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Version du 25 mars 2014 à 07:28

Caroggia
Administration
Région Vellabria
Nation République Marchande de Caroggia
Édifices
Démographie

Caroggia est une cité fondée en 147 sous la Terrenarchia par Tribiani Tyranni située dans le sud-est de la Vellabria. Elle est la capitale de la République marchande de Caroggia. Elle fut aussi la capitale de la Terrenarchia (remplaçant Delari), de la Terrenarchia liure et de la République vellabriaise. Son nom provient du fondateur de la Terrenarchia et unificateur des caminarides, Carrog des Tyranni.

Sommaire

La ville

Caroggia est une large ville installée sur la côte et l’embouchure de la Frontera. Elle s’est organisée autour de trois collines fortifiées : la colline de Tribiani, la colline d’Orange et la colline comercianti. La ville se situait à l’époque de sa fondation à l’intersection entre celles-ci. La ville s’est cependant étendu par la suite autour de ces collines avec une succession d’enceintes séparant les “quartiers”. Ces enceintes sont anarchiques et sont très éloignées du modèle d’enceintes à cercles concentriques malgré le nom des quartiers entourant les collines “Cerchio” qui signifie cerclage en caroggian archaïque.
Les fortifications de la ville sont assez basses, larges, construites en pierre blanche. Les portes sont peintes en rouge et arborent statues, bannières et autres décorations. Ces fortifications sont cependant considérées par les yeux des populations plus au nord (hura, adaarions, capitalins) comme étant sans véritable utilité militaire.

Les Trois Collines : coeur de Caroggia

Caroggia fut originellement une petite ville reposant entre trois collines : la colline de Tribiani et ses palais, la colline d’Orange et ses arbres fruitiers et la colline comercianti et son grand marché. Avec le temps, les élites de la ville se sont maintenues en bonne partie dans cette partie de la ville qui n’a fait que s’embellir au long des siècles.

Colline de Tribiani

Quartier fortifié installé sur la colline de Tribiani Tyranni. C'est un riche quartier comportant de nombreuses places, fontaines, riches piscines et jardins. Cette colline fut, du temps de la Terrenarchia, le centre du pouvoir du terrenarque et de la célèbre famille des Tyranni. Originellement, la colline accueillait le palais du terrenarque, le Tyrannicali. Lors de la révolution de palais qui mit fin à la dynastie terrenarchique des Tyranni, le palais Tyrannicali devint le Trésor et les appartements de travail de la Questure au trésor.

La colline de Tribiani accueille également divers autres grands palais particulièrement raffinés ayant appartenu à des courtisans et riches protégés du terrenarque. Cependant, aucun n'a été maintenu comme lieu de résidence et la colline est devenue le principal siège des institutions caroggiannes installées dans les anciens palais.

(Cette liste n’est pas exhaustive)

  • L'ancien palais des maîtresses est devenu le siège des Maisons de Justice. Les anciens passages secrets menant au palais Tyrannicali ont été améliorés afin de permettre de transférer l'or entre le Tyrannicali et la Maison de Justice. Quant aux larges et fastueuses chambres aux murs parfaitement insonorisés et protégées par de lourdes portes, elles sont devenues des salles de justice. Le choix de ce palais intrigue cependant souvent car murs, plafonds et sols sont tous décorés de mosaïques, fresques et bas-reliefs à caractère romantique, érotique voire crûment pornographique. La dissimulation ou, au contraire, la mise en valeur de ces oeuvres a grandement varié en fonction des évolutions de la Magistrature
  • Le fastueux palais Boretia aux marbres carmin de Galdyr est devenu l'académie militaire de Caroggia. Les anciens occupants du palais entretenaient un petit stade et des pièces d'entraînement ainsi que de grandes bibliothèques. Ces lieux d'entraînement et les nombreuses pièces du grand palais furent mis à profit pour constituer un lieu d’enseignement.
  • L'ancien palais Seta avec son imposante tour carrée dominée par une pièce cylindrique à balcons (évoquant selon certains un champignon) est devenu l'amirauté de la République et le siège de la Questure aux flottes.

Colline d’Orange

Originellement, la colline fut utilisée par les colons pour y cultiver des agrumes dont des oranges. Par la suite, le terrenarque en fit un jardin et interdit que l’on y cueille les précieux agrumes. La colline servait également à de nombreuses festivités, cérémonies ou réunions informelles du pouvoir de la Terrenarchia. Après la chute de la Terrenarchia, un amphithéâtre fut installé au flanc de la montagne et devint un lieu de réunion et mondanités de l’Oligarchie.

C’est également sur la colline d’Orange que les funérailles officielles ont lieu lors des rares occasions où il y en a.

Colline comercianti

Aux origines, la colline comercianti était le grand marché de la ville mais il fut délaissé au profit d’autres marchés et rues marchandes ayant émergé dans le reste de Caroggia. Il est par la suite devenu le siège du Conseil de la Fiducie et abrite de prestigieux manoirs, des banques et des cercles huppés.
On y trouve aussi la halle comercianti, une galerie en arc de cercle bâtie à flanc de colline. La halle, originellement une partie couverte du marché, est devenue une salle de festivités très prestigieuse et richement décorée. En dehors des festivités, c’est un lieu de rendez-vous et de promenade de l’oligarchie. Bien des affaires s’y concluent en y déambulant.

Quartier des radieuses

Organisé autour d’un grand carrefour des routes passant entre les trois collines et menant à elles se situe le plus prestigieux quartier de tout Caroggia. Originellement quartier de résidences populaires, les Radieuses sont devenues le principal lieu d’habitat des oligarques. On y trouve de nombreux manoirs très prestigieux mais de taille relativement modeste. Les radieuses n’est pas un quartier de luxe démesuré. Comme certains quartiers de la Capitale, il s’agit d’un lieu de vie où le prestige historique prime sur le confort matériel.

