Monachisme eyjarska

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Présentation rapide

Le Monachisme Eyjarska reprend l’essentiel des considérations du Monachisme Adaarion, notamment au sujet de l’âme.

Le Culte Eyjarska est cependant nourri d’une histoire propre, dûe à la culture ancienne de l’archipel Eyjarska.

Au-delà du récit de la Sintie, Arbitrio y est perçu comme un Dieu Guerrier, ayant triomphé de monstres ancestraux et gigantesques, les lohikarmes, lorsqu’il a ordonné le monde. Ainsi, le combat et la violence occupent une place plus importante dans le Monachisme Eyjarska.

Les Eyjarskas adorent un certain nombre de figures religieuses secondaires, les Gottnunnas : des moniales Capitalines, Adaarionnes et Eyjarskas s’étant illustrées au cours de l’histoire du Royaume d’Eyjarfolk, et désormais cibles d’adoration au quotidien.

Le Monachisme Eyjarska possède ainsi un grand nombre de traditions kaitusianistes locales - amulettes, monstres, esprits, malédictions et légendes y sont abondants.


Le monachisme eyjarska est un courant du monachisme traditionnel qui s’est officiellement affranchi du Monastère adaarion en juin 519 sous l’impulsion de la nouvelle reine du eyjarska Vanda Saeljon. Il se cantonne aux îles de Saari Mytteja, Kiivas et des Îles Sodrarna. Ce courant n’en est qu’à ses balbutiements et son influence ne dépasse pas encore le Royaume d’Eyjarfolk. Il dispose toutefois d’une mythologie propre longuement développée depuis la conversion du Grima de Vindurskjoll en 199, très suivie par ses moines et ses adeptes.

Nom

Le monachisme eyjarska est parfois appelé “culte d’Arbitrio de rite eyjarska”, bien que cet usage ne soit pas encore étendu et déplaise aux autorités religieuses et politiques du Concordat de Roskilde.

Histoire

Historiquement, le monachisme eyjarska a toujours été reconnu comme faisant partie du culte d’Arbitrio de rite adaarion, c'est-à -dire le monachisme originel. En effet dès l’an 252 le Royaume d’Eyjarfolk fut reconnu comme étant un état arbitré après l’unification menée par Grima de Vindurskjoll mettant fin à la longue Langstrid.

Toutefois, dès l’envoi des premiers moines vaeltas et de monastères kiertavas dans la région par le Monastère Adaarion en 205, la conversion des eyjarskas se fait au prix par l’adoption de traditions religieuses spécifiques qui correspondent aux croyances préexistantes en Eyjarfolk, en partie inspirées du Culte des Sept. Les Gottnunnas viennent côtoyer Allistère et ses Compagnons et les pratiques considérées comme kaitusianistes par le Monastère ne sont jamais vraiment contenues, aussi le rite adaarion se teinte d’un mysticisme très prononcé qui s’exprime notamment par l’usage de talismans, de légendes ou encore un rapport à la violence qui diffère avec celui des monachistes continentaux.

Le Royaume d’Eyjarfolk a connu de nombreux conflits comme lors des Veturstrid qui l’exposent à l’assaut des raids vaahvas. L’instauration du Kungar til Sjoss en 290 qui rend légale la piraterie puis la participation eyjarska à la Campagne de la Zaraga participent à renforcer l’aspect guerrier de la mythologie religieuse eyjarska. La relation débridée qu’entretiennent les eyjarskas avec la violence imprègne le monachisme et donne lieu à l’apparition de figures religieuses armées comme la Gottnunna munkstrid Ludvika mais aussi à de nouveaux concepts développés par les religieux locaux comme l’Adaarbejast.

En conséquence, des tensions ont toujours existé au sein du personnel religieux des monastères du Royaume d’Eyjarfolk. Le Monastère adaarion a longtemps passé sous silence ces divergences qui ne le mettent pas sous son meilleur jour. Des querelles doctrinales ont toujours animé les communautés monachistes où des eyjarskas exposent leur vision particulière du culte d’Arbitrio. Les autorités du Valtuusto n’ont jamais cherché à endiguer le développement de ces rites particuliers et les communautés religieuses locales les ont adoptées à la manière de l’Adaarstyrkur. Cela s’explique notamment par l’éloignement géographique du Royaume d’Eyjarfolk et par le monopole commercial capitalin qui prend fin en 360.

