Arbitrio : Différence entre versions

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=Origines du culte=
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Arbitrio est l'entité divine vénérée au sein des [[culte d'Arbitrio|religions arbitrées ou “culte d'Arbitrio”]].
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Originellement, le culte de l’Arbitrio était une religion transmise oralement et extrêmement décentralisée. Celle-ci se diffusait par tradition orale et organisée au niveau local par des hommes à qui l’on reconnaissait une grande sagesse et une parfaite impartialité : les honorables. C’est de cette époque que vient le fait que même les religions organisées contemporaines ont été incapable de véritablement uniformiser la foi en l’Arbitrio.
 
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=Principes et diversité du culte=
 
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L’Arbitrio était déjà à cette époque assez bien résumée : une entité extérieure à ce monde, omnisciente et parfaitement juste. En dehors de certains cas isolés de kaitusianistes qui considèrent le pouvoir magique de la prière, l’on ne considère généralement pas l’Arbitrio comme une entité active mais comme le juge des âmes. Les grandes idées de l’Arbitrio sont l’interdiction de la déchéance de l’âme, la croyance en une absolution de l’âme en cas de vie juste et l’enseignement “causer le plus de bien possible et le moins de mal possible”. La plupart des mouvements et des honorables de l’[[Ancienne Foi]] tiennent cependant des discours plus élaborés et plus élargis, causant une multitude d’interprétation de la foi.
 
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=Première institutionnalisation du culte=
 
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C’est en l’an 20 avant le calendrier capitolin que le [[Monachisme|Monastère]] de [[Golvandaar]] organisa la première forme de religion organisée, suivi en 167 du calendrier capitolin par le [[phalangisme]] à [[Odense]] en [[Huratelon]].<br><br>
 
  
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=Conflits et premier Concordat=
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{{Ecrit}}''Le culte d'Arbitrio dans l''''Ancien  Monde'''.''<br>
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Après une longue histoire de conflits religieux entre les deux écoles (voir les [[Les_feux_de_Nivôse|Les feux de Nivôse]]), un Concordat a finalement été conclu entre les deux premières grandes religions et ouvrant un ère de collaboration entre elles au prix d’un assouplissement des dogmes. Ainsi, les deux mouvements défendent une vision de l’Arbitrio observant la société en permanence et non lors des seuls jugements de l’âme, la nécessité de modérer la liberté qu’il offre aux humains par des lois et de la modération, la réprobation du concept de magie ou de sorcellerie et un encadrement des croyants par une structure stable.
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''Retour à l''''[[Histoire]]'''.''<br>
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Globalement, on peut résumer les différences actuelles entre les deux cultes comme suit :
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''Retour à l''''[[Ancien Monde]]'''.''{{\Ecrit}}
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*Les moines encouragent la lecture personnelle des textes, la prière communautaire et le dialogue religieux. Les phalangistes préfèrent le sermon éclairé, la prière personnelle et la lecture pédagogique des textes.
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=Le courant [[:Catégorie:Monachisme|Monachiste]]=
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*Les moines soutiennent que la société doit s’organiser en grands ordres égaux mais aux rôles différents. Les phalangistes préfèrent une société hiérarchique.
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*Les moines soutiennent les qualités de modération, de politesse, de dignité et de bonté et condamnent l’ambition, la cruauté et l’hédonisme. Les phalangistes soutiennent les qualités d’honneur, de loyauté, de volonté et de sacrifice et condamnent le fatalisme, la trahison et l’hédonisme.
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*Fondamentalement, les moines soutiennent que leur action première dans la société est d’en améliorer les rouages là où les phalangistes soutiennent que leur action primordiale est la protection et la sauvegarde de la société des croyants.
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*L’action religieuse des moines passe par l’éducation, la charité et l’aide médicale. L’action religieuse phalangiste passe par la protection de la société, le soutien à la justice divine et le contrôle religieux.
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*Les moines soutiennent que la société fonctionnera toujours mieux si chacun se modère et respecte les mêmes dogmes et l’idée que l’harmonie produit une vie meilleure. Les phalangistes mettent l’accent sur l’excellence personnelle et l’idée que tout homme de qualité suivant le dogme religieux se verra récompensé.<br><br>
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=Le courant [[:Catégorie:Phalangisme|Phalangiste]]=
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Aujourd’hui, la plupart des monastères et abbayes des grandes villes possèdent un personnel composé de moines et de phalangistes. Rares sont donc les lieux en dehors du [[Steiertal]] et des montagnes adaarionnes où le culte est organisé de façon purement phalangiste ou purement adaarionne. Les conflits sont également rapidement réglés par le Tribunal de la Foi à [[Roskilde]].
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=Les [[:Catégorie:Minorité|courants minoritaires]]=
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=Branches et doctrines du culte=
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=L'[[:Catégorie:Ancienne Foi|Ancienne Foi]]=
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Aujourd’hui, on compte différents mouvements religieux très variés bien qu’aucun de ces mouvements ne possèdent la puissance de la foi :
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==Le [[Libre-Arbitrage]]==
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Très populaire parmi les oligarques de la [[République Marchande de Caroggia]] (et par extension à [[Indubal]] et [[Iona]]) mais également présent dans une forme un peu plus brutale à [[Uuroggia]], le Libre-Arbitrage est un courant de l’Arbitrio qui se distancie profondément du phalangisme et du monachisme en mettant en avant le libre-arbitre et la libre action avant toute chose au lieu de l'amélioration de soi, la charité ou l'excellence personnelle: Arbitrio est vu comme ayant créé des êtres libres et devant être libres plutôt que des êtres qui doivent faire un bon usage de leur liberté. C'est une théologie qui dérive souvent vers la justification du libertinage, du non-respect de la parole donné ou de la corruption.
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Les excès de ce culte l'ont d'ailleurs rendu très mal vu parmi les autorités religieuses, une bonne catégorie des marchands caroggians et le peuple.
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'''ATTENTION!''' Ce courant n'est pas une façon de dire que vous êtes athée. C'est un courant minoritaire et qui n'est présent qu'au sein des oligarques. Il n'est '''pas''' pratiqué par la population!
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=Concept=
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Arbitrio est une entité divine, unique, transcendante, parfaite, éternelle, incréée et suprêmement puissante.
  
