Aon

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Aon
Nations Royaume Central
Canatan
Gentilé Aonite
Villes
 


Politique

Aon capitalin

L’Aon est une région connue pour sa politique mouvementée. Bien que la région soit une province administrée par un gouverneur provincial (actuellement Yvelyne Ohjajani et l’Ordonnance, la noblesse y possède une influence considérable et constitue la classe dirigeante aonite aussi bien sur le plan économique que politique et militaire. Ainsi, les fonctionnaires aonites de l’Ordonnance sont souvent issus de familles clientes de la noblesse et se reposent couramment sur des recommandations de nobles locaux pour grimper dans la hiérarchie. Les maires sont quant à eux souvent des protégés ou des membres mineurs des familles nobles de la ville. Toute cette influence n’est cependant pas consacrée légalement et n’a rien d’officiel comme cela peut être le cas dans le système féodal hura.

Les différentes familles nobles de la région entretiennent une relation constante de conflits, d’alliances, de mariages et de trêves. Les conflits s’illustrent par des affrontements économiques, des luttes de prestige, des raids contre des propriétés isolées, des duels, des agressions commanditées, des actes de vandalismes, des vols, des lancements des rumeurs mais seulement rarement des conflits ouverts et sanglants. Les nobles emploient aussi souvent de petites troupes de la Légion royale en garnison dans la région pour mener de petites actions sans uniformes ni bannières ou assurer la sécurité de membres de leur famille ou de leurs propriétés.
Les principales familles de ce conflit sont depuis plus d’un siècle les De Larrelier de Larrelier, les Eyraud de Pontanelle, les Beaurang de Saillonne et les Marnix de Loghéans. La plus petite noblesse joue généralement un second rôle et se rangent derrière l’une ou l’autre famille.

Les principaux éléments de résistance à l’influence de la noblesse sont les guildes, la Flotte Royale basée à Franc-port et Fort-Bais et les religieux des abbayes et monastères de la région. La Flotte Royale se limite globalement aux deux ports majeurs de la région mais les guildes et moines détiennent souvent une influence qui leur permet de s’opposer aux choix de la noblesse, voire de forcer celle-ci à des compromis ou à aller dans leur sens.

Aon canatanais

Le nord-est de l’Aon composé du massif canatanais est occupé par le Canatan autonome, un état-client du Royaume Central, sous autorité de l’Haadaed et de l’Heuvelsraad, respectivement monarque et assemblée nobiliaire de la localité.

Événements récents

En 492, la région subit de désastreuses récoltes, causant une disette. En 493 et 494, le massif canatanais et le nord-est de la région connurent une épidémie de petite vérole qui causa des révoltes.

La région fut très fortement touchée par la guerre de succession capitaline. De nombreuses batailles et sièges y ont lieu et la campagne y a été pillée à plusieurs reprises durant toute l’année 512 jusqu’à la pacification. Les événements ont causé la chute de plusieurs des familles de la région. Les De Larrelier et les Eyraud de Pontanelle ont actuellement pu s’imposer dans la région mais leur contrôle est ténu.
Le Roi Thybauld de Fauxvelles est très peu apprécié dans la région et bon nombre d’habitants et de familles considèrent que malgré ses défauts, l’enfant du pays Lionel Adagan, aurait sans doute fait un meilleur Roi. Gérard de Larrelier, l’actuel homme fort de la région, est généralement considéré comme ayant pour seul mérite d’avoir survécu et n’est plus respecté. Nul ne sait comment va évoluer la région et certains parlent d’une possible guerre civile.

Sécurité

Bien que l’Aon soit relativement sûr dans les villes, le banditisme y a toujours été un problème, la géographie de la région offrant de nombreux refuges aux brigands et bandits de grand chemin. Les routes sont patrouillées par les gardes locales et la Légion Royale mais cette présence ne suffit pas à maintenir une sécurité parfaite. Cet état de fait n’a fait qu’empirer depuis la guerre de succession capitaline qui a grossi les rangs des brigands et diminué ceux des gardes et de la Légion.