Enfin, la volonté de s’affranchir de la tutelle de Golvandaar des apothis locaux s’est concrétisée récemment en 519 avec l’officialisation de l’indépendance du monachisme eyjarska par la reine Vanda Saeljon après qu’elle ait été couronnée par la vieille Apothi de Nyborg Veiga Thuri suite au long sommeil du roi et sa mort. Les moines d’origine adaarionnes furent renvoyés sur le continent provisoirement jusqu’à la reconnaissance du rite par le Monastère adaarion. Ce dernier était alors déjà incapable de contenir la rébellion du moine Rhunnio à Svarstak, un fait longtemps passé sous silence maintenant connu de tous à la cour royale de Vindurskjoll.
Cependant, avec l'avènement du nouveau Sovitelija, Jarkko Piiraïnen, la donne change doucement. Ce dernier, sans encore trop se mouiller ou agir, condamne toutefois la présence de religieux Eyjarska sur ses terres. En parallèle, il envoie, en toute discrétion, quelques hommes et femmes qualifiés et de confiance au Royaume d’Eyjarfolk, ayant pour but de discrètement nuire au culte en place, en agissant contre leur influence, alors que lui même va demander au Royaume Central de cesser tout commerce avec les îles.

Institution

Le monachisme eyjarska ne dispose d’aucune institution comparable au Monastère adaarion. Les infrastructures classiques du Monastère sont employées par les responsables religieux locaux selon leur usage traditionnel à quelques exceptions près. Ces apothis eyjarskas s’organisent principalement autour de Veiga Thuri et de son entourage en dépit de son âge avancé qui laisse libre cours à bon nombre de rumeurs. Ils administrent les moines eyjarskas depuis les monastères de Rosanhamn, de Vindurskjoll et de Munkenskog,.

Les moines eyjarskas peuvent se reposer sur l’aide des unligtmunks, une catégorie de la population qui vit directement sous le contrôle des monastères en Eyjarfolk.

Indépendance vis à vis du Monastère Adaarion

La reine Vanda Saeljon a prononcé l’indépendance du monachisme eyjarska vis-à-vis de la tutelle du Monastère Adaarion avant d’obtenir la reconnaissance de celui-ci. Un siège au Valtuusto est même réservé à un ambassadeur des apothis eyjarskas choisi par Veiga Thuri, elle-même conseillée par son entourage ambitieux.

Théologie et doctrine

Outre les fondamentaux du culte d’Arbitrio et du monachisme, le rite eyjarska se distingue par certains éléments.

Principaux aspects

Conception particulière d’Arbitrio

Dans les légendes eyjarska, Arbitrio est souvent présenté comme ayant tué les lohikarmes, présentés comme des monstres et ordonné le monde à partir de leur corps. Mais ce qui était considéré comme de simples légendes devient revendiqué par de plus en plus de religieux. Arbitrio n’est plus seulement un guide, mais aussi un protecteur. L’image du Guerrier Sage est adoptée, amplifiée, et utilisée pour propager la nouvelle doctrine.

Gottnunnas

Les Gottnunnas (les “Bonnes Moniales” en capitalin) sont un ensemble de dix personnages très présents dans la culture eyjarska. Ces personnages - Kiia, Vilma, Sinnika, Sohvi, Leena, Riika, Unelma, Geira, Vilgerdur et Flore - étaient des moniales qui ont joué un rôle important dans la conversion et l’établissement du Royaume d’Eyjarfolk. Elles sont considérées comme des âmes protectrices du Royaume. La monarchie eyjarska et le Royaume dans son ensemble est ainsi supposé être pénétré par la force de leur Leifersal.

Les Gottnunnas sont fréquemment présentées au sein d’autels, statues et autres oeuvres d’arts. Des talismans à leur image sont fréquemment utilisés comme une forme de protection religieuse. Enfin, leurs mausolées sont des lieux de pèlerinage.
Chaque Gottnunna est également représentée par un symbole, reprenant les symboles des Déesses vaahvas.