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==Le [[Kaitusianisme]]==
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*Divin: Arbitrio est absolument différent de l’humain.
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Conceptualisé par des théologiens, le kaitusianisme n’a en fait rien d’un mouvement et désigne d’une manière générale tous les croyants peu pratiquants et qui pensent que l’Arbitrio a en réalité une influence magique dans la vue et que prier, mal se comporter ou lui faire des offrandes peut infléchir le cour des choses. Certains monastères [[adaarions]] et abbayes phalangistes y sont aussi assimilées. La Tour Pristine et le culte respectueux d’Allistère, de Tancred ou de la Très-Proche d’Arbitrio Sanna Orsund sont généralement perçus comme des percées kaitusianistes acceptables dans le rite officiel.
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*Unique: il n’existe qu’une seule et unique divinité.
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*Transcendant: il dépasse l’entendement et les sens.
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*Parfait: il n’a aucun défaut.
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*Eternel: il n’a ni début ni fin.
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*Incréé: il existe par lui-même. Rien ne l’a créé.
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*Suprêmement puissant: Arbitrio ne connait pas de limites à son pouvoir sinon celles qu’il s’impose à lui-même.
  
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==Le [[Kantaisäisme]]==
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=Représentation d'Arbitrio=
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Nouveau mouvement né à Golvandaar, c’est un courant très minoritaire qui veut rétablir un culte de l’Arbitrio très contraignant et réunifier la foi sous un seul dogme.
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La représentation d'Arbitrio a toujours constitué un problème majeur au sein du [[culte d'Arbitrio]]. Pour le [[monachisme]] et le [[phalangisme]], sa représentation est interdite à l'exception de certains éléments: son coeur, son sang, son oeil ou ses mains. L'[[Ancienne Foi]] ne le représentait pas davantage puisqu'elle était avant tout une religion de tradition purement orale. Le [[Tribunal de Roskilde]] a établi dans sa jurisprudence qu'Arbitrio devait être considéré comme une entité inconcevable pour l'esprit humain et que l'humanité ne serait suffisamment éclairée pour le concevoir que lorsque le temps de la Félicité éternelle serait arrivé.
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==Le Puritanisme ou Preverienisme==
 
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Courant ancien mais très minoritaire, c’est essentiellement un courant négationiste et révisionniste qui rejette la diabolisation de Joris Preverien et milite pour une reprise de la guerre contre les moines adaarions et les courants non-phalangistes. Dans sa version modérée, le puritanisme se limite simplement à une volonté de voir le phalangisme primer.
 