Géographie et climat

L’Aon est une région centrale de l’ensemble des Grands Fleuves. Elle est entourée au nord par les Marches au-delà du fleuve Heimild, par le Bogen au nord-est au-delà du massif canatanais, par le Greistal au-delà de la grande rivière Anel et de la mer intérieure Tiefersee, au sud-est par le Steiertal au-delà de l’Austre et au sud par l’Albunae également au-delà de l’Austre. La côte ouest de l’Aon est quant à elle entourée par les eaux du golfe des Marches au nord-oueset par la mer cyvalite au sud-ouest.

De climat tempérée, l’Aon est connue pour être une région où il pleut fréquemment et en toutes saisons sauf en Nivôse lors des neiges et gels. En Thermidor, le temps y est cependant chaud et les orages y sont très courants.

L’Aon est une région vallonnée avec de multiples petites montagnes. Les principaux plateaux sont situés dans le centre et le nord-ouest. Ces plateaux sont entourés par trois massifs montagneux: le massif de la Saille dans le sud-ouest qui sépare les plateaux des rives de l’Austre, les montagnes des Hauvines dans l’est qui isolent les plateaux des rives de la Tiefersee et du Val des Hauvines et le massif canatanais, une région de collines, qui constituent la frontière naturelle entre l’Aon et le Bogen.
La région est également très boisée avec de multiples forêts centenaires. Il existe cependant plusieurs plaines cultivables traversées par de petites rivières dans le nord, le centre et l’est. La côte de l’Aon est relativement escarpé et les accès aux plages y sont difficiles.

Lieux d’intérêts

  • Pont de l’Anel : le pont de l’Anel est un ouvrage particulièrement impressionnant datant de l’Empire Central. Reliant Pontanelle et Anelbruck, ce large pont à arches décorées est centré autour d’un grand ouvrage. Au centre du fleuve, les impériaux ont bati deux petites iles artificielles jumelles sur lesquels ils ont construits deux gigantesques tours armées dotées chacun d’un pont-levis pour permettre à même les plus grand navires fluviaux de passer. Quatre carrioles peuvent y rouler côte à côte.
  • La Ligne : grande route extrêmement bien servie reliant Loghéans à Pontanelle et bordant le massif canatanais. Très large, bien construite, bien entretenue et soutenue par une multitude de relais proposant de changer les animaux de traits pour accélérer le passage, cette route est le principal lien de la région entre l’Heimild et l’Anel et est en concurrence directe avec des routes similaires dans le Bogen. Jusqu’ici, l’administration religieuse du Bogen a permis à la Ligne, soutenue par les nobles aonites, d’être favorisée par les marchands.
  • Vestiges du Pont de l’Heimild : conçu pour être le jumeau du Pont de l’Anel, le chantier n’a jamais abouti à l’époque de l’Empire Central à l’image du projet de pont impérial sur le Pecolinnin, plus avancé mais également inachevé. L’emplacement, à l’ouest d’Andosse et Emellin est devenu un lieu-dit d’un côté comme de l’autre des rives du fleuve pour les locaux. Deux immenses talus et quelques fondations laissent deviner là où l’édifice devait être établi. L’endroit est notoirement connu comme un point de rencontre des différents clans honarmides dans le cadre du réseau commercial qadjaride.
  • Marigots saillonnais : les marigots saillonnais désignent plusieurs rivières et bras morts de l’Austre qui se situent sur la rive nord du fleuve dans la région, plus précisément en aval du Massif de la Saille entre la Capitale et Pendil. Ces affluents, nettement plus étroits et sauvages que l’Austre, sont peu fréquentés hormis par les connaisseurs de la contrebande ocolidienne qui s’en servent souvent pour échapper à la surveillance et aux droits de douane de la Flotte royale et des milices locales. Ils y entretiennent des cabanes idéalement là où la Lie prolifère. Les clandestins ocolidiens présents à la Sublime s’y rendent rarement eux-même et il s’agit plutôt d’une étape des capitalins locaux qui pratiquent le commerce de ces produits vers le reste du continent et de rares et misérables pirates fluviaux de l’Austre. Ces derniers pratiquent des vols sur le fleuve, surtout à la faveur de la nuit, mais ils sont aussi occasionnellement capables d’intimidation et d’extorsion de fonds envers les marchands les moins préparés ; ils s’improvisent par exemple douaniers au nez et à la barbe ou avec la complicité des responsables de l’Ordonnance locale et prélèvent des taxes illégitimes sur ces pauvres gens.
  • Val des Hauvines : au sud-est des Montagnes des Hauvines sur les rives de la Tiefersee et de l’Austre, on trouve une petite vallée isolée du reste de la région. Les flancs des montagnes sont relativement escarpés et l’ensemble de l’endroit peu habité. Cette vallée est constituée de falaises rocailleuses qui donnent directement sur la mer intérieure de la Tiefersee ou bien sur des étendues plates et marécageuses riches en argile qui constituent alors les plages de la mer. Une route la traverse le long du littoral et relie les villages de Beaufort et Indres en passant par Bilaburst, elle n’est toutefois pas très fréquentée car la plupart des voyageurs lui préfèrent celles qui passent au nord des montagnes ou bien la voie fluviale. Ce sont surtout des hiodigues de culture hura ou capitaline qui peuplent le val des Hauvines. Ils habitent des cabanes sur les plages ou le long des falaises. D’autre part, c’est un endroit discret, privilégié par les paysans huras qui y accostent en cherchant à fuir la Grande Huratelon pour le Royaume Central. On trouve dans ces marais un grand nombre de spécimens de grenouille cornue ornée, très prisée par les moines de l’ermitage de Vallencourt plus haut dans les Hauvines qui fabriquent notamment des outres à partir de leurs peaux.