Le Cerchio : périphérie des trois collines

Le Cerchio est le nom donné à l’ensemble des quartiers qui “cerclent” les Trois collines. Il s’agit de la plus grande partie de Caroggia, rassemblant des espaces allant de la miséreuse qadjariderie à des zones égalant les Trois collines.

Puerta del terra

La puerta del terra est un gigantesque quartier, le plus grand de tout le Cerchio, occupant tout l’ouest et le nord-ouest de la cité. Il garde les trois principales entrées de la ville : la porte boisée à l’ouest, la porte de Delari au nord-ouest et la porte de Tenence au nord. Chacune de ces portes amène aux trois collines via de grandes avenues très fréquentées et flanquées de places diverses sur tout le chemin. Elle jouxte (sans entrée), le quartier du Precipizzio, les Trois collines et l’Ambaixada.

La puerta del terra est le principal quartier populaire du Cerchio avec le Val mais à la différence du Val, la criminalité y est faible et l’atmosphère agréable. On y trouve une quantité incroyable de petites échoppes mais on y trouve surtout les plus grands marchés alimentaires de la ville. C’est là que se vendent les céréales importées de la Grande Huratelon, les rares fruits et légumes que la Vellabria réserve à la vente à Caroggia plutôt qu’à l’exportation et la viande. On y trouve aussi de nombreuses tavernes, auberges et restaurants.
Le sud du quartier est occupé par une large quantité de menuiseries et d’ébénisteries.

Quartier salé

Quartier faisant la jonction entre les Trois collines au nord et le Havre d’or au sud, le quartier salé est un quartier occupé en grande partie par des marins de passage. On y trouve énormément d’auberges et de tavernes bon marché (notoirement toujours bien fournies, même en période de disette) destinés à ceux-ci. Certaines ruelles accueillent aussi quelques discrets lupanars même si le quartier salé est surtout un dortoir pour les marins qui préfèrent s’encanailler dans le Val ou l’Altiplain.

Le quartier salé est aussi celui des poissonnerie et la place ondine et ses fresques accueillent presque toute la semaine le marché au poisson. On y trouve également le bâtiment de la  Questure aux pêches.
Le quartier salé abrite également des thermes.

Fort Lagrimas

Quartier fortifié du nord-est de la ville, jouxtant l’Altiplain et le Val, fort Lagrimas est séparé en deux parties : le fort en lui-même et le reste du quartier avec sa grande place. Fort Lagrimas est à la fois prison de Caroggia et ergastule sur le modèle de la prison de Lauderfelt mais contrairement à l’ouvrage fou du Steiertal, fort Lagrimas ne s’occupe que de la population de Caroggia et est donc d’une taille bien plus modeste. Son nom signifie “sanglots” en référence aux constants bruits qui sortent de la prison la nuit et arrivent aux oreilles de ceux qui s’en approchent, nom illustré par le portique du fort et ses deux statues. Certains capitalins pensent cependant que le fort se nomme “La grimace” et croient que les caroggians considèrent l’esclavage comme chose amusante.
La place devant le fort accueille le marché des sanglots chaque jour, le marché aux esclaves.
Le reste du quartier est assez pauvre. Il sert de logements aux esclavagistes et aux gardiens de la prison. On y trouve également des échoppes d’artisans et forgerons fabriquant des objets ayant trait à l’esclavage, notamment des chaînes et de quoi les entretenir.

Les esclavagistes présents à Fort Lagrimas sont très différents des esclavagistes typiques de Lauderfelt, la Capitale ou encore Andessa. On n’y trouve pas de grands esclavagistes indépendants et ceux-ci possèdent une marge de manoeuvre limitée. Leur puissance économique y est fortement limitée face aux oligarques. Beaucoup de ceux-ci travaillent d’ailleurs pour le compte de certains oligarques, voire de Thurmin li Velpucci.

La qadjariderie

La qadjariderie est un quartier situé à l’ouest de la colline comercianti, à l’ombre de ses falaises dans lesquelles sont creusées des habitations et d’autres bâtiments. C’est la résidence de la communauté qadjaride sédentaire de Caroggia.

C’est une véritable forteresse urbaine, aux murs insurmontables à quiconque ne possède pas un équipement adapté et un entraînement capable de passer outre la garde de la ville qui patrouille dessus. Cependant, cette forteresse n’est pas tournée vers l’extérieur comme les autres quartiers de la ville mais vers l’intérieur. Lorsque la qadjariderie est fermée, ses habitants sont à l’abri mais n’ont aucun contrôle sur l’ouverture de leur porte ou sur qui patrouille les murs de leur quartier.
Les autorités justifient ces défenses particulières comme un moyen de protéger les qadjarides contre la populace mais il s’agit surtout d’un excellent moyen pour les garder sous contrôle et le moindre trouble en ville est justification à fermeture de la qadjariderie.

Quartier du Precipizzio

Le quartier du precipizzio est un quartier situé en haut des falaises à l’ouest de la ville et au nord-ouest de Fort-Didac, dominant la côte au sommet d’une très haute falaise. C’est un quartier à très faible densité. L’on n’y trouve que des manoirs extrêmement luxueux et de grande taille. C’est surtout un quartier des nouveaux oligarques bien que la présence du manoir Vencesli lui apporte une certaine respectabilité. Le quartier accueille également un gigantesque théâtre.
Les esclaves sont interdit de passage à la surface et doivent passer via un petit réseau souterrain permettant un approvisionnement des manoirs parfaitement discret.

Le Precipizzio possède également une ergastule mais celle-ci ne possède que des accès souterrains et est emmurée de toutes parts. L’ergastule est en fait située dans le quartier de la Puerta del terra mais il ne s’y trouve pas d’accès.

Place d’Andalidi

Quartier situé au sud-est du Cerchio et gardant l’entrée du monastère Damazara. Le quartier s’articule autour d’une gigantesque place où trône la colonne d’Andalidi entourée de plusieurs fontaines publiques. C’est un quartier extrêmement riche où l’on trouve bon nombre d’orfèvres, diamantaires et libraires.

