Unités de mesure

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Les mesures à travers le continent

Divers systèmes de mesure sont utilisés à travers le continent pour définir les longueurs, les volumes, et les masses. Le système le plus répandu, et analogue du système métrique IRL, est aujourd’hui le système royal. N’importe qui peut ainsi parler de mètres, de litres, ou encore de grammes avec plus ou moins d’aisance, et ce, peu importe son origine.

Néanmoins, le système royal n’est pas le seul système en vogue et de nombreuses nuances existent, les systèmes impériaux, vaahvas ou antérieurs occupant toujours une certaine place, en particulier pour les échanges locaux. De manière générale, la science des mesures dans l’univers d’Esperia reste relativement imprécise par rapport à nos standards contemporains.

Royaume Central

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les capitalins dans la mesure des longueurs, masses, et volumes, en particulier dans le cadre d’échanges commerciaux extérieurs, depuis la seconde moitié du Vème siècle.

L’imperfection de l’application des décisions de la reine Agnès I par l’Ordonnance laisse encore une place modérément importante au système impérial, notamment dans le commerce local et les échanges du quotidien. De nombreuses marques de ce système historique sont d’ailleurs encore trouvables à travers le royaume, les bornes impériales érigées entre les villes durant l’ère impériale en sont un bon exemple.

République Marchande de Caroggia

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les caroggians dans la mesure des longueurs, masses, et volumes, en particulier dans le cadre d’échanges vers et depuis les colonies, depuis la seconde moitié du Vème siècle. Les garantiers de commerce durent l’adopter en 453 sur décision de la République vellabriaise.

L’historique système de mesure impérial dionian dit “système caravanier” est encore utilisé de temps à autre par les nomades dionians et les latifundiers ou les habitants de la campagne vellabriaise. Les dionians le pratiquent d’autant plus au contact des huras notamment sur la Route du blé.

Les documents de la Flotte caroggianne comme les cartes et autres mesures navales sont parfois codés en plus d’utiliser les unités impériales pour empêcher toute utilisation par la contrebande ocolidienne.

Nation Adaarionne

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) est le premier système de mesure utilisé par les adaarions, juste avant le système lukemisiste qui est encore à ce jour le système officiel du Monastère Adaarion. Le système impérial, abandonné à l’occasion de l’Interrègne, n’est plus utilisé et ne trouve d’usage que dans les Possessions ou le sud de la Maasydan dans les régions frontalières du Royaume Central et de la Grande Huratelon.

Grande Huratelon

Les huras ont adopté le système de mesure royal (analogue du système métrique) de manière disparate, principalement au contact des populations capitalines, adaarionnes et caroggiannes, par son introduction dans les grandes villes commerciales telles que Anelbruck et Anderlacht, ou directement auprès du Panhura.

Toutefois, les huras, en particulier les paysans, sont parfois demeurés insensibles à cette innovation scientifique capitalo-adaarionne. Ceux-là accordent toujours une place importante au système impérial hura, surtout à l’intérieur de leurs terres, et en sont assez fiers. L’Ordre Phalangiste contribue largement à cette fierté en vantant les vertus de ce système de mesure et en l’employant quotidiennement.

Lig Ocolide

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les ocolidiens dans la mesure des longueurs, masses, et volumes. Il s’y est imposé à mesure que les états continentaux l’ont adopté. Les immigrés en provenance du continent et les documents, ouvrages et cartes issues de celui-ci ont largement contribué à cette transformation.

On lui prête toujours un autre nom lorsqu’il est nommé (ce qui est plutôt rare) pour oublier sa connotation continentale. Ses appellations se confondent parfois avec celles appliquées au système lukemisiste : “système des étoiles”, “système adaarion”, “système astronomique”... Le système lukemisiste existe d’ailleurs en Lig Ocolide au milieu d’une multitude de systèmes continentaux (dont les systèmes impériaux) et d’autres plus exotiques propres à l’antique Empire qadjaride ou aux manarades. Des Syndic établissent parfois des systèmes qui ne leur survivent jamais.

Canatan

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les canatanais dans la mesure des longueurs, masses, et volumes, en particulier dans le cadre d’échanges commerciaux, depuis la seconde moitié du Vème siècle lorsqu’il fut imposé dans l’Aon par la reine Agnès I.

Influencés par leurs voisins du Royaume Central, de la Grande Huratalon et de la Nation Adaarionne, le système de mesure impérial est encore utilisé mais son usage se limite principalement au commerce local et échanges du quotidien. De même, l’antique Confédération tribale canatanaise disposait de son propre système qui survit difficilement notamment dans les communautés urramachs.