Ressources naturelles

Sol

  • Les collines du massif canatanais sont riches de tourbe.

Faune

  • Grand-Aonite : le grand-aonite est un grand et large chien, un molossoïde parmi les plus imposants du vieux monde élevé à Buron. Il possède une robe rousse, un museau noir et de petites oreilles pointues. Ses poils sont très courts, lisses et durs au toucher. C’est un chien docile, courageux et intelligent. Il est également très sociable, joueur mais aussi très facétieux, ce qui vient souvent à bout des nerfs d’un propriétaire non-averti. C’est un animal qui a véritablement compris l’idée humaine de la plaisanterie et de la farce, un trait que les éleveurs buronais mettent un point d’honneur à perpétuer et encourager.
  • Draguier de la Tiefersee : une espèce de poissons très communs dans tout le bassin de la Tiefersee et donc dans l’Anel, le Pecolinnin, l’Austre et la Studena. Ils pullulent surtout dans la mer intérieure. Le draguier a un corps allongé qui ne dépasse jamais les 60 centimètres et un poids de 6 kilogrammes. L’essentiel de sa peau est couvert d’un mucus qui lui donne une teinte verdâtre et qui la rend impropre à la consommation, on en tire cependant une huile de bonne qualité et sa chair est parfaitement comestible. Ces poissons se déplacent en banc et sont appréciés des pêcheurs qui les ramassent au filet et sans grande difficulté. Ils constituent une bonne part de l’alimentation de la population côtière.
  • Le Berger Hura
  • Trapier Aonite
  • Gouvin : appelés gouvins, gouvards ou gouvions, ces poissons de petite taille (ils n’excèdent jamais une quinzaine de centimètres et un demi kilogramme même pour les plus gros spécimens) se déplacent en banc de plusieurs centaines d’individus. Leur peau est si noire qu’on les distingue assez nettement lorsqu’ils sont à la surface de l’eau. Ils vivent principalement dans la mer cyvalite mais on les trouve encore en abondance à l’embouchure de l’Austre et ils sont assez présents dans le fleuve jusqu’à Pendil. Ils sont pêchés au filet mais on peut s’en procurer aisément à la ligne. Leur chair est souvent consommée en soupe ou en grillade (comme dans les [[La Capitale#Gastronomie|grillades nordaches), on les conserve aussi en les salant ou en les plongeant dans le vinaigre.
  • Touret gras : un poisson à la forme très arrondie et plate comme un disque. Le touret gras dépasse rarement les 30 centimètres et sa chair n’est pas très convoitée. En revanche son foie (et plus généralement ses viscères), ses yeux, ses barbillons (on en compte jusqu’à une vingtaine par spécimen) et ses nageoires dorsales sont prisés autant par les sorciers qadjarides et les charlatans qui leur attribuent des qualités magiques que par les apothicaires qui en font des huiles, des onguents et des remèdes plus ou moins efficaces.