Monastère Damazara

Le monastère Damazara est l’imposant monastère de Caroggia, fondé durant la deuxième moitié du deuxième siècle sous la Terrenarchia. Son nom provient de Zara li Velpucci, première apothi d’origine terrenarchique. Il se situe sur la pointe orientale de la baie du havre, sur les collines dominant les havres résonnants, le vieux havre et le havre aux huîtres et jouxte à l’ouest le labirinto da cova qui constituait à l’époque de la fondation du monastère une zone d’élevage pour les bêtes des moines.

Le monastère Damazara est l’un des plus grands du continent et constitue un véritable quartier en soi séparé en deux : les ailes laïques et le monastère à proprement parler.
Les ailes laïques se situent principalement dans le versant est du monastère. On y trouve des thermes, des échoppes d’objets religieux et des artisans fabriquant le nécessaire à la bonne marche du monastère mais aussi l’ambassade adaarionne. On y trouve également de multiples résidences réservées aux serviteurs laïques et à des immigrés adaarions. Le sous-sol des ailes laïques contient également plusieurs greniers à céréales achetées avec l’argent du monastère. Ceux-ci servent surtout à alimenter les soupes populaires lors des périodes de famine.
Le monastère en lui-même est riche de donations, possède plusieurs cours et est décoré avec de très nombreuses oeuvres d’arts caroggiannes. Les colonnades et promenades y sont nombreuses, de même que les jardins et fontaines. Le monastère Damazara est un lieu d’enchantement et de calme quotidien invitant au recueillement et à la prière.

L’ambaixada

L’Ambaixada est le quartier hura de la cité. Il est situé au nord des trois collines et s’est développé à partir du quatrième siècle avec l’arrivée d’un ambassadeur hura. C’est un quartier culturel et artistique majeur de la cité. Ceux qui connaissent bien Caroggia et la Grande Huratelon disent souvent de l’Ambaixada qu’elle est le parfait opposé de l’Ostat(les caroggians connaissent généralement mal ce pan de la culture hura).

L’ambaixada est un quartier où se sont réunis des immigrés huras (surtout des vétérans de l’Invasion désertique) ainsi que des convertis caroggians au phalangisme et une large quantité de curieux de cette culture. Le quartier n’est jamais véritablement sorti de cette répartition sociale et a prospéré, illustrant la Granamistat.

Aujourd’hui, l’ambaixada est un quartier d’immigrés mais ceux-ci y sont minoritaires. Le quartier est surtout habité par des artistes et des industries de l’art : grands ateliers de statuaires, ébénisteries, ateliers de peinture, ateliers de musique, etc. On y trouve parfois des maîtres artisans ou des artistes huras qui y bénéficient d’une forte popularité, bien plus importante que dans leur pays d’origine. La partie nord du quartier abrite plusieurs tavernes typiques où les artistes mènent une vie festive très populaire.
On y trouve également la Falengeria et l’ambassade de la Grande Huratelon, toutes les deux situées sur la place centrale du quartier, la place des armes et ses célèbres statues.

Quartier des Senteurs

Originellement un quartier de tanneurs situé à l’est du Cerchio (désormais bordé par le Val), les Senteurs prirent d’abord leur nom de façon ironique et péjorative donné par des immigrés capitalins. Cependant, avec le temps, les tanneurs ont progressivement disparu. Les Senteurs sont devenus petit à petit un grand quartier résidentiel de la classe moyenne caroggianne. On y vit également s’y développer l’activité des botanistes, des apothicaires, des épiciers, des herboristes, des parfumeurs et bien d’autres. Le nom a aujourd’hui évolué et prit une connotation positive. Les Senteurs accueillent également de multiples petits thermes modestes.
On y trouve encore quelques vestiges de tanneries dans diverses ruelles, certaines transformées en d’autres bâtiments.

Quartier Barhoran

Petit quartier fortifié se situant au nord-est de la colline d’Orange, il s’agit d’un petit quartier de manoirs très luxueux. Il s’agit de l’un des quartiers les plus riches mais l’accès y est surtout réservé aux familles proches des Barhoran qui s’en sont rendu maîtres au cours de leur ascension. On y trouve notamment le manoir Kemaltar.

Quartier de la collégiale

Quartier situé au sud-est de la Colline d’Orange, la Collégiale est un grand quartier de l’érudition carogianne. On y trouve plusieurs bibliothèques mais surtout trois grandes écoles : la Collégiale Porropagès, l’école Ganacci et l’Ecole des chiffres de Caroggia. Elles sont toutes situées sur la place Diratras enjolivée par ses célèbres statues.

La Collégiale Porropagès fut la première école privée caroggianne, fondée en 243. Elle ouvrit l’idée de l’école privée. La Collégiale fut fondée par les Porropagès, une famille comptant les premiers armateurs et architectes navals de Caroggia ayant commencé. Elle est aujourd’hui l’école d’architecture navale la plus prestigieuse du continent.
L’école Ganacci est une école où l’on enseigne la géographie, l’astronomie adaarionne, la cartographie et la navigation. Elle fut fondée en 284. La plupart des oligarques possédant un ou plusieurs navires et les confiant à leurs enfants les forment à cette école.
L’Ecole des chiffres de Caroggia fut fondée en 354 par une mathématicienne du nom de Maelis Diratras, une érudite formée à Golvandaar ayant fait fortune comme financière et comptable. Fondée avec sa fortune personnelle, l’Ecole connut un succès phénoménal et grandit pour devenir l’un des plus prestigieux lieux d’érudition dans le domaine des mathématiques. L’école est aujourd’hui financée par les banques caroggiannes. Les cours les plus avancés s’y donnent en adaarion. L’Ecole eut des émules avec le Collège colonial des Chiffres d’Uuroggia.

On y trouve également le cercle du Poisson d’or, un cercle réunissant quantité de pêcheurs amateurs d’un âge avancé parmi l’élite de Caroggia. On s’y réunit avant et après les séances de pêche et en dehors pour s’amuser entre membres du cercle.