Diaspora Qadjaride

Tournés vers le présent, la majorité des clans qadjarides utilisent le système de mesure royal (analogue du système métrique) pour la mesure des longueurs, masses, et volumes par souci pratique depuis la seconde moitié du Vème siècle. En effet, le nouveau système et ses nombreux avantages vis-à-vis du système impérial a permis de simplifier la vie de nombreux clans nomades, leurs évitant nombre de conflits commerciaux avec les étrangers.

Malgré les avantages du système royal, certains clans utilisent encore régulièrement le système impérial, en particulier ceux sédentaires en Grande Huratelon et au Royaume Central où les système impériaux locaux occupent toujours une place importante pour le commerce local et les échanges du quotidien.

Tribus Vaahvas

Le système vahnamaate est le principal système de mesure utilisé par les vaahvas dans la mesure des longueurs, masses, et volumes mais son utilité s’est contenu au sein des tribus. Il existe des variantes de ce système ainsi que foule d’alternatives en particulier dans l’Evigt Kylma et le Kinemaar.

Les vaahvas vanhurskas de l’Harigkullen, les zarègues et les zaragans en Zaraga utilisent fréquemment d’autres systèmes tels que le système lukemisiste adaarion ou le système royal (analogue du système métrique). Le système impérial est encore très présent dans la Zaraga.

Rares sont les vaahvas qui n’ont aucune maîtrise du système royal (souvent renommé en système d’Orvar), car il s’agit pour eux de la principale manière de commercer avec les arbitrés.

Manarades

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les manarades dans la mesure des longueurs, masses, et volumes, en ce sens que les manarades sont pleinement intégrés à Lig Ocolide où ce système est largement répandu.

Les manarades ont aussi conservé certains systèmes de mesure uniques, véritables reliques de l’antique Empire qadjaride souvent profondément transformés à travers le temps. Ils ne sont en usage que dans de toutes petites localités, tombés en désuétude dans l’ensemble de l’Archipel Ocolidien. Leur intérêt est surtout historique.

Au contraire de leurs voisins insulaires, le système impérial est encore assez présent au travers du territoire manarade et particulièrement apprécié pour son historique. On le retrouve ainsi régulièrement utilisé pour le commerce local et les échanges du quotidien, les anciens ayant tendance à ne jurer que par celui-ci.

État libre de Mesigios

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les mésigues dans la mesure des longueurs, masses, et volumes depuis la seconde moitié du Vème siècle. Le système de mesure impérial mésigue est encore utilisé de temps à autre par les artisans, pour le commerce local et les échanges du quotidien. Un système mésiguo-qadjaride exista également dans la région et fut particulièrement utilisé avant de disparaître avec la chute du Potentat de Medeva et l’extermination des qadjarides dans la région.

Royaume d’Eyjarfolk

Le système de mesure royal (analogue du système métrique) prévaut chez les eyjarskas dans la mesure des longueurs, masses, et volumes, en particulier dans le cadre d’échanges commerciaux, depuis la seconde moitié du Vème siècle.

Aucun système de mesure impérial à proprement parler n’exista dans le Royaume d’Eyjarfolk, cela dit, la Langstrid fut l’occasion pour le godar puis roi eyjarska Grima de Vindurskjoll d’imposer aux tribus confédérées de Kiivas et des îles Sordrana l’emploi d’un système eyjarska largement inspiré du système impérial.

Certains eyjarskas ont aussi des notions du système vahnamaate, en particulier ceux qui se trouvent au contact des vaahvas comme les zarègues ou les uuroggians.

Système Royal

Origines

Le système royal trouve ses origines dans le système lukemisiste (partagé par les érudits du Monastère Adaarion à travers la Nation Adaarionne) et le système impérial adaarion (lui-même tiré du système impérial).

Elaboré dans les années 390 par un échantillon de choix des nombreux savants (notamment adaarions) de la cour d’Agnès I, le système royal est en effet très largement inspiré du système lukemisiste qu’il réactualise et dépouille de sa terminologie, construction et formulation typiquement adaarionnes. Certains détracteurs du Royaume Central vont jusqu’à dire que le système royal n’est qu’une traduction grossière et simpliste du système lukemisiste, quand d’autres affirment que c’est plutôt le système lukemisiste qui est incompréhensible et inutilisable au quotidien.

Le sovitelija Urili de Caroggia, un grand historien et un ami de la reine, intervint plusieurs fois pour préserver l’héritage adaarion dans le système royal. Par exemple, la racine originelle des différents mots qui le composent : “metari”, “litari”, “rama”, sont devenus “mètre”, “litre” et “gramme”, tandis que “ekta”, “deka”,“kilo”, “deki”, “sataa”, ou “mili” sont la plupart restés sous la forme de suffixes.