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==Le [[Kaaosisme]]==
 
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Courant ultra-minoritaire, unanimement méprisé, communément inconnu et pourchassé par l’ensemble des religieux et des théologiens, ce courant prône l’idée que l’Arbitrio a fondé le monde et le régit encore mais dégénère lentement. Chaos, son pendant maléfique, grossit proportionnellement et dominera le monde dans un règne de tous les maux. Fondamentalement, ce culte est le seul à proposer une eschatologie là où l’ensemble des autres cultes nient une quelconque fin du monde.<br>
 
  
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[[Category:Religions & Croyances]]
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Historiquement, cependant, certains ont tenté de le représenter mais il n'existe pas de consensus sur la question de savoir si il doit avoir une apparence humaine (ce qui pose par exemple la question très tabou de son sexe), forme humaine ou une forme non-humaine. A cause du refus officiel de le représenter et des réactions extrêmement fortes vis-à-vis de toute représentation, peu d'artistes prennent le risque de représenter Arbitrio dans son entièreté et se contentent des éléments officiellement tolérés. Globalement, une représentation d'Arbitrio peut, selon le contexte, aussi bien rester dans l'indifférence générale que générer de véritables crises et l'[[anathème]] de l'artiste.<br>
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Toutefois, en se basant sur la [[Sintie]], il est possible d’établir qu’Arbitrio est borgne, a des mains humaines et possèdait un coeur à la place duquel est un trou béant.
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=Récit d'Arbitrio=
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Voir [[Sintie|article détaillé]].
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=Rôle d'Arbitrio dans le culte d'Arbitrio=
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Arbitrio est établi comme une divinité absente au sein de son récit. Celui-ci n'intervient donc pas dans les affaires de l'humanité ou dans le quotidien. Ce non-interventionnisme n'est pas total puisque, par exemple, [[Allistère]] est considéré avoir reçu une vision d'Arbitrio qui lui a permis de découvrir l'[[Adaar]]. Ce cas d'intervention est à la base de la totalité du [[monachisme]].<br>
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Il a toutefois un rôle majeur puisqu'il est le [[Jugement des âmes|Juge parfaitement impartial des âmes]]. Le déroulement, les critères et le résultat de ce jugement varie cependant selon les dénominations du [[culte d'Arbitrio]].
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Il est également supposé revenir parmi l'humanité à un certain moment. Les raisons et les conséquences de ce retour varient également selon les dénominations du [[culte d'Arbitrio]].
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=Variations et éléments particuliers=
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La façon d'envisager la figure d'Arbitrio, de le vénérer ou de le décrire varie selon les dénominations du [[culte d'Arbitrio]].
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==Monachisme==
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Le monachisme envisage Arbitrio comme une divinité aimante mais absente. Les monachistes interprètent les actes d'Arbitrio comme ceux d'un parent qui a engendré un enfant, l'humanité. Cependant, malgré son enseignement, cet enfant a commis des erreurs et ne suit pas la voie qu'il l'a tracé. Le retrait et l'absence d'Arbitrio sont donc envisagés non pas comme une fuite ou un abandon mais comme la décision d'un parent de laisser son enfant devenu adulte réaliser ses erreurs, se reconstruire avant de retourner à lui.
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Le rôle de l'humanité pour atteindre la félicité éternelle est que l'humanité doit atteindre l'état d'[[Adaar]] et construire la société idéale – la nation adaarionne universelle – telle qu'elle était supposée être après la création. A ce moment-là, Arbitrio et son enfant, l'humanité, seront réunis dans une union parfaite et harmonieuse.
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==Phalangisme==
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Le phalangisme met une emphase sur l'aspect viscéral d'Arbitrio. L'accent y est beaucoup mis sur l'idée que l'humanité a été créée à partir de la chair du coeur d'Arbitrio, que [[Huramisto|son sang a coulé]] et qu'il s'est arraché l'Oeil afin de surveiller la vertu humaine. Plus qu'absent ou déçu, Arbitrio est une divinité blessée et en souffrance. Le manque de vertu de l'humanité lui cause une souffrance constante et l'empêche de guérir des sacrifices qu'il a réalisé pour sa grande cause.
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Le rôle de l'humanité pour atteindre la félicité éternelle est que l'humanité, par sa vertu, répare le dommage qu'elle a causé à Arbitrio, qu'elle soigne ses blessures et que par le [[Suvrak]] d'âmes [[arbitrage|bien-arbitrées]], son coeur puisse être enfin guéri. Ce n'est qu'une fois cette guérison accomplie et l'humanité agissant enfin de façon [[arbitrage|arbitrée]] que l'humanité et son créateur seront réunis et que la félicité éternelle commencera.
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=Arbitrio en dehors de la religion arbitrée=
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Par syncrétisme, Arbitrio existe également en dehors des religions arbitrés
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==Culte qadjaride==
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Au sein du [[culte qadjaride]], la figure d'Arbitrio est présente en tant que divinité agissant comme Passeur entre les [[cosmogonie qadjaride|mondes]]. Son aspect d'ordonnateur du monde et de créateur de l'humanité, par contre, n'est présente que dans la conception [[asentani]] du [[culte qadjaride]].
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==Culte des Sept Mers==
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''Cette section pourra être modifiée au cours de la future refonte du culte des Sept''<br>
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La figure d'Arbitrio n'existe pas en tant que tel dans le [[culte des Sept Mers]] mais certains [[vaahvas]] l'intègrent malgré tout.
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La plus classique et celle souvent adoptée par le [[Temple des Sept Mers]] est que Arbitrio est le nom sudiste du [[lohikarme]] des territoires sous contrôle [[culte d'Arbitrio|arbitré]]. Cette interprétation permet une cohabitation pacifique des peuples sans pour autant la garantir et n'est pas acceptée par tous.
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Une interprétation alternative présente dans la [[Zaraga]] mais rejetée officiellement par le [[Temple des Sept]] est l'idée qu'Arbitrio serait la force primordiale à l'origine des [[lohikarmes]]. Cette interprétation est l'une des bases du courant zaraganiste.
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Arbitrio est l'entité divine vénérée au sein des religions arbitrées ou “culte d'Arbitrio”.