Pèlerinages

Les Eyjarskas pratiquent relativement peu les pèlerinages vers les sites sacrés du continent ou de Golvandaar et du Mont Adaar à cause de son isolement. Toutefois, les moines locaux ont depuis des siècles encouragés les pèlerinages comme une pratique locale. La forme la plus commune de pèlerinage est de se rendre au mausolée de l’une des Gottnunnas. Cette pratique est notamment encouragée par l’idée que se mettre en présence du Leifersal d’un Gottnunna permet d’obtenir des grâces magiques et une protection spirituelle.

Au-delà de ces pèlerinages, deux destinations sont bien connues et d’une importance particulière : Dansjlos et Solensang.
Dansjlos est un lieu où sont observées les Lumières d’Arbitrio, où se trouve le mausolée de la Gottnunna Vilma et enfin où se pratique une forme particulièrement rude mais très respectée de retraite religieuse. C’est enfin un lieu où les moines et divers mystiques offrent une forme de divination basée sur l’interprétation des Lumières d’Arbitrio.
Solensang est principalement connue pour le Lit du Soleil, une formation rocheuse locale produisant des effets de lumière stupéfiants, le mausolée de la Gottnunna Vilgerdur et le festival d’Eldag chaque année le 21 décembre.

Adaarberjast

L’arbitrage par le combat est né de la rencontre entre les dogmes idéalistes du monachisme et la vision survivaliste de la culture eyjarska et constitue un point de rupture important avec la doctrine monachiste sur la violence.

Cette doctrine considère que l’arbitrage a lieu en deux temps, représentés comme des combats, bien que le-dit combat soit bien souvent plus une épreuve mentale que physique. En premier lieu, un croyant se doit d’assurer son propre arbitrage et au minimum d’équilibrer son Arbeta, afin de ne pas endommager le chemin de l’Adaar. Cela se fait principalement par la méditation et la prière, où la symbolique de faire affronter la sagesse du fidèle contre ses pulsions est très utilisée. Une fois ce stade d’équilibre atteint, il doit ensuite agir en bon-arbitrage cette fois-ci avec sa communauté, afin de vivre pleinement en son sein, et d’aider les autres croyants. Cette coopération est nécessaire pour le deuxième combat, celui où l’humanité toute entière se doit d’affronter le chaos naturel du monde. Une fois ce combat remporté il est communément admis qu’Arbitrio sera prêt à rejoindre ses fidèles pour la Félicité Universelle.

Rapport à la violence

Si le principe de l’Adaarberjast ne touche pas directement à la violence, la vision de celle-ci à évolué avec les dangers des îles. Lacte de violence en soi n’est plus autant considéré comme un acte mal-arbitré, les conséquences de l'action sont d’autant plus regardées critiquement.

On considère qu’un acte de violence dans un but bien-arbitré pourra avoir un bon effet sur l’Arbeta d’une personne, tandis qu’un acte irréfléchi, dans un mauvais but, sera d’autant plus un mauvais pour son Arbeta.

Le principe du Protecteur et du protégé, et les bénédictions guerrières sont toujours utiles dans cette optique. Le protecteur n’est plus la seule personne autorisée à prendre les armes, elle est cependant celle dont la foi approuve le bon-arbitrage. Les eyjarskas considèrent donc que si tous les combattants n’ont pas le statut de Protecteurs, ceux qui le sont sont davantage dignes de confiance, et moins sujets aux risques du mal-arbitrage au combat.

