Esperia
Bien que ces informations vous soient ici présentées, elles ne sont pas connues de votre personnage avant son arrivée à Esperia. Tous ces renseignements devront être appris en RP - si votre personnage est amené à les connaître un jour. Cependant, puisque l’essentiel du Wiki’Speria fournit soit des informations sur les règles du jeu, soit des informations sur l’univers de l’Ancien Monde, il nous semblait souhaitable d’offrir aux nouveaux venus un aperçu de ce qui les attend en jeu. Bonne lecture !
Esperia | |
Cité-État | |
Administration | |
Forme de l'État | Démocratie représentative |
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Dirigeant | Gouvernement |
Religions | Monachisme |
Phalangisme | |
Monnaie | Épervie |
Langue officielle | Capitalin |
Démographie | |
Population totale | ~60 |
Gentilé | Esperien, Esperienne |
Histoire | |
Gouvernement Anciens régimes |
Sommaire
Territoire
La cité d’Esperia se trouve nichée sur la côte Est de l’île du même nom, au sein de l’Archipel des Epervies, bien loin à l’Ouest du continent de l’Ancien Monde, par-delà le vaste Océan du Ponant. La ville borde le rivage et élève ses toits colorés au-dessus d’un paysage où se côtoient falaises, plaines herbeuses et forêts profondes. Floréal, saison des tempêtes, y est particulièrement venteux, Thermidor est chaud et prompt aux orages, Brumaire porte son nom au mieux, engloutissant la cité dans un épais brouillard aux relents de sel et la Nivôse y est rigoureuse, figeant la vie sous une cape de neige. La faune d’Esperia rappelle celle des régions tempérées du continent, bien que l’on y trouve quelques originalités endémiques à l’île que l’on ne peut voir nulle part ailleurs.
Jetez un œil à la cité et ses alentours...
Attributs
Appellations
La cité d’Esperia a été fondée en 511 par le Messire Maximus, Louis Linden, Onow Orhum dit “L’Aveugle”, et Maztium “Cœur de Rouille”. Elle s’est développée au rythme des aléas politiques jusqu’en 518, où une éruption volcanique de grande ampleur ravagea la ville et ses alentours. Fuyant pour leur vie, les survivants s’égarèrent à travers l’Archipel des Epervies jusqu’à découvrir une île qu’ils espéraient inhabitée. Esperia fut ainsi refondée, conservant son nom, mais les férus d’histoire ou les nostalgiques peuvent différencier les deux villes sous les noms de l’Ancienne Esperia et de la Nouvelle Esperia.
L’île où se trouve la Nouvelle Esperia est entourée de petits atolls plus ou moins arpentables. Cet ensemble forme l’archipel des Espéries, à ne pas confondre, malgré sa proximité phonétique, avec l’Archipel des Epervies.
Armoiries
Depuis sa création en 514 sous le règne de Gillem Moscaw, la bannière d’Esperia est composée telle que :
Timbre : Une couronne d'or.
Écu : De brun, au pal d'argent déporté à dextre, un dragon d'Esperie de sable brochant sur le tout.
Devise : Le nom de la cité.
Soutiens : Deux hallebardes d'acier en sautoir, ajoutées pour d’obscures raison, vers 518.
On y retrouve plusieurs éléments quotidiennement usités dans la symbolique d'Esperia ayant subsisté jusqu'à aujourd'hui, bien que l'origine de certains détails ait été perdue.
Symboles
- Le blanc et le brun sont les couleurs de la cité d’Esperia.
- La couronne rappelle l’origines de ses fondateurs, issus du Royaume Central.
- La légende veut que le blanc représente un mouton, que les fondateurs auraient pourchassé à travers l’île jusqu’à ce qu’il les guide par hasard à un gisement d’or à ciel ouvert à l’emplacement où l’Ancienne Esperia sera fondée.
- Le brun symbolise la terre d'Esperia, havre d’accueil au milieu de l'océan du Ponant.
- Le dragon d'Esperie, animal atypique et endémique de l’île, est le symbole le plus reconnaissable de la cité. On le retrouve sur son drapeau, mais aussi sur les linkkis de la communauté monachiste.
- Enfin, le nom d'Esperia renvoie bien évidemment à l'espoir des fondateurs de créer une cité de tous les possibles.