Le culte d'Arbitrio dans l'Ancien Monde.
Retour à l'Histoire.
Retour à l'Ancien Monde.

Le courant Monachiste

Le courant Phalangiste

Les courants minoritaires

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L'Ancienne Foi

Concept

Arbitrio est une entité divine, unique, transcendante, parfaite, éternelle, incréée et suprêmement puissante.

  • Divin: Arbitrio est absolument différent de l’humain.
  • Unique: il n’existe qu’une seule et unique divinité.
  • Transcendant: il dépasse l’entendement et les sens.
  • Parfait: il n’a aucun défaut.
  • Eternel: il n’a ni début ni fin.
  • Incréé: il existe par lui-même. Rien ne l’a créé.
  • Suprêmement puissant: Arbitrio ne connait pas de limites à son pouvoir sinon celles qu’il s’impose à lui-même.

Représentation d'Arbitrio

La représentation d'Arbitrio a toujours constitué un problème majeur au sein du culte d'Arbitrio. Pour le monachisme et le phalangisme, sa représentation est interdite à l'exception de certains éléments: son coeur, son sang, son oeil ou ses mains. L'Ancienne Foi ne le représentait pas davantage puisqu'elle était avant tout une religion de tradition purement orale. Le Tribunal de Roskilde a établi dans sa jurisprudence qu'Arbitrio devait être considéré comme une entité inconcevable pour l'esprit humain et que l'humanité ne serait suffisamment éclairée pour le concevoir que lorsque le temps de la Félicité éternelle serait arrivé.

Historiquement, cependant, certains ont tenté de le représenter mais il n'existe pas de consensus sur la question de savoir si il doit avoir une apparence humaine (ce qui pose par exemple la question très tabou de son sexe), forme humaine ou une forme non-humaine. A cause du refus officiel de le représenter et des réactions extrêmement fortes vis-à-vis de toute représentation, peu d'artistes prennent le risque de représenter Arbitrio dans son entièreté et se contentent des éléments officiellement tolérés. Globalement, une représentation d'Arbitrio peut, selon le contexte, aussi bien rester dans l'indifférence générale que générer de véritables crises et l'anathème de l'artiste.
Toutefois, en se basant sur la Sintie, il est possible d’établir qu’Arbitrio est borgne, a des mains humaines et possèdait un coeur à la place duquel est un trou béant.

