu agressifs, pêchent dans le fleuve en amont de Vislav.

Flore

Cette liste n’est pas exhaustive.

  • Papyrus : les rives du fleuve dans le Bogen pullulent de cette plante très utilisée dans la fabrication de papier basique à Lodaving.
  • Océans de roseaux : sur les rives marchardes du fleuve, les océans de roseaux qu’on peut trouver dans les terres se confondent parfois avec l’Heimild.

Trivia

  • Certains prétendent que le moulin à cons se trouverait sur un court bras de l’Heimild dans les Marches et qu’on pourrait le rejoindre en navire. Cette rumeur est vraisemblablement infondée.