  • Loche albunoise : comme la loche commune, la loche albunoise est un poisson au corps plat et allongé. C’est un poisson de fond dont la morphologie prévoit qu’il repose sur le ventre. Il est tacheté de blanc, de beige, de gris et de marron, constellé de points noirs et peut atteindre 90 centimètres de long, 40 centimètres de large et peser plusieurs kilogrammes. On le trouve tout le long de l’Austre et dans son embouchure sur la mer cyvalite. Il présente des yeux globuleux particulièrement saillants presque jusqu’en dehors de leurs orbites. La loche albunoise est un des poissons fétiches des pêcheurs du fleuve, qu’ils soient capitalards ou provinciaux albunois et aonites : en dégoter un est signe de bonne fortune.
  • Spadonique anellois : une espèce de très grands poissons d’eau douce, similaires aux espadons, dont la taille peut dépasser les 3 mètres et qu’on trouve surtout dans l’Anel mais aussi dans la Tiefersee, dans l’Austre et le Pecolinnin. Ils sont constitués d’un très long bec qu’on appelle rostre ou épée qui ressemble à un nez difforme et grossier et qui peut constituer jusqu’à un tiers de la taille totale de l’animal. Le spadonique est le plus souvent tacheté, d’une couleur grise ou bleutée et son dos est rayé de lignes noirâtres. C’est un animal convoité par les pêcheurs, en particulier les plus gros spécimens, réputés pour habiter au fond de la mer intérieure.


Flore

  • Prêle d’Aon : la prêle d’Aon est une mauvaise herbe extrêmement courante en Aon. Dans le Canatan, elle a mille usages dont celui de produit de base de teinturerie, donnant un vert clair.
  • Camomille ambrée : la camomille ambrée est une variété de camomille au jaune un plus foncé, d’où son nom. Selon sa préparation, elle peut donner diverses variantes du jaune ambre.
  • Oeillet canatanais (aussi parfois appelé souci) : l'oeillet canatanais est une variante de souci de couleur violette indigène du massif canatanais et connue pour être particulièrement prolifique. En Thermidor, il n’est pas rare de voir des collines couvertes par cette plante. Comestibles et réputées délicieuses (hrp : similaire aux fruits de la passion), ses pétales sont très utilisées en cuisine dans le Canatan. Elle sert également de base pour une teinture violette. C’est le symbole du Canatan.



Modes de déplacement

Malgré sa géographie, la région est traversée par de nombreuses routes pavées reliant la majorité des villes et villages. Seuls le sud-ouest et le sud-est sont plus difficiles d’accès à cause du relief escarpé.. Se déplacer en Aon est donc assez aisé à pied, à cheval, en charrette ou encore en roulotte. Les déplacements dans tout le nord, le sud et l’est de la région sont aussi possibles par bateau fluvial à bas coût. L’Aon a enfin accès au seul grand pont de la région des Grands Fleuves reliant l’Aon et le Greistal par voie terrestre par-delà l’Anel.

Économie

L’Aon bénéficie d’une économie relativement prospère et d’un emplacement stratégique sur le continent. La guerre de succession capitaline a cependant profondément affaibli la région.