Récit d'Arbitrio

Voir article détaillé.

Rôle d'Arbitrio dans le culte d'Arbitrio

Arbitrio est établi comme une divinité absente au sein de son récit. Celui-ci n'intervient donc pas dans les affaires de l'humanité ou dans le quotidien. Ce non-interventionnisme n'est pas total puisque, par exemple, Allistère est considéré avoir reçu une vision d'Arbitrio qui lui a permis de découvrir l'Adaar. Ce cas d'intervention est à la base de la totalité du monachisme.
Il a toutefois un rôle majeur puisqu'il est le Juge parfaitement impartial des âmes. Le déroulement, les critères et le résultat de ce jugement varie cependant selon les dénominations du culte d'Arbitrio.

Il est également supposé revenir parmi l'humanité à un certain moment. Les raisons et les conséquences de ce retour varient également selon les dénominations du culte d'Arbitrio.

Variations et éléments particuliers

La façon d'envisager la figure d'Arbitrio, de le vénérer ou de le décrire varie selon les dénominations du culte d'Arbitrio.

Monachisme

Le monachisme envisage Arbitrio comme une divinité aimante mais absente. Les monachistes interprètent les actes d'Arbitrio comme ceux d'un parent qui a engendré un enfant, l'humanité. Cependant, malgré son enseignement, cet enfant a commis des erreurs et ne suit pas la voie qu'il l'a tracé. Le retrait et l'absence d'Arbitrio sont donc envisagés non pas comme une fuite ou un abandon mais comme la décision d'un parent de laisser son enfant devenu adulte réaliser ses erreurs, se reconstruire avant de retourner à lui.

Le rôle de l'humanité pour atteindre la félicité éternelle est que l'humanité doit atteindre l'état d'Adaar et construire la société idéale – la nation adaarionne universelle – telle qu'elle était supposée être après la création. A ce moment-là, Arbitrio et son enfant, l'humanité, seront réunis dans une union parfaite et harmonieuse.

Phalangisme

Le phalangisme met une emphase sur l'aspect viscéral d'Arbitrio. L'accent y est beaucoup mis sur l'idée que l'humanité a été créée à partir de la chair du coeur d'Arbitrio, que son sang a coulé et qu'il s'est arraché l'Oeil afin de surveiller la vertu humaine. Plus qu'absent ou déçu, Arbitrio est une divinité blessée et en souffrance. Le manque de vertu de l'humanité lui cause une souffrance constante et l'empêche de guérir des sacrifices qu'il a réalisé pour sa grande cause.

Le rôle de l'humanité pour atteindre la félicité éternelle est que l'humanité, par sa vertu, répare le dommage qu'elle a causé à Arbitrio, qu'elle soigne ses blessures et que par le Suvrak d'âmes bien-arbitrées, son coeur puisse être enfin guéri. Ce n'est qu'une fois cette guérison accomplie et l'humanité agissant enfin de façon arbitrée que l'humanité et son créateur seront réunis et que la félicité éternelle commencera.

Arbitrio en dehors de la religion arbitrée

Par syncrétisme, Arbitrio existe également en dehors des religions arbitrés

Culte qadjaride

Au sein du culte qadjaride, la figure d'Arbitrio est présente en tant que divinité agissant comme Passeur entre les mondes. Son aspect d'ordonnateur du monde et de créateur de l'humanité, par contre, n'est présente que dans la conception asentani du culte qadjaride.

Culte des Sept Mers

Cette section pourra être modifiée au cours de la future refonte du culte des Sept
La figure d'Arbitrio n'existe pas en tant que tel dans le culte des Sept Mers mais certains vaahvas l'intègrent malgré tout.

La plus classique et celle souvent adoptée par le Temple des Sept Mers est que Arbitrio est le nom sudiste du lohikarme des territoires sous contrôle arbitré. Cette interprétation permet une cohabitation pacifique des peuples sans pour autant la garantir et n'est pas acceptée par tous.

Une interprétation alternative présente dans la Zaraga mais rejetée officiellement par le Temple des Sept est l'idée qu'Arbitrio serait la force primordiale à l'origine des lohikarmes. Cette interprétation est l'une des bases du courant zaraganiste.


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