Le val

Quartier bordant l’Altiplain, le val prit son nom typiquement capitalin d’après le petit affaissement qui sépare l’Altiplain du Cerchio. C’est un quartier assez récent. Il se développa notamment via des tavernes, des lupanars à la mode capitaline et des établissements de jeu. On y ouvrit également quelques ergastules. Le val a ainsi acquis la réputation d’être un quartier chaud de Caroggia.
En 499, Thurmin li Velpucci y fit construire une grande arène de gladiateurs sur le modèle capitalin. L’arène fut un échec et ferma ses portes en 502 après la chute de son fondateur. L’arène fut rachetée et devint un lieu de sport mal famé.

Le quartier possède une forte criminalité et est généralement considéré comme mal famé. On l’associe plus à l’Altiplain qu’au Cerchio, notamment car le val est en dehors des murailles.

L’Altiplain : la face misérable de Caroggia

L’Altiplain est le nom d’un vaste plateau surplombant légèrement le Cerchio. C’est là que se sont construit divers quartiers populaires et miséreux et où l’on peut trouver une bonne part des ergastules de la cité.

La liste des quartiers internes à l’Altiplain n’est pas exhaustive et sera agrandie au fur et à mesure.

La miellée

La miellée est un petit quartier installé sur l’ancien emplacement de très nombreuses ruches qui ont disparu dans l’extension de la ville. C’est un quartier très pauvre mais on y trouve toujours des ateliers de préparation de produits et boissons à base de miel. Les habitants y ont par ailleurs une forte fierté et se considèrent comme la “fleur parmi les ronces de l’Altiplain”.

En 513, la miellée fut ravagée par une épidémie de peste. Le quartier fut fermé par ordre de Lahme li Amarrès et “purgé”. Nul ne sait vraiment ce qu’il s’y est passé mais la population a été amputée aux deux tiers.

Le labirinto da cova

Le Labirinto da cova est un ancien réseau de grottes maritimes qui se situait à l’est de la baie du havre et au sud de l’Altiplain. Les voûtes se sont effondrées lors d’un séisme en 347, créant un immense labyrinthe de gouffres inondés. Le labyrinthe et le haut des falaises ont été aménagés avec des barrières et un réseau de petits ponts de bois ou de corde. C’est un lieu de promenade unique et extrêmement apprécié par tous les caroggians, riches comme pauvres. De plus, certaines parties du labirinto ont été aménagées afin de pouvoir accueillir des courses d’aviron et de barque.

Sur une note plus sombre, le labirinto fut souvent le théâtre de suicides ou, la nuit, de disparitions de cadavres.

Le Havre : port de Caroggia

Le port de Caroggia était originellement assez peu développé et se limita dans les premières décennies de la ville à un petit port de pêche situé dans une petite crique à l’abri des intempéries. Cette petite crique fut nommée le “havre”. Tant et si bien que dans l’esprit des habitants de la ville, l’on ne parle pas de “port” mais de “havre” même si le port de Caroggia a depuis des siècles grandi en dehors de sa petite crique originelle pour s’étendre à toute la baie qu’entoure la ville de Caroggia.
La baie du Havre constitue un croissant situé au sud de Caroggia et bordé à l’est par le labirinto da cova. Cette baie était à l’origine une vaste plage rocailleuse en bas d’une grande falaise. La pointe occidentale est tenue par Fort-Didac et le havre de fer. Au large de celle-ci se trouve le phare des viagerides. Au nord se situe le gigantesque havre d’or. La pointe orientale est occupée du nord jusqu’au sud par le havre Barhoran (dans l’angle), les havres résonnants, le havre aux huîtres et le vieux havre.

Havre d’or

Le havre d’or est le principal port de Caroggia et accueille également les quais réservés aux navires étrangers. Construction particulièrement impressionnante, le havre d’or constitue une véritable falaise artificielle entièrement faite de maçonnerie et haute de plusieurs dizaines de mètres. Ces ouvrages furent construits notamment sous l’impulsion d’Orgino Tessitore sous la République vellabriaise.

Le havre d’or fonctionne avec deux niveaux et est pénétré de nombreux tunnels et escaliers faisant la jonction entre le bas et le haut. Le niveau bas donne sur les quais. Sa promenade, entièrement dédiée au fret et à l’approvisionnement des navires donne sur divers entrepôts installés à l’intérieur de la falaise artificielle. Entre les grandes portes de ces entrepôts se trouvent des alcôves ovales équipées de crochets. Les autorités portuaires vendent d’immenses bâches pouvant s’y accrocher, formant des abris pouvant servir à du commerce, à protéger des cargaisons de la pluie ou à diverses activités. Ces alcôves servent ainsi fréquemment à de petites fêtes entre matelots qui ne trouvent pas leur bonheur dans les tavernes de la ville. Au centre de la promenade se trouve l’entrée du marché d’Orgino, un marché souterrain où se vendent spécifiquement des produits dédiés aux navires : barils d’eau clair, provisions, etc (voir plus bas). Le niveau haut constitue une promenade de plaisance et accueille une grande rangée de bâtiments prestigieux : échoppes appartenant à des familles oligarques, manoirs et même l’ambassade du Royaume Central. La promenade offre l’une des plus belles vues sur la baie et est considérée comme l’un des plus beaux lieux de Caroggia.

Havre Barhoran

Le havre Barhoran fut construit lors de l’émergence politique et économique des Barhoran et demeure encore à ce jour le symbole de la puissance de cette famille. Le havre Barhoran possède de nombreux quais, des entrepôts et des services fournis par de nombreux esclaves et travailleurs libres au service des Barhoran. Il est considéré comme le meilleur port de Caroggia avec le Havre d’or mais, outre le fait qu’il est réservé aux navires appartenant à des familles oligarques, il possède un atout tout particulier : tous les navires qui s’y arrêtent sont exemptés de taxes. Malgré les faibles taxes caroggiannes, cet avantage est énorme. Cependant, la contrepartie est que les Barhoran possèdent divers privilèges et monnayent également cet avantage contre une fidélité politique de nombreuses familles oligarques mineures.