Tout comme le système lukemisiste, le système royal repose sur de complexes calculs qui impliquent l’étude des astres et ne se pratiquent que dans les observatoires pourvus de télescopes. Agnès I organisa de ce fait la construction de l’observatoire de la Capitale et soutint celui de Dansjlos avant la fin du monopole et protectorat sur le Royaume d’Eyjarfolk.

Adoption

Le système royal fut promulgué à travers le Royaume Central par la reine Agnès I à la fin de son règne à partir des années 400. Il fut progressivement imposé aux différentes Ordonnances des provinces pour supplanter les systèmes impériaux qui lui préexistaient et les systèmes antérieurs encore utilisés de manière locale.

Urili de Caroggia introduisit le système royal au sein de la Nation Adaarionne. Il fut très vite adopté par les intellectuels liés à l’Oppikaupunki du fait de sa simplicité d’usage mais il rencontra une certaine résistance parmi les élites du Monastère Adaarion. Grâce à son emploi régulier dans la résolution de plusieurs querelles devant le Tribunal des Croyants à Roskilde, en particulier pour départager des bogenauds, des moines d’origine variée purent constater la supériorité de ce système et le rapportèrent dans leurs nations respectives où ils le présentèrent à leurs confrères amateurs de sciences. En 453, la République marchande de Caroggia fit adopter le système royal à l’ensemble de ses garantiers de commerce.

Aujourd’hui au sein de la Nation Adaarionne, du Royaume d’Eyjarfolk, de la Grande Huratelon, du Royaume Central et de la République marchande de Caroggia, il n’est pas rare de trouver dans les villes des mètres étalons à même la pierre de certains bâtiments, rendant la mesure accessible à l’ensemble de la population. Pour les amateurs de sciences issus de classes sociales élevées, il est très chic de posséder un étalon fabriqué directement par un observatoire de renom. La quintessence des étalons royaux sont ceux provenant de l’observatoire de Dansjlos.

Au sein de Lig Ocolide, le système royal (auquel on affuble généralement un autre nom par opposition aux mœurs de l’Ancien Monde) est de loin le plus utilisé quoiqu’on puisse retrouver une grande variété des systèmes continentaux.

Résistances

Pour autant, le système royal n’est pas répandu uniformément à travers l’Ancien Monde. Bien que favorisé comme standard de mesure pour les échanges entre les nations et généralement pratiqué couramment, il existe certains lieux où il rencontre de fermes résistances et d’autres où il est relativement méconnu. Il est extrêmement rare qu’il soit totalement ignoré même des populations les plus recluses : c’est un phénomène cantonné à quelques habitants des îles manarades et à certains vaahvas kylmates ou kinemaers.

Les mésigues par exemple bénéficient peu des commodités du Royaume Central et pratiquent encore pour beaucoup les systèmes antérieurs comme le système impérial medevan. Les canatanais sont dans une pareille situation à l’exception des habitants de Breithe.

Les Tribus vaahvas utilisent plutôt leurs propres systèmes comme le système vahnamaatemais ont également intégré le système royal au contact des eyjarskas, des capitalins, des adaarions, et même des caroggians à Uuroggia. Les zarègues ou les vanhurskas utilisent couramment le système royal (et le système lukemisiste pour ces derniers).

Enfin, l’Ordre Phalangiste est animé par un mouvement d’opposition au système royal, lui préférant l’ancien système impérial hura pour des raisons doctrinale, celui-ci étant fondé sur les mesures de l’homme, création parfaite d’Arbitrio et dont le corps physique est considéré comme pur. Ce n’est pas le cas du Panhura et des autorités laïques de la Grande Huratelon.

Définition

Le système royal est un système de mesure décimal. Il est défini à partir d’une unité de base, le mètre (de l’adaarion “metaro”, parfois écrit et prononcé mestre ou encore metro, dans le sud du continent).

Le mètre est issu de divers calculs d’astronomie prenant appui sur les 12 constellations.

Unités de longueur

Les unités de longueurs découlent de multiples ou divisions par dix d’un mètre. La plus petite commune étant le millimètre (un millième de mètre) et la plus grande le kilomètre (mille mètres).

Unités de volume

Le système royal définit comme unité de mesure le litre (de l’adaarion “litari”, parfois écrit et prononcé listre, ou encore litro dans le sud du continent). Il représente le volume d’un cube de dix centimètres de côté.

Tout comme le mètre, le litre se décline en diverses unités de volume plus ou moins grande en le multipliant ou divisant par dix.

Unités de masse

L’unité de masse du système lukemisiste est le gramme (de l’adaarion “rama”, parfois écrit et prononcé gram, ou encore gramo). Un kilogramme (mille grammes) représentant le poids d’un volume d’un litre d’eau.

Le gramme lui aussi se décline en diverses unités de masse lorsqu’on le multiplie ou le divise par dix.