Le secteur primaire y est développé et diversifié. Le secteur de l’agriculture y est important mais les terres cultivables y sont moins nombreuses et importantes qu’en Albunae, le Greistal ou le Gyllendal. Les vergers y sont nombreux, de même que la culture du lin et du raisin. L’élevage y est au contraire très développé avec notamment un élevage spécialisé dans les chevaux et les chiens très réputés sur le continent. L’apiculture, la chasse et l’exploitation forestière y sont importants et pratiqués un peu partout. L’activité minière est présente dans toute la région mais on n’y trouve pas de gisements particulièrement riches. La pêche est de loin le secteur le moins développés, les côtes n’offrant que peu de rivages accostables. La pêche s’y limite donc à de la petite pêche dans les fleuves et la Tiefersee : des échassiers subsistent à l’ouest sur les bords de l’océan du Ponant ainsi que des hiodigues à l’est le long de l’Anel et sur les rives de la mer intérieure.

L’artisanat et l’industrie sont relativement développés et diversifiés et tous les métiers sont présents dans les villes et bourgs. Les principaux centres de production sont situés à Larrelier (forges et instruments de précision), Loghéans (célèbre pour ses textiles et teintures), Saillonne (pigments, arts, artisanat du bois) et Pontanelle (divers). De nombreux artisans s’y organisent en guildes dans les villes, notamment pour pouvoir faire face à l’influence des nobles.

Sur le plan commercial, la région bénéficie d’un accès à tous les Grands Fleuves et constitue un important point de passage entre l’Albunae et la Capitale, la Grande Huratelon et la Nation adaarionne. les activités commerciales y sont souvent sous le contrôle de nobles de différents rangs soutenus par un secteur financier locale connu sous le nom des “Banques aonites”. Les principaux lieux de commerce de la région sont Loghéans qui est le principal point de passage pour les marchands adaarions de Maailmanovi, Pontanelle et son pont menant au Greistal, Buron qui constitue le principal port fluvial de l’Austre sur les rives aonites et les ports de Franc-Port et Fort-Bais aux embouchures de l’Austre et de l’Heimild. Il existe aussi un centre du commerce d’esclaves dans la petite ville d’Indres sur les rives de la Tiefersee qui entretient d’importants liens avec Lauderfelt dans le Steiertal.

La ville de Larrelier est connue pour abriter une importante université de médecine, l’université de Larrelier, et constituer un centre intellectuel pour la région. On y trouve de nombreuses bibliothèques. Saillonne est quant à elle réputée être un important lieu de culture où les artistes (et leurs écoles) sont nombreux et talentueux.

Population

La région est principalement habitée par des capitalins. Le nord-est est majoritairement habité par des Butenais et Canatanais mais ceux-ci sont aussi présents dans toute la région. Il existe également une forte minorité d’Adaarions dans le nord et d’Huras dans l’est et le sud.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride est présente en Aon au travers de nombreux clans de culture honarmide. Pontanelle constitue notamment un point de passage extrêmement important aussi bien dans le réseau commercial qadjaride que dans leurs routes migratoires. Les foires qadjarides sont un phénomène courant dans la région. Les qadjarides sont assez bien acceptés dans la région et l’Aon abrite certains des seuls clans sédentaires honarmides en dehors des villes.

Villes et villages

L’Aon est une région fortement peuplée. Elle ne possède pas de grande métropoles mais possède une multitude de grandes villes d’importance moyenne à l’échelle du continent. L’Aon est cependant moins peuplé sur la côte et au sein du massif de la Saille dans le sud-ouest et les montagnes des Hauvines dans l’est.