Pratique du culte

Rites et mythologie

Rites

Talismans

Les Eyjarskas sont de grands amateurs de talismans, colifichets et autres accessoires religieux. La plupart représentent d’une manière ou d’une autre les Gottnunnas mais les Eyjarskas empruntent parfois à d’autres religions comme les magenetas ou des objets religieux vaahvas. Toutefois, les Eyjarskas les plus fervents voient ces emprunts d’une manière plus négative et considèrent les talismans dédiés aux Gottnunnas comme les seuls authentiques talismans. Certains talismans peuvent se faire infuser du Leifersal d’un défunt par le rite de l’Inrennsli.
Ces talismans ne sont pas fabriquées de manière institutionnelle et peuvent être fait aussi bien par des moines que par de simples artisans. De même, ils ne sont que rarement des bijoux au sens continental du terme puisque la bijouterie et l'argenterie sont des secteurs assez peu développés dans le Royaume d'Eyjarfolk sinon à vindurskjoll et à Rosanhamn.
Ils sont en général réalisés dans des matériaux peu onéreux comme de l'obsidienne, du basalte typique des îles ou, plus rare et plus cher, du bois issu des forêts soumises au Skogsratten.

Harskartgripir ou Bijoux de cheveux

Offrir et porter sur soi une mèche de cheveux d’un proche est un signe de profonde amitié et de grand attachement. En effet, les cheveux offerts ont vocation à rappeler la personne au loin (à l’exemple des sjorovares s’absentant plusieurs semaines voire mois pour des raids) à qui on va adresser des prières et des pensées protectrices. De même, les cheveux apportent protection aux porteurs sans pour autant être crédités d’un pouvoir aussi grand que les Leifersals.

La pratique du Harskartgripir consiste à tisser les cheveux, un matériau quasiment imputrescible mais néanmoins fragile, à les brosser, les nettoyer et l'assouplir avant de les plonger dans l'eau bouillante pour leur garantir une solidité nouvelle et un caractère nettement plus résistant. Ainsi, les cheveux sont travaillés pour constituer de véritables bracelets, colliers, pendentifs, coiffes, agrémentés à des talismans ou non. Les seules limites de cette pratique sont l'inventivité et surtout la patience de l'artisan. C’est donc un loisir parfait pour les très longues Nivôse au coin du feu. Cet art se transmet par mimétisme au sein des familles, chez les hommes et les femmes sans distinction.

Là où certaines manières de tisser le cheveu sont particulièrement répandues à travers l'Archipel, d'autres sont très atypiques et permettent aux connaisseurs d'associer à coup sûr un Harskartgripir à la ville ou au village où il a été fabriqué. Un simple paysan portera donc une tresse en guise de bracelet quand un Foringjar puissant arborera un glorieux médaillon orné d'or, précieux souvenir dans lequel les cheveux tressés de sa défunte mère forment une figure évoquant l'une des célèbres Gottnunnas.

Usage de l’Harts

Les Eyjarskas tendent à beaucoup utiliser l’Harts lors de cérémonies religieuses afin d’aider l’esprit à se focaliser sur le sacré et à éloigner les distractions.

Leifersal

Le Leifersal est le vestige d’une âme laissée par un défunt sur le lieu de sa mort. Ce Leifersal est considéré comme ayant des propriétés surnaturelles et un concept fondamental des traditions religieuses eyjarskas. Il est au centre du rite d’Adaarstyrkur.

Lumières d’Arbitrio

Les Lumières d’Arbitrio sont un phénomène présents dans le nord de Kiivas et tout particulièrement dans le nord de Saari Mytteja. Ces lumières nocturnes sont considérées comme un message d’Arbitrio et sont un spectacle extrêmement important au sein de la foi monachiste eyjarska. L’interprétation de ces lumières sont au centre de la vie religieuse de l’ermitage de Dansjlos.

Symboles

Les Eyjarskas n’utilisent les emblèmes traditionnelles monachistes qu’au sein des édifices importants et lors d'événements officiels. Ils utilisent plutôt une variante locale de l’oeil d’Arbitrio : un cercle blanc au centre d’un cercle noir.
Les symboles des Gottnunnas sont fréquemment utilisés et sont similaires des symboles des Sept déesses vaahvas bien qu’entourés de symboles monachistes et eyjarskas.

La représentation de la main d’Arbitrio est dans beaucoup de talismans et de manière générale dans l’art eyjarska une représentation de sa force, là où son œil représente sa sagesse et le cœur la communauté.