Havre aux huîtres

Le havre aux huîtres est le principal port de pêche de la ville. Il a la particularité d’être protégé en grande partie des vagues par une digue de rocaille devenue un véritable refuge pour les huîtres qui ont fait la célébrité du havre et qui, chaque jour, alimentent les assiettes des oligarques ou les ventres de quelques chanceux. C’est un port relativement peu esthétique mais chaque jour, il fourmille d’activité en accueillant le flot de navires de pêche revenant de la mer avec leur chargement de poisson destiné à nourrir la ville.

Havre de fer et Fort-Didac

Fort-Didac et le havre de fer gardent la pointe occidentale de la baie et accueillent les autorités portuaires répondant à l’amirauté et à la Questure aux flottes. C’est dans ce havre qu’accostent les navires de patrouille et de guerre de la République et c’est à Fort-Didac que se trouvent les casernements des archers du port, la force chargée de maintenir l’ordre et d’armer les défenses en cas d’attaque navale.
A noter que Fort-Didac abrite les appartements officiels de l’amiral du Havre (actuellement Ehoud Fissham).

Havres résonnants

Les havres résonnants est le nom des grands chantiers navals du Havre et vient de la cacophonie constante des travaux résonnant dans les grands ateliers et les cavernes. Installées partiellement dans des cavernes aménagées auxquelles se sont adossés de grands ateliers, les cales sèches occupent l’immense majorité de l’espace. C’est dans les havres résonnants que sont bâtis les célèbres navires caroggians et on y trouve plusieurs des meilleurs architectes navals du continent.

Vieux havre

Le vieux havre était le tout premier port de la colonie caroggianne. Il fut installé là par les colons qui y bénéficiaient de la protection de récifs qui faisaient office de brise-lames naturels sans rendre la navigation dangereuse. Le vieux havre continue aujourd’hui de fonctionner mais a largement dépéri face aux autres ports bien plus sophistiqués. C’est le repère des pêcheurs et marins sans le sou.

Phare des vagierides

Le phare des vagierides est un gigantesque phare fortifié installé sur l’île rocailleuse du Carroca. Originellement, l’île portait le nom de “Roca da Carrog”, le roc de Carogg. Par la suite, les colons ont commencé à l’appeler le Carroca. Le nom fut officialisé sous la République vellabriaise. Le phare fut construit au cours du troisième siècle et amélioré par la suite. Son nom provient des vagierides, des divinités caminarides qui protégaient les voyageurs. le mot était alors encore couramment utilisé de façon folklorique mais a aujourd’hui disparu bien que le nom du phare demeure.

Le phare en lui-même est une gigantesque tour en étoile à sept branches construite sur une forteresse navale aux larges terrasses accueillant une large quantité d’armes de siège gardant le port. L’on dit que les grandes balistes du phare des vagierides sont capables de frapper un navire au moment où il aperçoit le phare.

Les plages de l’est

A l’est du labirinto da cova et sous l’altiplain se trouve une aile récente du havre. Les plages de galets ont commencé à être aménagées pour accueillir des activités de culture d’huître et plus généralement de pisciculture.

Politique locale

La politique de Caroggia se confond globalement avec celle de la République marchande de Caroggia du fait de sa centralisation. Toutes les institutions s’y trouvent et le gros des conflits de la République sont des conflits entre familles d’oligarques depuis la réforme li Alcontini. Or, les oligarques vivent presque exclusivement à Caroggia.

D’abord calme tout au long du cinquième siècle avec la domination des Barhoran après la réforme li alcontini, la politique a commencé à redevenir plus chaude après la Campagne de Medeva qui bouscula énormément la politique de la République. La politique fut complètement chamboulée en 512 lorsque Vasco li Amarrès renversa le rapport de force à Caroggia. Il profita de la chute des Kemaltar après la disparition de Kemelvor pour achever la popularité déjà en lambeaux de Zuanne Barhoran et de ses alliés. De nombreux alliés déçus des Barhoran se rapprochèrent des Amarrès et une nouvelle alliance se forma, permettant de rompre plus d’un siècle de domination Barhoran sur la Magistrature.

Depuis, la politique est devenue extrêmement houleuse avec un Conseil de la Fiducie constamment perturbé par les chahuts et les désordres. Les fidèles de Zuanne Barhoran dont ses enfants, l’héritier des Misseveni et Ehoud Fissam ont mis tout en oeuvre pour empêcher le pouvoir des Amarrès de se stabiliser. La ville a aussi connu des troubles dans la rue avec des affrontements directs entre agents des différentes familles, chose impensable à Caroggia où les conflits directs se font en sous-main, dans la clandestinité. La chute des Kemaltar entraîna également un regain d’opposants qui s’étaient rebellés lors de la famine orchestrée du début des années 500. Le quartier Barhoran a même été plusieurs fois assiégé par des émeutiers pilotés par des agents d’ennemis des Barhoran. Par-dessus le marché, le crime organisé de Thurmin li Velpucci a jeté de l’huile sur le feu avec ses gladiateurs et mercenaires.

Clan qadjaride de Caroggia

Article à venir.

Pègre locale

Autrefois particulièrement forte dans l’Altiplain, la criminalité a aujourd’hui baissé. Celle-ci s’est également raffiné. La petite délinquance, les petites agressions et petits vols ont presque disparu du quotidien des caroggians. La criminalité s’est organisée et reconcentrée autour de deux personnalités sulfureuses opérant toutes deux depuis le Val : Tarcilia Quirinalone et Thurmin li Velpucci. Le crime organisé est une nouveauté à Caroggia  et la notoriété des deux “oligarques du crime” comme certains les surnomment est encore faible, la plupart des honnêtes gens et de l’oligarchie les ignorent complètement. Bien des caroggians ne connaissent pas ou ne comprennent pas les activités de ces personnages, pas plus que les autorités qui sont désarmés face à cette criminalité nouvelle.