Villes

  • Buron : petit port fluvial du sud de la région sur les rives de l’Austre.
  • Cléançon : petit port fluvial situé au croisement de l’Austre et de la Studena.
  • Emellin: petit port fluvial du nord de la région au niveau d’Andosse.
  • Fort-Bais : important port militaire et douanier situé à l’embouchure de l’Heimild dans le nord-ouest de la région.
  • Franc-Port : important port militaire et douanier situé à l’embouchure de l’Austre dans le sud-ouest de la région. Principal siège de la Flotte Royale.
  • Indres : petite ville portuaire située sur les rives de la Tiefersee.
  • Larrelier : grande ville située dans le centre de la région au croisement des principales routes terrestres. Larrelier est connue comme une ville prospère et importante mais aussi comme abritant l’une des meilleures universités de médecine du continent.
  • Loghéans : grande ville du nord de la région située sur les rives de l’Heimild. Importante ville commerciale, Loghéans est l’un des plus importants centres de production de tissus du continent.
  • Pontanelle : grande ville de l’est de la région située sur les rives de la rivière Anel et à l'extrémité ouest du Pont de l’Anel. C’est une importante ville commerciale et militaire liée à sa cité soeur, Anelbruck.
  • Saillonne : grande ville de l’ouest de la région située en bordure du massif de la Saille. Saillonne est connue comme la capitale culturelle de l’Aon et un haut-lieu des arts du continent.

Villages

  • Beaufort : petit port fluvial situé à l’embouchure de l’Austre au bort de la Tiefersee et base de patrouilles fluviales.
  • Bilaburst : petit village situé sur la côte de la Tiefersee.
  • Boiseau : village du centre de la région situé entre Saillonne et Larrelier.
  • Crivalle: village côtier du sud-ouest de la région.
  • Farden : petit port du nord-ouest de la région.
  • Gaure: village des montagnes de la Saille dans l’ouest de la région.
  • Gueraille: village du sud-est de l’Aon situé dans le sud des montagnes de Hauvines au niveau de la grande vallée séparant celles-ci du massif de la Saille à l’ouest.
  • Hautcrin: village du sud-ouest de l’Aon situé à l’est du massif de la Saille et à l’ouest de la grande vallée entre celui-ci et les montagnes des Hauvines. Le village est connu pour ses écuries.
  • La Moussue : petit village côtier de l’ouest de la région et lieu bien connu de petite contrebande liée à l’Archipel des Trombes.
  • Lassègne : village de l’est de l’Aon situé sur le croisement des routes entre Larrelier, Indres, Pontanelle et Guodeguème.
  • Luèdre : village pauvre du centre de la région situé au sud de Larrelier.
  • Nogaret : village du nord de la région sur les rives de l’Heimild entre Emellin et Loghéans.
  • Ormeville : petit port fluvial du sud-ouest de la région sur les rives de l’Austre. Ormeville est le moins important des ports fluviaux de l’Austre sur les rives de l’Aon.
  • Rivannelle : petit village situé à l’embouchure de l’Anel dans la Tiefersee.
  • Thivars : village du centre de l'Aon. Ravagé par une peste, le bourg était autrefois connu pour sa source thermale, son monastère, son dispensaire et son charme.

Entités canatanaises

Autres

Culture

La culture aonite, bien que capitaline, est généralement considérée comme distincte de celle d’Albunae et possède certaines spécificités.

  • Équitation : les aonites sont des férus d’équitation et ce, quelque soit l’application. La course à cheval est une activité extrêmement populaire et les grandes villes de la région possèdent toutes leur hippodrome. Chaque ville et grande maison entretient sa propre écurie et la compétition est énorme. Traditionnellement, le grand enjeu des courses est entre les écuries de Larrelier et celles de Loghéans.
  • Le chien : les aonites apprécient énormément la race canine. Le chien possède une excellente image dans la région et est considéré comme le compagnon, par excellence. Il est très utilisé, comme chien de garde, de chasse, d’agrément ou même de guerre. L’obtention d’un chien dans cette région passe par une adoption et le chien n’est vendu que si il montre une affinité avec son maître potentiel. Dans les campagnes, il est de tradition que les enfants se voient remettre un chiot qui grandissent avec eux. Enfin, le chien fait partie intégrante de l’étiquette aonite et il est parfaitement accepté dans des occasions comme les bals, les réceptions ou les fêtes. Ils sont par ailleurs dressés pour s’y tenir de façon correct. La rencontre entre chiens est même une façon courante de briser la glace entre jeunes gens et excuse pour se faire la cour.
  • Comédie aonite : un genre théâtral très populaire. Il s’agit le plus souvent d’un humour de fou, reprenant des situations ou des évènements très sérieux mais en rendant fou chaque personnage. Le résultat est très moqueur.