- Plus récemment, les couleurs bleu, rouge et jaune des quartiers bien délimités ont commencé à prendre de l’importance depuis les grandes réformes architecturales de 522.
Lois et organisation politiques
Lois & Anciennes Lois
La plupart des gouvernements décident de modifier largement ou partiellement les lois en vigueur. À l’heure actuelle, les textes de loi régissant la vie de la cité sont accessibles en cliquant ici.
Depuis sa fondation, Esperia a connu bien des régimes et bien des lois. Tous ces codes, codex, livres de loi et règlements des temps passés sont sauvegardés juste ici.
Dirigeant et Entités Politiques
L’organisation politique d’Esperia est à l’image de sa population : toujours changeante, péniblement durable, soumise aux caprices du destin, des nouveaux arrivants et des départs des habitants de la cité. Tour à tour république, tyrannie consultative, seigneurie totalitaire, théocratie transitoire, la vie politique Esperienne attire autant qu’elle inquiète quiconque est intéressé par le pouvoir, par conviction ou par intérêt. Souvent les deux - et parfois, par hasard.
- L’actuel gouvernement est recensé sur la page qui lui est réservée.
Fragments d’histoire
De retour sur le continent, le moine Fabrhus de Kraanvik décida de se lancer dans une grande rédaction de l’histoire d’Esperia. Pour l’instant, sa Chronologie Esperienne ne couvre que les années les plus anciennes… Si vous retrouvez ces ouvrages en jeu, vous pourrez utiliser les informations qu’ils contiennent. Sinon, vous pouvez les consulter pour le plaisir, juste ici :
Histoire politique
Administration
Le Bourbier
Le Bourbier est le quartier des quais. Les loyers y sont bas, les habitations souvent étroites, empilées les unes sur les autres et les autorités de la ville le plus souvent peu regardantes à l’égard des activités qui s’y déroulent du moment qu’elles ne perturbent pas la vente d’esclaves hebdomadaire et la tranquillité des autres quartiers. On y retrouve entre autres l’ergastule et l’arène de la cité.
Les habitants actuels du Bourbier sont :
Les bâtiments en activité du Bourbier sont :
- Ergastule de la Nouvelle Esperia, Lieu de vie des Esclaves
- La Taverne du Sans-Fond, Taverne et lieu de réjouissance
- La Mangeoire, Repaire d'aventuriers des Plumes Vagabondes
- Arène du Bourbier, Lieu d'entraînement et d'affrontement
- La Poste, Correspondances, Gazettes
- La Négociante, Commerce et exploration
- Le Montebello, Diplomatie et représentation
- Arte del Nótos - Poissonnerie Azari, Poissonnerie
- Karapi Piratai, Pêche au gros et guerroyage
L'Écarlate
L’Écarlate est le quartier central et le plus vaste de la cité. La plupart des marchés ont lieu sur sa grande place, entre la Maison de Charité et la Commanderie Tancred-Esperiae, sièges des institutions religieuses arbitrées locales. Le quartier est composé d’un grand nombre d’ateliers et de boutiques surmontées d’habitations agréables.
Les habitants actuels de l’Écarlate sont :
Les bâtiments en activité de l’Écarlate sont :
- Maison de Charité d'Esperia, Lieu de culte Monachiste
- Commanderie Tancred-Esperiae, Lieu de culte Phalangiste
- Bazar du Ciel Étoilé, Vente de toutes choses
- Le Vil Maraud, Taverne
- Hêtre-Gui, Soins et divers
- Académie d'Esperia, Institution des Sciences et des Savoirs
- Arte del Nótos - L'Atelier, Cordonnerie
- Au Fournil Hura, Boulangerie et pâtisserie
- Le Tisserand Maratan, Couture
- Le Dispensaire, Lieu de soins
- Le Papetier de Bakar, Librairie
Le Verdoyant
Le Verdoyant est le quartier aisé d’Esperia, mais aussi le plus récent. Surplombant l'Écarlate et le Bourbier, on y trouve le fort de la garde, ainsi que de grandes maisons bourgeoises et de nombreuses boutiques coquettes.