Tarcilia Quirinalone contrôle principalement la criminalité de l’Altiplain. Elle y a la main mise sur toutes les tavernes, tripots, salles de jeux et lupanars. De plus, elle organise un racket très efficace des commerces de l’Altiplain, offrant sa protection. Les habitants peu habitués à cette forme de criminalité sont persuadés de sa bonne foi et payent avec enthousiasme pour sa protection. Aucun faussaire ne peut non plus espérer faire son travail sans passer par elle.

Thurmin li Velpucci, de son côté, a repris dans la clandestinité son idée de promouvoir les combats de gladiateurs à Caroggia. Dans des salles clandestines et des arènes secrètes, Thurmin organise des combats à la cruauté et à la violence particulièrement créative. Il s’est également rendu incontournable dans le commerce d’esclave local (il possède les ergastules du Val) et use notamment de nombreuses formes de manipulation afin de transformer des esclaves en agents à son service et de mettre à son profit la criminalité servile. Enfin, il s’est lancé dans l’usure et le recouvrement de dettes en usant de ses gladiateurs comme gros bras.
Dans la vie de tous les jours, Thurmin parade beaucoup en compagnie de ses gladiateurs, intimidant la population en dehors des quartiers aisés.

Économie locale

Caroggia est une ville particulièrement prospère et à la vie économique particulièrement active. Elle compte ainsi de très nombreuses fortunes, un haut niveau de vie (exception faite de l’alimentaire) et une activité débordante.

Le commerce est l’une des principales activités de Caroggia et occupe une bonne part de la population (dont seulement une minorité sont des “marchands”) avec son port très actif. Caravaniers, commerçants vellabriais, commerçants de produits exotiques d’Horitzo et surtout navires marchands alimentent continuellement Caroggia en marchandises en tout genre. Caroggia est avec la Capitale, l’une des villes où il est possible de mettre la main sur presque n’importe quoi à condition d’y mettre le prix.
Caroggia compte une large quantité d’artisans en tous genres mais une large part de ceux-ci vivent soit pour alimenter la cité en produits du quotidien, soit font de l’artisanat de luxe en profitant de l’accès aisé aux marchandises en tous genres. Les produits de luxe caroggian sont fort réputés pour leur raffinement et la qualité de leurs fabrication. L’industrie est par contre relativement faible. Le tannage, le raffinement des métaux, la fabrication du verre sont autant d’exemples d’activités absentes, laissées à l’étranger ou dans d’autres villes. L’industrie et l’artisanat luxueux du verre est notoirement absente de la capitale caroggianne au profit de Tenence.
Caroggia connaît une forte industrie de l’art, principalement située dans le quartier de l’Ambaixada. A la différence d’autres contrées où les artistes sont isolés, Caroggia a également vu se développer de grands ateliers où une multitude d’artisans très bien formés fabriquent des oeuvres d’arts suivant des techniques, des canons, des sujets et généralement une esthétique standardisée. Ces ateliers peuvent ainsi produire aisément une statue, une peinture, une mosaïque, une fresque ou une tapisserie qui aurait pris bien plus de temps à d’autres artistes mais au détriment de l’originalité, de l’audace ou de l’âme de l’oeuvre.
Beaucoup conçoivent encore le commerce, l’artisanat et l’agriculture comme étant les seules activités économiques mais Caroggia est originale sur ce plan. Caroggia a été le berceau des banques nées au quatrième siècle du calendrier impérial sous la République vellabriaise et avec l’aide de Maelis Diratras. La cité a vu naître le concept et demeure encore ce jour le centre de ces activités. On y trouve les sièges de plusieurs banques qui se sont implantées çà et là sur le continent via des succursales.

A cause du système des latifundios, la ville de Caroggia ne peut guère compter sur l’agriculture vellabriaise pour se nourrir. Elle doit donc se reposer sur la pêche et l’importation de céréales huras. Cependant, l’approvisionnement est fluctuant et Caroggia connait de nombreuses disettes et même des famines. Y manger à sa faim est un luxe et la nourriture se vend à très haut prix.

Marchés

  • Marché d’Orgino : marché souterrain accessible depuis la promenade des quais du Havre d’or. Il s’agit d’un marché principalement dédié aux fournitures nécessaires pour l’entretien d’un navire et la traversée. Il est équipé de plusieurs fontaines tenues par des commerçants d’eau pour la traversée. Son nom provient du bienfaiteur du Havre et du fondateur du marché, l’armateur Orgino Tessitore. Encore aujourd’hui, sa famille, les Tessitore patronnent plus d’un fournisseur de ce marché et y organisent la tenue de celui-ci.
  • Marché d’Andalidi : marché prenant place une fois toutes les deux semaines sur la place d’Andalidi. C’est un marché très huppé où se vend des produits de luxe en tout genre.
  • Marché statuaire : ayant lieu une fois le mois dans le quartier de l’Ambaixada, le marché statuaire est un grand marché des ateliers d’art. Les apprentis y vendent leurs petites productions personnelles, les maîtres y vendent les invendus à des prix cassés et les artistes vendent leurs propres productions. C’est un marché coûteux mais fort apprécié.
  • Marché aux sanglots : marché prenant place sur la grand-place de Fort Lagrimas tous les jours. C’est le marché aux esclaves de Caroggia.
  • Marchés de la Puerta del terra : le quartier de la Puerta del terra  est un quartier aux nombreuses places et aux nombreux marchés. Pas un jour ne passe sans qu’un marché alimentaire ne s’y tienne.
  • Marché au poisson : un marché qui se tient chaque jour sauf le mardi dans le quartier salé. C’est un marché où l’on vend les produits frais de la pêche du jour.

Commerces

  • Glacerie Plano : échoppe se situant dans le quartier de la Puerta del terra. Tenue depuis près de deux siècles, il s’agit de la seule échoppe caroggianne vendant de la glace amenée des Alcontes. Elle est fort réputée et prospère.

Hôtellerie

  • Salon Plano : salon ouverte dans l’est du quartier de la Puerta del terra. C’est un salon de dégustation huppé où l’on vend divers petites collations mais où la spécialité est de la glace pilée à l’adaarionne. C’est un salon coûteux et très réputé.