Équivalences

IRL

Le système royal est l’analogue du système métrique.

Minecraft

Une distance d’un bloc sur Minecraft représente généralement une distance d’un mètre.

Système Impérial

Origine

Le système impérial tire son nom de l’Empire Central qui l’a largement imposé à travers l’Ancien Monde par le biais du Synode des Savoirs puis de sa domination militaire et administrative de l’essentiel du continent pendant plusieurs siècles. L’impératrice Aliénore I la bâtisseuse fut la première à œuvrer pour l’uniformisation des différents systèmes de mesure existant à travers l’empire. Ces derniers entravaient la pratique du commerce comme de la diplomatie. Elle ordonna la création d’un système unique en l’an 90 mais les travaux autour de ce projet s’étalèrent sur plusieurs dizaines d’années. La valeur centrale du système impérial fut longtemps le “Pied d’Aliénor” avant d’être supplantée par la brève “Main de Pryest” de Pryest II. Du reste, les synodes participèrent autant à la compilation des différents systèmes locaux qu’à leur destruction concrète par le biais de pratiques de subjugation culturelle.

Suite à l’Interrègne, le système impérial se fragmenta et fut progressivement abandonné par la Nation Adaarionne, la Grande Huratelon et la Terrenarchia liure. Ces différentes nations conservèrent dans les faits le système impérial mais modifièrent chacune sa valeur à travers le temps. Ainsi, des systèmes impériaux locaux apparurent. Le système impérial hura fut le premier à naître avec la dissolution du Thème d’Huratelon et la déclaration d’indépendance de la Grande Huratelon.

Comme dans le système impérial initial, ces différents systèmes basent leurs valeurs sur les caractéristiques physiques de leurs dirigeants (plusieurs Panhuras le feront successivement) ou sur des données imaginées arbitrairement (à l’image de la “Main d’Allistaar” en Nation Adaarionne).

Parmi les systèmes impériaux locaux, on peut dès lors identifier :

Depuis, le système impérial consiste donc en une multitude de systèmes qui n’ont plus d’impérial que le nom.

Adoption

Le système impérial resta durant l’ère royale le standard quasi universel du continent jusqu’à l’arrivée du système royal. Toutefois, lors de son instauration, il ne fut pas uniformément adopté. Les canatanais et les mésigues perpétuèrent longtemps leurs propres systèmes antiques en dépit des tentatives de l’Empire Central de leur imposer le sien.

Le système impérial a à une époque dominé les milieux commerciaux, diplomatiques et scientifiques et fut utilisé par la quasi-totalité du continent, en attestent les nombreuses bornes impériales encore disséminées sur les routes et chemins qu’on peut trouver à travers l’Ancien Monde et jusque dans le Roment, la Dione, la Zaraga ou encore le Royaume d’Eyjarfolk. Ces bornes numérotaient en lieues la distance entre les grandes villes. Les voyageurs en croisent toujours et certaines sont même encore entretenues par les villes. De telles installations sont cependant absentes de l’Edella, de Lig Ocolide, du Vahnamaa et des régions plus au nord des Maahvitts.

Aujourd’hui, les systèmes impériaux qui subsistent sont surtout les systèmes impériaux albunois, aonite, galdyri, hura, dionian, caroggian et medevan. Depuis l’avènement du système royal, certains historiens commencent à dire du système impérial qu’il est tombé en désuétude. Le système impérial est néanmoins encore utilisé quotidiennement dans de nombreuses nations, en particulier dans le cadre du commerce local.

Les membres de l’Ordre Phalangiste sont généralement attachés au système impérial hura dans la mesure où, au contraire du système royal qui découle de la science monachiste de la Lukemise, il est basé sur les mesures du corps humain, considéré comme vertueux et sacré dans le phalangisme.

Définition

Le système impérial est un système de mesure principalement duodécimal (en multiples ou divisions de 12). Il est défini à partir d’une unité anatomique de base, le pied qui correspond à plus ou moins 30 centimètres.

C’est cette unité de base, variant d’une région à l’autre du continent, et au gré des époques, qui explique la relative inconstance du système impérial. Celle-ci se manifeste en particulier lors d’échanges entre différentes nations où la taille du pied officiel peut varier jusqu’à plus ou moins 10%.

Les tableaux ci-dessous montrent l’équivalence moyenne des différentes unités impériales vis-à-vis du système royal. Les ratios permettant de définir les différentes unités restant les mêmes à travers les différents systèmes impériaux.

Unités de longueur

Le système impérial décline le pied en 12 mesures principales de longueur.