Les habitants actuels du Verdoyant sont :
Les bâtiments en activité du Verdoyant sont :
- Comptoir Austral, Comptoir Commercial
- Arte del Nótos - Forgia & Vetro, Forge et Verrerie
- Arte del Nótos - Scultore di Sogni, Atelier de Pierre et Poterie
- L'Hostellerie du Bon Père, Auberge adaarionne traditionnelle
- Arte del Nótos - Minutie Méridionale, Lapidaire, Ingénierie, Galerie d'Art, Comptoir Commercial
- L'Alambic, Parfumerie, Distillation & Artisanat de Luxe
Les Fauxbourgs
On nomme Fauxbourgs les alentours de la ville où sont bâtis de somptueux manoirs, entourés de fermes, dont les propriétaires préfèrent la quiétude de la campagne à l'agitation de la cité. On y trouve aussi des aménagements plus ou moins temporaires où s'installent parfois des communautés diverses qui préfèrent s'installer hors des murs de la cité.
Les habitants actuels des Fauxbourgs sont :
Les bâtiments en activité des Fauxbourgs sont :
- Phare d'Esperia, Phare du port de la Cité
- Le Manoir des Vagues, Habitation de La Clique de Fardan
- Champs-De-Falaise, Exploitation Agricole
Les anciens quartiers
Depuis sa fondation en 518, la Nouvelle-Esperia a subi de nombreuses transformations. Par choix politiques, ou suite à des catastrophes majeures, des quartiers entiers ont ainsi été abandonnés, reconstruits ou détruits.
L'Îlot
Le quartier le plus ancien de la Nouvelle Esperia se situait au Nord de la ville, sur un îlot dont il tirait son nom. Mais il a été abandonné en 522, pour regrouper la population au Sud du fleuve. L’îlot accueille désormais des installations agricoles entre les ruines rongées par les plantes. L’imposante silhouette du Fort Louvoy, nommé d’après le Bourgmestre Esterad Louvoy, son architecte, trône toujours sur la côte.
La Pointe d'Or
Détruit par les tremblements de terre qui ont secoués la cité en novembre 524, le quartier aisé de la Pointe d'Or abritait autrefois le siège du gouvernement ainsi que les manoirs des plus riches familles. Les institutions de la cité ont été depuis déplacées dans l'enceinte plus resserrée de la cité, tandis que les manoirs ont été reconstruits en périphérie des murailles au coeur de grands domaines agricoles.
Situation militaire
L’instabilité d’Esperia est profondément liée à l’histoire des entités militaires qui y prennent pied tour à tour, s’alliant, s’ignorant, ou s’entre-déchirant les unes les autres. De nombreux noms se sont succédés à sa tête au cours de ses années d’existence, dont vous pouvez consulter la liste juste ici.
Autrefois une puissante institution, la Garde d’Esperia a périclité il y a des années de cela avec la mort du chevalier déchu Günther von Wolfram durant la Grande Badrinerie, malgré des efforts et résurgences ponctuelles.
Quelques uns de ces groupes peuvent être retenus, notablement actifs durant la période de dissolution de la garde d'Octobre 523 à Février 524 :
- La Brigue du Bourbier, fondée par Agnar “le Godar” Hundrson.
- La Faction, un groupe armé au service de l’Intendance du Bourbier pour y faire régner l’ordre, fondé par Larco Novak et Séraphin Delorme.
- La Klika d’Esperia, fondée par Morten Dahlsson.
- La compagnie mercenaire de la Ronce Rouge, fondée par Elias Valerios et Aäny Ketään.
Refondée sous l'impulsion du Chapitre d'Esperia, la Garde a pu coexister avec des groupes plus ou moins institutionnels comme les Gens d'Armes d'Esperia, des milices de quartier ou des compagnies composées de mercenaires.
Religions
Une Esperia arbitrée…
Esperia est une cité arbitrée dont le Monachisme est la religion officielle. Cependant, sous l’autorité des règles concordales locales établies par les autorités de Roskilde, les deux grandes religions peuvent s’y côtoyer, sans autorisation officielle d’y bâtir de Monastère ou d’Abbaye, devant se contenter d’une Maison de Charité et d’une Commanderie. Originalité d'Esperia, le Chapitre d'Esperia, collège religieux dirigé par la foi arbitrée, a pendant un temps occupé une place de première importance dans la politique de la cité.