Traditions spécifiques

Accent

Si la majorité des aonites parlent un capitalin classique, certains petites gens, surtout les travailleurs des vignobles les plus reculés de la région, usent de l'accent capitalard, qui, malgré son nom trompeur, est présent dans de nombreuses régions du Royaume Central.

Religion

L’Aon est partagée entre le culte d’Arbitrio de rite monachiste et celui de rite phalangiste. Le monachisme est dominant dans le nord-est, le centre et l’ouest tandis que le phalangisme est dominant dans l’est et le sud. La région constitue par ailleurs celle qui possède la plus grande population de croyants phalangistes en dehors de la Grande Huratelon. On y trouve ainsi un nombre important de cités concordales (bien que la plupart soient surtout des bourgs et villages et non des “cités”). Les deux religions y jouissent d’une excellente relation garantie par le Tribunal de Roskilde et il n’est pas rare d’y voir des moines lahellas oeuvrer aux côtés d’une missio. Les rites phalangistes sont aussi souvent pratiqués par des croyants monachistes et vice-versa. La situation ne fut cependant pas toujours ainsi et la région connut de lourdes tensions durant la période entre les guerres de religion arbitrée et la conclusion du concordat de Roskilde qui y mit fin.

Le culte qadjaride y est présent au travers des clans de la diaspora qadjaride.

Gastronomie et biens typiques

Boissons

  • Le Roi-Guy : vin blanc produit dans les vignobles de Larrelier. Possédant son propre cépage (restreint à Larrelier), c’est un vin blanc léger au caractère herbeux avec des arômes minéraux et de melon. C’est un vin qui se boit en Thermidor, jamais en repas.
  • Vins des Saillades: terme générique donnée aux petits vins blancs et rouges produits dans le sud-ouest sur les côtes du massif de la Saille. Ces vins sont généralement considérés comme de la piquette et constituent donc souvent un vin destinés aux petites bourses. Cette réputation est cependant souvent usurpée et les Saillades sont très populaires.

Plats

  • Bourrette: beignet préparé à base de farine, de miel et d’huile.
  • Mijet: plat préparé en découpant du pain en dés, arrosé de vin rouge et relevé de miel. Il peut aussi être agrémenté de fruits rouges. Laissé reposer au frais, le mijet se consomme comme une soupe. Les Aonites sont particulièrement insistant que le mijet ne se boit pas à chabrot.
  • Oeuf d’âne: plat d’omelette mélangé à du pain de mie.
  • Potée aonite: plat mijoté à base de haricots rouges, de vin rouge, d’oignons et de saucisses.
  • Saucisses et boudins : la saucisse de toute viande sont des mets particulièrement appréciés dans la région de l’Aon.
  • Tourte aonite: tourte dont la farce se compose de crème, d’oignons, de persil et de rutabaga.
  • Tripes et abats : les tripes et les abats constituent une forme de viande courante dans la cuisine aonite.

Produits

  • Beurre parfumé : le beurre parfumé du Canatan est une spécialité locale. C’est un beurre dans lequel a été intégré des extraits de souci canatanais. Le résultat est un beurre au goût sucré, une originalité typiquement canatanaise mais qui est fort appréciée en dehors. Ce beurre est très utilisé dans des préparations douces de Thermidor et sa principale utilisation est une utilisation avec des confitures et marmelades.
  • Pâte canatanaise : la pâte canatanaise est une confiserie typique du Canatan et y est particulièrement populaire. C’est une pâte obtenue en cuisant des pétales de souci canatanais avec du sucre de canne ou du miel. Elle est généralement vendue entourée d’une pétale de souci canatanais afin d’être consommée plus proprement.
  • Pied de Buron : un fromage bleu préparé au monastère de Buron et une spécialité locale.