Unités de longueur du système impérial

Nom Équivalence en pieds Autre équivalence Équivalence au système royal Notes
Ligne 1/144 1/12 pouce 0.212 cm Nommée d’après l’épaisseur du plein d’une ligne d’encre.
Pouce 1/12 ¼ main 2.54 cm
Main 1/3 10.16 cm La plus célèbre fut sans doute celle de l’empereur Pryest II le déchu.
Chaînon 66/100 1/100 chaîne 20.117 cm Une unité principalement utilisée par les géographes.
Pied 1 12 pouces 30.48 cm Le plus célèbre était sans doute le “Pied d’Aliénor”.
Verge 3 91.44 cm Nommée d’après la taille d’une baguette, un bâton mince et droit. Les blagueurs ont donc plus ou moins raison.
Brasse ou Toise 6 2 verges 1.828 m Nommée d’après l’envergure des bras d’un adulte.
Perche 16½ ¼ chaîne 5.029 m C’est l’unité principale utilisée par les géographes, mais ces dernières tombent en désuétude au profit du mètre lukemisiste.
Chaîne 66 4 perches 20.116 m Une unité principalement utilisée par les géographes. C’est de celle-ci que sont calculées la perche et le chaînon.
Stade 660 10 chaînes 201.168 m Nommé d’après la longueur d’un stade (champ) agricole.
Mile 5 280 8 stades 1.609 km
Lieue 15 840 3 miles 4.828 km Le plus souvent présentes sous la forme de bornes numérotées entre grandes villes.

Unités de volume

Pour le système impérial une amphore représente le volume d’un cube d’un pied de côté, soit environ 34 litres. C’est la pinte qui est plus couramment utilisée comme unité de volume principale, elle correspond à 1/36ème d’amphore, soit un peu moins d’un litre.

Unités de volume du système impérial

Nom Équivalence en pintes Autre équivalence Équivalence au système royal Notes
Pouce cube 1/48 1/1 728 pied cube 1.983 cl Un cube d’un pouce de côté.
Roquille 1/32 1½ pouce cube 2.975 cl Souvent utilisé pour quantifier de petite quantité d’alcool, e.g. “une roquille d’eau de vie”
Posson (ou poisson) 1/8 1⁄2 demiard 11.901 cl Plus ou moins un verre.
Demiard 1/4 ½ chopine 23.803 cl Nommé d’après la chopine, car sa moitié.
Chopine (ou setier) 1/2 ½ pinte 47,607 cl Nommée d’après le verre à bière pour la chopine, de l’honelingue ”sextarius”, « sixième partie » pour le setier.
Pinte 1 ½ quade 95.214 cl La taille traditionnelle d’une bouteille, quasiment 1 litre.
Quade (ou quarte) 2 ¼ velte 1.904 l Nommée d’après la velte, car son quart.
Velte 8 ¼ amphore 7.617 l
Amphore 36 1 728 pouces cube 34.277 l Aussi nommée pied cube dans les travaux d’érudits.
Quartaut 72 2 amphores 68.555 l Nommée d’après le muid, car son quart. C’est souvent une taille de tonneau.
Feuillette 144 4 amphores 137.109 l Nommée d’après une partie d’un fût. C’est souvent une taille de tonneau.
Muid 288 8 amphores 274.218 l Nommé d’après l’honelingue ”modius”, « mesure ». C’est souvent une taille de tonneau.
Pipe 432 12 amphores 411.327 l

Unités de masse

Comme pour les unités de volume, le système impérial part du pied pour définir le talent, sa première unité de masse. Un talent correspond ainsi au poids d’un volume d’une amphore d’eau, soit environ 34 kilogrammes. C’est la livre qui est couramment utilisée comme unité de masse principale, elle correspond à 1/70ème de talent, soit un peu moins d’un demi kilo.

Unités de masse du système impérial

Nom Équivalence en livres Autre équivalence Équivalence au système royal Notes
Prime 1/384/24² 1/24 grain 2.213 mg
Grain 1/384/24 1/24 denier 54.114 mg Nommé d’après la masse d’un grain d’orge ou de froment.
Denier 1/384 1/24 once 1.274 g Basé sur l’once.
Gros (ou grosse) 1/128 ⅛ once 3.824 g
Once 1/16 ¼ quarteron 30.594 g Basée sur la livre.
Quarteron ¼ ½ marc 122.376 g Nommé d’après la livre, car son quart.
Marc (ou demi-livre) ½ 244.752 g Nommée d’après la marque que l’on appose sur les lingots de métal, elle représente aussi leur poids standard.
Livre 1 1/70 talent 489.505 g Nommée d’après l’honelingue ”libra”, « équilibre ».
Pile 25 ¼ quintal 12.237 kg L’unité est principalement utilisée dans le domaine agricole.
Talent 70 34.265 kg Le poids représenté par un pied cube d’eau.
Quintal 100 1/20 tonneau 48.950 kg Nommé d’après l’honelingue ”centenarium”, « poids de cent livres ». L’unité est principalement utilisée dans le domaine agricole et est apparue tardivement.
Tonneau 2 000 20 quintaux 979.011 kg L’unité est principalement utilisée dans le domaine agricole.