Groupes et organisations commerciales

Société locale

La société de Caroggia est typique de la République marchande à quelques exceptions près.

Aristocratie non-oligarchique

Une part du répertoire des familles comprend une série de famille n’étant ni latifundière ni oligarque. Certaines de ces familles étaient des aristocrates précédant la réforme li alcontini mais bien d’autres sont des familles de Caroggia. Ces familles sont généralement incapables de payer l’accès au Conseil de la Fiducie ou disposent d’une fortune trop faible pour entrer dans les limites légales de l’Oligarchie.
Ces familles sont cependant permises au sein de l’aristocratie grâce au parrainage d’Oligarques en récompense d’importants services rendus ou parfois car un oligarque voit un avenir prometteur pour cette famille et souhaite s’en faire un allié.

Les familles de l’aristocratie non-oligarchique participe aux mondanités caroggiannes mais leur différence avec un simple caroggian aisé s’arrête là.

Marins

Caroggia possède l’un des ports les plus actifs du continent. Ceci implique une large quantité de matelots constituant les équipages des navires qui y passent ou y ont leur port d’attache. Ces matelots constituent donc une population importante de Caroggia mais très volatile et difficile à contrôler. Ceux-ci ont donc un statut spécial à Caroggia. Ils possèdent divers avantages comme des logements et une nourriture moins chère garantie au sein du Quartier salé mais ne peuvent par contre pas effectuer divers actes légaux à Caroggia tant qu’ils sont marins. Ils ne peuvent être propriétaire ou contracter des emprunts ou des contrats. De même, ils ont des avantages judiciaires comme le fait de pouvoir éviter la prison pour de petits délits contre paiement.

Qadjarides de Zuanne

Les qadjarides du Zuanne sont le nom donné à une petite clique de qadjarides qui se sont émancipés de leur communauté au sein de la qadjariderie. Ils ont abandonné langue, tradition et religion pour adopter la culture caroggianne. Certains ont même changé leur nom pour des noms caroggians ou ont caroggianisé leur nom qadjaride. Cette défection et intégration au sein de la société de Caroggia s’est faite sous l’impulsion de Zuanne Barhoran à la fin du cinquième siècle et est l’un de ses actes les plus controversés.

Ces qadjarides émancipés sont devenus des agents de la famille Barhoran et sont toujours fort mal vus. Le plus connu d’entre eux, Ehoud Fissham, est devenu l’actuel Amiral de Caroggia, position où il se maintient toujours mais cristallise les critiques.

Culture locale

Caroggia est une ville très active et possède une importante vie culturelle au sein du théâtre du Precipizzio et du quartier de l’Ambaixada et ses nombreux divertissements artistiques. La vie culturelle est également rythmée de plus petits événements financés par des mécènes oligarques. Le sport y est également une activité très pratiquée et importante.
Par contre, la création artistique de Caroggia est très particulière. On y voit de nombreux petits artistes prospérer, notamment au sein de l’Ambaixada mais l’art est aussi en large partie standardisé et uniformisé avec une esthétique bien fixe. C’est le résultat de la création de grands ateliers produisant des oeuvres d’arts de façon technique.

  • Repos du midi : Caroggia est une ville chaude et lorsque le soleil en est à son zénith, la chaleur et le soleil peuvent devenir particulièrement intenables. Ainsi, le temps de midi à Caroggia est une rare période de repos et d’inactivité. Les marches ferment.
  • Abricotins apprivoisés : les abricotins de la Vellabria sont des animaux très appréciés à Caroggia où ils servent d’animaux de compagnie mais aussi d’animaux savants utilisés pour des petits spectacles de rues ou des spectacles plus sophistiqués. Bref, ils sont une vue courante à Caroggia.
  • Granamistat : Granamistat est une idée très présente dans la culture de la République marchande de Caroggia mais elle prend encore plus son sens à Caroggia elle-même où la Grande Huratelon fait rêver pour avoir aidé à reprendre la ville en 333 mais aussi car chacun sait dans la ville que sans les céréales huras, la cité mourrait de faim.
  • Course de barques et avirons : la navigation en barques personnelles ou en avirons est un sport très populaire à Caroggia. C’est un sport aisé à pratiquer et les architectes navals sont prompts à fabriquer de petites embarcations originales et rivalisent d’originalité à ce propos. Ce sport se pratique autant en mer que dans des parcours ou au sein du labirinto da cova où des compétitions sont organisées.
  • Combat de cailles : le combat de cailles et parfois d’autres animaux est une distraction typique du Val et de l’Altiplain. Des combats improvisés en rue dans la Puerta del terra ou le quartier salé ont parfois lieu mais sont illégaux et pourchassés par la garde de Caroggia.
  • Combats de gladiateurs : si l’arène du Val n’a jamais connu de succès, Thurmin li Velpucci a promu l’idée du combat d’esclaves à Caroggia et a commencé à organiser des combats clandestins, notamment dans l’Altiplain. Ceux-ci sont particulièrement créatifs et cruels et la population peu éduquée ou pauvre ont commencé récemment à prendre goût aux loisirs sadiques du héros déchu de la Campagne de Medeva.
  • Lutte vellabriaise : la lutte vellabriaise est un art martial vellabriais et un sport très apprécié à Caroggia. Il se pratique sur un tapis ou une paillasse. Il s’agit d’une forme de combat à main nue dans lequel la victoire est remportée lorsqu’un lutteur plaque l’autre sur le tapis avec ses épaules maintenues au sol. Les combattants sont libres d’utiliser la totalité de leurs corps dans le combat. Il est cependant interdit de s’en prendre aux parties génitales ou aux seins. Le tirage de cheveux est également vu comme une technique de débutant et particulièrement vulgaire. La lutte vellabriaise a inspiré la lutte telonne.
  • La Carrogiade : La Carrogiade est la plus grande fête de Caroggia et prend place le jour de la fondation “historique” de Caroggia, le jour du solstice d’été. Toute la population est en fête et participe à son niveau à cet événement. La fête est parfois surnommé fête des fleurs. La couronne de fleur devient un accessoire presque obligatoire et la ville entière se pare de fleurs. La Carroggiade se déroule sur trois jours.

