Esperia

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Ces informations vous sont présentées à titre HRP et ne sont pas connues de votre personnage avant son arrivée à Esperia. Tout ces renseignements devront être pris en RP si votre personnage est amené à les connaître un jour.

Esperia
Cité-État

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Administration
Forme de l'état Seigneurie de droit coutumier
Religions Monachisme
Phalangisme
Monnaie Épervie
Langue officielle Capitalin
Géographie
 
Démographie
Population totale ~60
Gentilé Esperien, Esperienne
Histoire
Gouvernement
Anciens régimes



Histoire & territoire

[À venir]

Attributs

Appellations

La cité d’Esperia a été fondée en 511 par le Messire Maximus, Louis Linden, Onow Orhum dit “L’Aveugle”, et Maztium “Cœur de Rouille”. Elle s’est développée au rythme des aléas politiques jusqu’en 518, où une éruption volcanique de grande ampleur ravagea la ville et ses alentours. Fuyant pour leur vie, les survivants s’égarèrent à travers l’Archipel des Epervies jusqu’à découvrir une île qu’ils espéraient inhabitée. Esperia fut ainsi refondée, conservant son nom, mais les férus d’histoire ou les nostalgiques peuvent ainsi différencier les deux villes sous le nom de l’Ancienne Esperia et de la Nouvelle Esperia.

L’île où se trouve la Nouvelle Esperia est entourée de petits atolls plus ou moins arpentables. Cet ensemble forme l’archipel des Espéries, à ne pas confondre, malgré sa proximité phonétique, avec l’Archipel des Epervies.

Armoiries

Les armoiries d’Esperia

Depuis les premiers temps de sa fondation, la bannière d’Esperia est composée telle que :

Timbre : Une couronne d'or.
Soutiens : Deux hallebardes d'acier en sautoir.
Écu : De brun, au pal d'argent déporté à dextre, un dragon d'Esperie de sable brochant sur le tout.
Devise : Le nom de la cité.

On y retrouve plusieurs éléments quotidiennement usités dans la symbolique d'Esperia ayant subsisté jusqu'à aujourd'hui, bien que l'origine de certains détails ait été perdue.





Symboles

  • Le blanc et le brun sont les couleurs de la cité d’Esperia.
  • La couronne rappelle les origines de ses fondateurs, issus du Royaume Central.
  • La légende veut que le blanc représente un mouton, que les fondateurs auraient pourchassé à travers l’île jusqu’à ce qu’il les guide par hasard à un gisement d’or à ciel ouvert à l’emplacement où l’Ancienne Esperia sera fondée.
  • Le brun symbolise la terre d'Esperia, au milieu de l'océan du Ponant.
  • Le dragon d'Esperie, animal atypique et endémique de l’île, est le symbole le plus reconnaissable de la cité. On le retrouve sur son drapeau, mais aussi sur les linkkis de la communauté monachiste depuis leur création par Minna Saarinendottir et Velkan Haukka.
  • Enfin, le nom d'Esperia renvoie bien évidemment à l'espoir des fondateurs de créer une cité de tous les possibles.
  • Plus récemment, les couleurs bleu, rouge et jaune des quartiers bien délimités ont commencé à prendre de l’importance depuis les grandes réformes architecturales de 522, sous l’égide de Darius Varamis et Shirin Zâ’al.

Lois et organisation politiques

Dirigeant et Entités Politiques

L’organisation politique d’Esperia est à l’image de sa population : toujours changeante, péniblement durable, soumise aux caprices du destin, des nouveaux arrivants et des départs des habitants de la cité. Tour à tour république, tyrannie consultative, seigneurie totalitaire, théocratie transitoire, la vie politique Esperienne attire autant qu’elle inquiète quiconque est intéressé par le pouvoir, par conviction ou par intérêt. Souvent les deux - et parfois, par hasard.

L’actuel gouvernement est recensé sur la page qui lui est réservée.

Administration

Bien que les choses aient été différentes par le passé, la Cité d’Esperia est actuellement découpée en trois quartiers distincts, chacun dirigé par un Intendant.

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Le Bourbier

Le Bourbier est le quartier des quais. Les loyers y sont bas, les habitations souvent étroites, empilées les unes sur les autres et les autorités de la ville le plus souvent peu regardantes à l’égard des activités qui s’y déroulent du moment qu’elles ne perturbent pas la vente d’esclaves et la tranquillité des autres quartiers. On y retrouve entre autres l’ergastule et l’arène de la cité.

Les habitants actuels du Bourbier sont :

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L'Écarlate

L’Écarlate est le quartier central et le plus vaste de la cité. La plupart des marchés ont lieu sur sa grande place, entre la Maison de Charité et la Commanderie Tancred-Esperiae, sièges des institutions religieuses arbitrées locales. Le quartier est composé d’un grand nombre d’ateliers et de boutiques surmontées d’habitations agréables.