Équivalence IRL

Le système impérial est basé sur l’ancien système de mesure français et le système de mesure anglo-saxon. Les ordres de grandeur et les noms des mesures sont les mêmes entre ces systèmes, c’est la mesure de base du pied, variant de pays en pays et d’époque en époque, qui explique la relative variance des mesures de ces anciens systèmes IRL et de celles du système impérial dans l’univers d’Esperia.


Système Lukemisiste

Origine

Le système lukemisiste, ou de son nom adaarion « Systemet Taivaslukemisen », est un système de mesure propre à la Nation Adaarionne basé sur la science éponyme : la Lukemise.

Le système lukemisiste fut élaboré au cours du premier jusqu’au début du troisième siècle par des moines adaarions adeptes de la Lukemise, d’abord dans la cité du Laaksot puis à Golvandaar. Il serait difficile d’attribuer un seul auteur à ce système dans la mesure où il fut le fruit de la collaboration de nombre de ces intellectuels à travers les âges, lesquels se répondirent et s’opposèrent parfois radicalement même à plusieurs siècles d’écart. La somme de leurs calculs et de leurs découvertes leur permit d’appréhender le monde selon des valeurs naturelles, c’est à dire universellement observables. Du fait du développement disparate du système et de la rivalité entre l’Observatoire de Golvandaar et celui du Laaksot, deux systèmes lukemisistes existèrent conjointement : le système lukemisiste golvandaari et le système laaksotti, mais ce dernier tomba en désuétude.

Initialement, le système lukemisiste était profondément lié à des questions doctrinales monachistes. Comme dans la Lukemise de manière générale, la quête de la vérité physique à travers l’observation des astres mêlait raisonnement scientifique et théologique. Le système lukemisiste prit finalement sa forme actuelle au début du troisième siècle à l’Oppikaupunki à une époque où le quartier des érudits existait encore dans l’ombre des synodes de l’Empire Central en matière de rayonnement scientifique.

Le système lukemisiste s’imposa au sein de la communauté érudite de Golvandaar dans laquelle il demeura longuement cantonné. Après la chute de l’Empire Central, il fut progressivement adopté par les autorités du Monastère Adaarion à travers les Monts pour remplacer l’ancien système impérial régional. Cependant, dans le contexte tendu des Guerres de religion arbitrée, le système lukemisiste ne parvint jamais à s’étendre vraiment au-delà des frontières de la Nation Adaarionne. Synalmak lui-même le porta en disgrâce pendant des décennies en s’en faisant un défenseur avant sa chute et sa destitution.

Adoption

Le système lukemisiste ne fut jamais adopté au-delà de la Nation Adaarionne ou des populations à son contact direct. Son influence fut cependant cruciale dans le développement du système royal qui s’en inspire très largement voire le plagie. Le développement de celui-ci à peu près au moment où le système lukemisiste prit sa forme finale ne lui permit pas de se développer outre-mesure et il fut ainsi devancé par sa propre copie à travers les états arbitrés, puis supplanté même en Nation Adaarionne.

Aujourd’hui, il est surtout utilisé par les adeptes de la Lukemise, les érudits et les élites du Monastère Adaarion, les tribus vaahvas de l’Harigkullen et dans certaines zones reculées du Royaume d’Eyjarfolk où il fut importé par les adaarions (notamment à Dansjlos).

Définition

Le système lukemisiste est un système de mesure décimal. Il est défini à partir d’une unité de base, le metaro.

Le metaro est issu de divers calculs d’astronomie prenant appui sur les 12 constellations.

Dans leur emploi quotidien, ces mots sont accordés au pluriel en adaarion. Par exemple, “milirama” se transforme en “miliramas”, et “sataalitari” en “sataalitarit”.

De plus, en langue adaarionne, les nombres sont formés d’une manière très particulière et difficile d’accès, ce qui a toujours participé à complexifier grandement l’usage du système lukemisiste qui lui est naturellement associé : les unités s’ajoutent sans espace à la suite des nombres adaarions ce qui peut amener à de telles extrémités : “tuhatkaksisataayhdeksäntoistametaro” signifie ainsi “1219 metaro”.

Unités de longueur

Les unités de longueurs découlent de multiples ou divisions par dix d’un metaro. La plus petite commune étant le milimetaro (un millième de mètre) et la plus grande le kilometaro (mille mètres).