Légendes des îles

Les Eyjarskas racontent fréquemment des histoires plutôt destinées aux enfants mais pas uniquement. Ces légendes populaires sont un mélange de religieux et de fantastique empruntant largement aux grandes figures et valeurs du monachisme, aux Gottnunnas et à des personnages et créatures issues de la mythologie vaahva. Les lohikarmes y sont notamment présentés comme des créatures monstrueuses qu’Arbitrio a tué pour pouvoir ordonner le monde.

Vivre le monachisme eyjarska

La plupart des croyants eyjarskas pratiquent les rites traditionnels du monachisme bien que ceux-là soient souvent rendus méconnaissables par le syncrétisme des moines du Monastère Adaarion qui ont participé à la conversion des populations d’Eyjarfolk. A bien des égards, vivre le monachisme eyjarska n’est pas différent de vivre le monachisme traditionnel.

Les adeptes du rite eyjarskas sont cependant distinguables de leurs homologues par leurs nombreux talismans et colifichets empruntés tour à tour aux images des iconodoules ou aux déesses des vaahvas. Les eyjarskas réclament souvent l’aide de leurs moines pour lutter contre les leifersal ou cherchent au contraire à s’en inspirer. L’usage du Harts est très répandu dans toutes les cérémonies religieuses.

Monachisme eyjarska et politique

Rapport avec les croyants monachistes traditionnels

La totalité de la population du Royaume d’Eyjarfolk ne suit pas le rite eyjarska. En effet, les continentaux ayant émigré vers l’Archipel demeurent pour la plupart des croyants monachistes traditionnels. C’est le cas d’une majorité de Kapitalers, en particulier les plus récemment arrivés.

Rapport au Monastère adaarion

En dépit des récentes décisions politiques, le Monachisme Eyjarska et le Monachisme de rite adaarion demeurent profondément liés. Des Eyjarskas siègent toujours au Valtuusto et les moines des deux courants œuvrent toujours ensemble en Eyjarfolk et sur le continent. Même si les moines et les initiés n'hésitent pas à se livrer à des débats quant à certaines pratiques locales ou interprétations de la Synty, ces débats restent ce qu'ils sont : des discussions entre membres d'une même Foi aux nuances nouvelles.

L’incident diplomatique que constitue l’expulsion des érudits et moines adaarions de l’Archipel d’Eyjarfolk en 519 est une honte pour le Monastère Adaarion qui se garde même de dénoncer l’événement publiquement. Il ne reste que ceux qui l’ont vécu pour témoigner du caractère inouï - scandaleux pour certains - de la décision de la reine Vanda Saeljon.

Des moines étrangers, kapitalers du Royaume d’Eyjarfolk demeurent fidèles au Monastère Adaarion et ont parfois fait le choix de s’exiler ou de militer pour le retour à l’unicité de la foi monachiste sous bannière adaarionne, ce qui leur a généralement valu d’être éconduits et moqués par les populations eyjarskas.

Cas de Rosanhamn

Rosanhamn est un cas particulier de par la présence de deux monastères dans la ville. Il s’agit d’une rareté causée par l’annexion du nouveau Rosanhamn qui ne fut jamais amené au Tribunal de la Foi à Roskilde. Ainsi, le vieux monastère appelé Béni-Guillaume, situé dans le Munkenland, suit une doctrine monachistre traditionnelle sans suivre les traditions religieuses eyjarskas. Le second monastère situé dans Nyborg les suit et est réputé ouvert au mysticisme et aux cultes étrangers.

Depuis le long sommeil du roi, les deux communautés de moines se sont opposées publiquement sur des questions doctrinales en lien avec les traditions religieuses spécifiques eyjarskas, et ces tensions ont culminé avec la scission du monachisme eyjarska proclamée en juin 519, provoquant quelques heurts impliquant des kapitalers monachistes vindicatifs, pourtant retenus par l’Apothi du monastère Béni-Guillaume Andre Filmet. L’apothi du monastère de Nyborg, Veiga Thuri, fut quant à elle envoyée à la cour royale de Vindurskjoll pour y couronner la nouvelle reine Vanda Saeljon. Elle y demeure depuis mais a conservé son statut d’Apothi et c’est autour d’elle que son entourage tente d’unifier et d’organiser le monachisme eyjarska.

Importants sites religieux

Figures actuelles