Les habitants actuels de l’Écarlate sont :

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La Pointe d’Or

La Pointe d’Or est le quartier aisé d’Esperia, dominé par l’hôtel de ville du gouvernement et les trois manoirs, le Manoir Haut-Jardin, le Manoir des Hauts Vents, et le Manoir du Haut Château. On y trouve également de grandes maisons bourgeoises, quelques boutiques coquettes et surtout la Bibliothèque d’Esperia.

Les habitants actuels de la Pointe d’Or sont :

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Les Fauxbourgs

On nomme fauxbourgs les alentours de la ville qui accueillent parfois des aménagements plus ou moins temporaires où vivent des communautés diverses qui préfèrent s'installer hors des murs de la cité.

Les habitants des fauxbourgs sont :

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Le quartier le plus ancien de la Nouvelle Esperia se situait au Nord de la ville, sur un îlot dont il tirait son nom. Mais il a été abandonné en 522, pour regrouper la population au Sud du fleuve. L’îlot accueille désormais des installations agricoles entre les ruines rongées par les plantes. L’imposante silhouette du Fort Louvoy, nommé d’après le Bourgmestre Esterad Louvoy, son architecte, trône toujours sur la côte.

Militaire

L’instabilité d’Esperia est profondément liée à l’histoire des entités militaires qui y prennent pied tour à tour, s’alliant, s’ignorant, ou s’entre-déchirant les unes les autres.

Autrefois une puissante institution, la garde d’Esperia a périclité il y a des années de cela avec la mort du chevalier déchu Günther vonWolfram durant la Grande Badrinerie, malgré des efforts et résurgences ponctuelles. De nombreux noms se sont succédés à sa tête au cours de ses années d’existence, dont vous pouvez consulter la liste juste ici.

Aujourd’hui dissoute, elle est remplacée par des milices de quartier, compagnies mercenaires, minorités armées et autres initiatives privées. Mais sa disparition n’est pas nécessairement définitive : sur Esperia, rien ne reste immobile bien longtemps…

Depuis l’effondrement de la garde, quelques uns de ces groupes peuvent être retenus :

Religions

Une Esperia arbitrée…

Esperia est une cité arbitrée dont le Monachisme est la religion officielle. Cependant, sous l’autorité de la Concorde de Monterallier, les deux grandes religions peuvent s’y côtoyer, sans autorisation officielle d’y bâtir de Monastère ou d’Abbaye, devant se contenter d’une Maison de Charité et d’une Commanderie. Excentrés de toute autorité religieuse continentale, les membres des clergés monachistes et phalangistes ne peuvent compter que sur leur charisme et leur autorité propre. Aucune puissance du continent ne viendra à leur secours - ni à celui de leurs croyants qui se doivent de prendre les choses en mains eux-même face à des autorités religieuses abusives.

… accueillant des minorités

Les esclavagistes ne font pas grand cas de l’origine de leur marchandise, aussi, Esperia est régulièrement abreuvée en ressortissants de toutes nations et de tous cultes. En plus des cultes arbitrés de rite Adaarion et de rite Hura, on retrouve en Esperia des vaahvas adorant les Divinités des Sept Mères, des qadjarides fidèles à leurs croyances ancestrales ainsi que des ocolidiens et des manarades suivant les principes du Culte des Images.

La population d’Esperia se caractérise donc par un foisonnement rare, où nations et cultes se côtoient, s’allient, s’opposent à tour de rôle pour servir leurs intérêts : les alliés d’un jour sont les ennemis de demain, les traîtres d’hier sont les héros d’aujourd’hui. Chacun cherche à se faire une place dans cette cité où tout est possible - à condition d’en payer le prix.

Économie

Une monnaie locale…

La cité d’Esperia utilise l’Epervie, une monnaie commune à toutes les îles de l’Archipel des Epervies. Cette monnaie est composée de trois pièces :
EpervieCuivre.png L’épervie de cuivre, utilisée dans la plupart des échanges au quotidien. Elle représente l’unité de base.
EpervieArgent.png L’épervie d’argent, d’une valeur de cent épervies de cuivre.
EpervieOr1.png L’épervie d’or, d’une valeur de mille épervies de cuivre. Excessivement rares, ces pièces d’or pur n’arrivent pratiquement jamais entre les mains du premier venu.

La rétention de pièces par certains Esperiens influents, la misère ou simplement la bonne entente conduisent également régulièrement les habitants d’Esperia à s’en remettre au troc ou à l’échange de services au quotidien. L’île s’approvisionne le plus souvent en pièces au cours de grosses transactions gouvernementales ou lors de ventes avec l’extérieur, durant des expéditions ou le passage de marchands du continent ou de l’archipel.

Esperia ne frappe donc pas ses propres pièces, bien que le gouvernement doive parfois lutter contre la création de fausse monnaie.

… servant de fondation à un commerce esclavagiste commun.

L’archipel des Epervies accueillant un grand nombre de ressortissants de tout le continent, la création d’une monnaie locale est devenue la solution pour pallier les disharmonies entre les différentes citées, les marchands et les esclavagistes de passage. C’est bien l’import massif d’esclaves de l’Ancien Monde qui a forcé la Confédération des Epervies à instaurer cette monnaie commune tout en stabilisant les échanges entre les îles.

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