Unités de longueur du système lukemisiste
Nom Équivalence au système royal Notes
Milimetaro 0.15 cm Surtout utilisé par les horlogers et autres ingénieurs.
Sataametaro 1.50 cm
Dekimetaro 15 cm
Metaro 150 cm Parfois surnommé “mètre adaarion”, les blagueurs affirment qu'il correspond à la taille d'un kivien.
Dekametaro 15 m
Ektametaro 150 m
Kilometaro 1.5 km

Unités de volume

Le système lukemisiste définit comme unité de mesure de volume le litaro . Il représente le volume d’un cube de dix sataametarot de côté.

Tout comme le metaro, le litari se décline en diverses unités de volume plus ou moins grande en le multipliant ou divisant par dix.

Unités de volume du système lukemisiste
Nom Équivalence au système royal Notes
Mililitari 0.15 cl
Sataalitari 1.50 cl
Dekilitari 15 cl
Litari 1.50 l Correspond à peu près à la contenance d’un pichet arbitré traditionnel.
Dekalitari 15 l
Ektalitari 150 l
Kilolitari 1500 l Prétendument la contenance précise du Kanuki golvandaari.

Unités de masse

L’unité de masse du système lukemisiste est le rama” (“masse, poids” en adaarion). Un kilorama (mille ramas) représentant le poids d’un volume d’un litaro de bière (une fois la mousse dissipée).

Le rama lui aussi se décline en diverses unités de masse lorsqu’on le multiplie ou le divise par dix.

Unités de masse du système lukemisiste
Nom Équivalence au système royal Notes
Milirama 0.15 g
Sataarama 1.50 g
Dekirama 15 g
Rama 1.5 kg
Dekarama 15 kg
Ektarama 150 kg
Kilorama 1500 kg

Équivalence IRL

Le système lukemisiste est basé sur le système métrique mais il ne se développe cependant pas à partir de la même valeur, puisque le “metaro” mesure précisément 1.5 “mètres”.

Minecraft

Une distance de trois blocs sur Minecraft représente la distance de deux metaro.

Système Vahnamaate

Origine

Le système vahnamaate tient son nom des tribus équestres vahnamaates qui sillonnent l’ensemble des Maahvitts pour y pratiquer des raids, se faire mercenaire ou pratiquer un intense commerce. Bien que son appellation laisse entendre qu’il s’agit d’un système unifié, le système vahnamaate est avant tout (et ce depuis sa création) un réseau de systèmes qui répondent de la même logique et (à peu près) de la même terminologie.

Le système vahnamaate est d’abord apparu après la chute de l’Empire Suuri au sein du court Empire vaahva de Krelm. Il ne s’est durablement propagé aux régions alentours qu’au cours de la période des Guerres de reconquête vaahvas, notamment grâce à l’influence du Temple des Sept, des Astreife et pour faciliter l’échange de tributs.

Il s’agit d’une des principales réminiscences de l’ère antique encore d’actualité de nos jours.

Adoption

Le système vahnamaate est largement utilisé à travers les Maahvitts. Toutefois, il n’y est pas le seul en vigueur. Plusieurs alternatives existent et sont durablement ancrées en particulier dans l’Evigt Kylma et le Kinemaar.

Les rajavartis et marchands adaarions, les marins eyjarskas et autres uuroggians qui sont confrontés à des vaahvas dans les affaires sont souvent des connaisseurs d’un système vahnamaate voire de plusieurs variantes de celui-ci. En dehors des Maahvitts et de ces régions frontalières, le système vahnamaate est presque totalement méconnu.

Même dans les zones les plus reculées des Maahvitts, le système vahnamaate est parfois concurrencé par le système royal (le plus souvent renommé “système d’Orvar” bien qu’il n’y ait aucune parenté entre les deux).

Définition

Le système vahnamaate s’inspire beaucoup du système impérial, mais utilise une base 10 plutôt que 12 pour établir ses autres mesures, c’est donc un système décimal à l’instar du système lukemisiste et du système royal.

Tout comme le système impérial, le système vahnamaate est défini à partir du pied comme unité de base. Correspondant aussi à plus ou moins 30 centimètres, il est appelé jalka à travers la plupart des dialectes Vaahvas. N’étant utilisé que dans le Nord du continent, la mesure du pied vahnamaate est plus constante que celle d’un pied impérial, variant seulement de plus ou moins 5% d’une région à l’autre.

Les tableaux ci-dessous montrent l’équivalence moyenne des différentes unités vahnamaates vis-à-vis du système royal.

Unités de longueur

Le système vahnamaate décline le jalka (pied) en 7 mesures de longueur.