S’il leur est possible de maintenir des échanges épistolaires, les membres des clergés monachistes et phalangistes restent excentrés de toute autorité religieuse continentale et ne peuvent compter que sur leur charisme et leur autorité propre. Aucune puissance du continent ne viendra à leur secours ou soutenir leurs décisions - et il en va de même pour leurs croyants qui se doivent de prendre les choses en mains face à des autorités religieuses abusives.
… accueillant des minorités
Les esclavagistes ne font pas grand cas de l’origine de leur marchandise, aussi, Esperia est régulièrement abreuvée en ressortissants de toutes nations et de tous cultes. En plus des cultes arbitrés de rite Adaarion et de rite Hura, on retrouve en Esperia des vaahvas adorant les Divinités des Sept Mères, des qadjarides fidèles à leurs croyances ancestrales ainsi que des ocolidiens et des manarades suivant les principes du Culte des Images.
La population d’Esperia se caractérise donc par un foisonnement rare, où nations et cultes se côtoient, s’allient, s’opposent à tour de rôle pour servir leurs intérêts : les alliés d’un jour sont les ennemis de demain, les traîtres d’hier sont les héros d’aujourd’hui. Chacun cherche à se faire une place dans cette cité où tout est possible - à condition d’en payer le prix.
Économie
Une monnaie locale…
La cité d’Esperia utilise l’Epervie, une monnaie commune à toutes les îles de l’Archipel des Epervies. Cette monnaie est composée de trois pièces :
L’épervie de cuivre, utilisée dans la plupart des échanges au quotidien. Elle représente l’unité de base.
L’épervie d’argent, d’une valeur de cent épervies de cuivre.
L’épervie d’or, d’une valeur de mille épervies de cuivre. Excessivement rares, ces pièces d’or pur n’arrivent pratiquement jamais entre les mains du premier venu.
La rétention de pièces par certains Esperiens influents, la misère ou simplement la bonne entente conduisent également régulièrement les habitants d’Esperia à s’en remettre au troc ou à l’échange de services au quotidien. L’île s’approvisionne le plus souvent en pièces au cours de grosses transactions gouvernementales ou lors de ventes avec l’extérieur, durant des expéditions ou le passage de marchands du continent ou de l’archipel.
Esperia ne frappe donc pas ses propres pièces, bien que le gouvernement doive parfois lutter contre la création de fausse monnaie.
… au service de l’esclavagisme
L’Archipel des Epervies accueillant un grand nombre de ressortissants de tout le continent, la création d’une monnaie locale est devenue la solution pour pallier les disharmonies entre les différentes citées, les marchands et les esclavagistes de passage. C’est bien l’import massif d’esclaves de l’Ancien Monde qui a forcé la Confédération des Epervies à instaurer cette monnaie commune tout en stabilisant les échanges entre les îles.
Dans la ville
Bâtiments
La cité d’Esperia rassemble de nombreux corps de métiers à même de s’épanouir grâce à l’artisanat et à la récolte des ressources nombreuses trouvables aux alentours de la ville. Cette riche diversité des activités (ou leur pénurie !), des cultes et des regroupements divers se manifeste tout particulièrement en observant les bâtiments en activité où vivent et travaillent les Espériens.
Groupes en activité
Dans le brassage constant des arrivées et des départs de l’île abreuvée par le flux d’esclaves, d’aventuriers et baroudeurs, d’érudits curieux et de combattants en quête de gloire, certains Espériens se trouvent au gré du hasard des points communs, des objectifs et des affinités qu’ils scellent sous des bannières ou des noms. Familles d’influence, corporations commerciales, factions de combattants, tribus et clans se construisent et s’effondrent inlassablement.
- Arte del Nótos
- Avenstral
- Confrérie Caminenti
- Garde d'Esperia
- La Clique de Fardan
- Le Cercle Austral
- Le Vent Clandestin
- Moines d'Esperia
- Negocielli Sangelino
- Ordre Phalangiste Esperien
- Ystävät
Certains de ces groupes ont marqué l’histoire de l’île, d’autres ont sombré dans l’oubli. Mais vous pouvez tous les retrouver en cliquant ici pour consulter la liste des guildes inactives et en cliquant là pour consulter la liste des familles inactives.
Pour finir