Unités de longueur du système vahnamaate

Nom Équivalence en jalka Autre équivalence Équivalence au système royal Notes
Kivea 1/100 1/10 susa 3.048 mm Nommé d’après la taille habituelle de certaines pierres précieuses une fois taillées.
Susa 1/10 3.048 cm Nommé d’après la taille des dents de loup.
Stepr 1/3 10.16 cm Nommé d’après la largeur du sabot d’un Stoppir.
Jalka (pied) 1 30.48 cm
Muka 10 3.048 m Nommé d’après la taille d’un traineau.
Kota 100 10 muka 30.48 m Nommé d’après la taille d’un enclos à bêtes.
Laga 1 000 10 kota 304.8 m Nommé d’après la taille d’un camp et ses alentours.
Marka 10 000 10 laga 3.048 km Nommé d’après la taille d’un village et ses terres.

Unités de volume

Le système vahnamaate utilise l’amfok pour représenter le volume d’un cube d’un jalka (pied) de côté, soit environ 34 litres. C’est l’aik (ou vesuk) qui est plus couramment utilisé comme unité de volume principale, il correspond à 1/50ème d’amfok, soit à peu près ⅔ de litre.

Unités de volume du système vahnamaate

Nom Équivalence en amfok Autre équivalence Équivalence au système royal Notes
Lusik 1/10 000 1/10 lasuk 3.427 ml Nommé après la cuillère.
Lasuk 1/1 000 1/10 barnuk 3.427 cl Nommé d’après le petit verre.
Barnuk 1/100 1/2 aik 34.277 cl Nommé d’après le petit verre à bière, littéralement « verre enfant ».
Aik (ou Vesuk) 1/50 1/5 kattik 68.554 cl Nommé d’après le grand verre à bière, littéralement « verre adulte » pour l’aik, après de l’outre pour vesuk.
Kattik 1/10 5 aik 3.427 l Nommée d’après la marmite.
Amfok 1 50 aik 34.277 l Nommée d’après l’amphore.
Piippuk 10 500 aik 342.77 l Nommée d’après le tonneau.

Unités de masse

Comme pour les unités de volume, le système vahnamaate part du jalka (pied) pour définir le vasyr, sa première unité de masse. Un vasyr correspond ainsi au poids d’un volume d’une amfok d’eau, soit environ 34 kilogrammes. C’est le porssyr qui est couramment utilisé comme unité de masse principale, elle correspond à 1/50ème de vasyr, soit à peu près ⅔ de kilogramme.

Unités de masse du système maahvitts

Nom Équivalence en jalka Autre équivalence Équivalence au système royal Notes
Helmyr 1/10 000 1/10 kaylyr 3.427 g Nommé d’après la perle.
Kaulyr 1/1 000 1/10 harkkyr 34.277 g Nommé d’après le collier.
Harkkyr 1/100 1/2 porssyr 342.77 g Nommé d’après le lingot de métal.
Porssyr 1/50 1/5 kanyr 685.54 g Nommé d’après la bourse, plus précisément son poids une fois pleine.
Kanyr 1/10 5 porssyr 3.427 kg Nommé d’après la poule.
Vasyr 1 50 porssyr 34.277 kg Nommé d’après le veau.
Lehmyr 20 1 000 porssyr 685.54 kg Nommé d’après la vache.

Équivalence IRL

Le système vahnamaate est basé sur le système de mesure chinoise (pas d’article francophone ou même anglophone malheureusement). Ce système est assez similaire au système anglo-saxon dont est inspiré le système impérial.

Annexes

Mesure de température

La thermométrie n’est que très peu développée dans l’univers d’Esperia. De ce fait, il n’existe pas d’unités de mesure de température connues au-delà de “chaud”, “froid”, et autres mots de ce lexique.

Quelques thermoscopes (instruments représentant des différences de températures mais ne permettant pas de les mesurer) sont néanmoins trouvables à travers le continent, notamment dans les hauts lieux d’érudition comme à l’Oppikaupunki.

Mesure du temps

La mesure du temps est la même depuis la création et l’émancipation du système système impérial. Les horlogers et ingénieurs du continent, s’inspirant de celui-ci, divisent communément la journée en deux séries de douzièmes, une pour la nuit, l’autre pour le jour, soit un total de 24 segments appelés heures.

Avec l’amélioration des mécanismes et pour faciliter les calculs astronomiques, les horlogers ont petit à petit pris l’habitude de diviser sur leurs instruments une heure en 60 minutes, la minute étant elle même divisée en 60 secondes. Les mesures de temps plus petites que la seconde n'existent pas, ou demeurent trop imprécises à reproduire mécaniquement.

Des montres et horloges peuvent ainsi être trouvées sur le continent ou à travers l’archipel des Esperies, mais les cadrans solaires sont bien souvent plus facile d’accès au commun des mortels.

Unités de mesures exotiques ou en désuétudes

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