Lors du premier, il y a une grande course de barque dans le labirinto da cova, ouverte aux gens de la populace, le matin et une course professionnelle l'après midi. Le repas du midi se déroule sur les quais et les promenades du havre ainsi que sur la place d’Andalidi et au monastère Damazara. Le soir, des banquets populaires sont organisés dans toute la ville.
Le deuxième jour, diverses activités plus ou moins sont organisées dans les différents quartiers de la ville. La ville se mue en foire géante jusqu'à la fin de l’après-midi. Le soir une parade est offerte au peuple avec de nombreuses animations. Des danseuses sont parées de fleurs de toutes les couleurs et de robes aux teintes adaptées.
Le troisième jour, la loi impose que la populace se vêtisse de blanc, ne pouvant y ajouter que les couleurs des fleurs portées en couronne, en collier ou en bracelets tressés. La fête se termine sur le repas du midi avec une dernière volée de banquet populaire dans le havre. La Carroggiade prend fin lorsque la populace va déposer ses parures de fleurs dans des barques. Les barques sont alors envoyées au milieu de la baie et incendiée par les archers du port au commandement de l’amiral de Caroggia. L’incendie des barques constitue un symbole de renaissance, de prospérité et de fertilité pour l’année à venir.

Vie mondaine

Caroggia est une cité à la vie mondaine particulièrement active et riche. Elle y est d’autant plus importante qu’elle permet d’entretenir les liens au sein de l’Oligarchie, des latifundiers et de l’aristocratie non-privilégiée, promouvoir les contacts et rapprocher les élites. Les mondanités caroggiannes revêtent une importance sociale, économique et politique immense et bénéficient donc d’une attention et d’un travail particulièrement important. Les mondanités possèdent même une trésorerie neutre et une Questure. La vie mondaine est orchestrée par les Rivale, gardiens du Répertoire des familles, et quelques familles oligarques. Traditionnellement, ces familles sont surtout les familles neutres, mécènes ou engagées dans le commerce local. Les Vencesli jouent ainsi un rôle extrêmement important dans l’organisation de ces évènements et en sont même les principaux donataires.

  • Le bal des débutants : Le bal des débutants réunit les jeunes femmes et les jeunes garçons de quinze ans de l’aristocratie fixés par le Répertoire des familles. Cette fête se déroule durant le mois de mai ou juin et est traditionnellement organisée par les Rivale. Les jeunes femmes sont vêtues de robes et de gants blancs. Leur cheveux doivent être libres. Les jeunes hommes sont vêtus d’une chemise claire, mais pas blanche, à manches longues, et d’un pantalon couleur sombre. Leur cheveux doivent être attachés à l’aide d’un ruban blanc, et si le jeune homme a les cheveux courts, le ruban doit être porté au poignet.

Les familles et les introduits attendent les débutants dans la salle de bal, autour de la table du dîner en début de soirée. La salle choisie est toujours prévue très grande et est souvent décorée de fleurs blanches et de rubans dorés. Les jeunes femmes font leur entrée au bras de leur père, une par une, et vont s'asseoir à la place qui leur a été attribuée. Les jeunes hommes suivent au bras de leur mère. Les parents s'éclipsent après l’installation de leurs enfants. La fête commence alors. Au cours de la soirée, les jeunes hommes offrent leur ruban blanc à la jeune femme qui leur a plu. La jeune fille qui reçoit un ruban doit nouer ses cheveux avec le dit ruban. Les premiers à le faire ouvrent la danse avec les plus jeunes mariés de l’assemblée. Les jeunes femmes qui ont accepté les rubans et leur prétendant dérubanné passent alors la soirée ensemble. Il est impossible de revenir sur son choix.

  • Le bal des voiles : bal typique de Caroggia. Lors de ce bal, très populaire auprès des jeunes adultes, qui réunit l’oligarchie comme les caroggians aisés, chacun - homme comme femme - doit se présenter vêtu d’une longue robe ample et d’un voile, permettant de rendre anonyme quiconque s’y rend. Les couples sont toujours séparés dés l’arrivée. Danses et activités normales de bal s’y déroule et d’intéressants flirts s’y déroulent. Si, d’aventure, un couple croit se reconnaître, ils se dévoilent. Si ils étaient bien qui ils pensaient, ils reçoivent le droit de danser sur la piste d’honneur. Si ils se sont trompés, les deux faux tourtereaux se voient remettre un verre de jus de citron qu’ils doivent boire d’un trait.
  • L’Andalidiade : fête commémorant la personne d’Andalidi une fois l’an. Cette fête ouvre le changement de robe de la statue d’Andalidi au sommet de la colonne d’Andalidi. La robe qui doit vêtir la statue est revêtue par une femme choisie pour ses mensurations similaires à celle de la statue. L’Andalidi ouvre alors un bal en dansant d’abord seule puis avec les divers invités de marque. La femme change chaque année et il s’agit généralement d’un moment très prestigieux, alimentant bien des discussions. Les Andalidis sont généralement très poursuivies par les prétendants après le bal. Le lendemain, la robe est mise sur la statue bien qu’il est souvent arrivé (dans le secret le plus absolu) qu’un double soit prévu au cas où la robe serait abimée lors du bal. Les restes de la robe de l’année précédente sont mis aux enchères.
  • La conjuratio : fête sur la colline de Tribiani commémorant la conjuration. La fête occupe l’ensemble de la colline de Tribiani qui est alors fermée aux non-aristocrates. Il s’agit globalement d’un banquet (accompagné de festivités urbaines classiques pour la population) mais un grand jeu occupe les convives. Chaque année, un individu singe Guerau Tyranni et se dissimule quelque part dans la colline avec la complicité des Rivale. Ceux-ci doivent alors distiller des indices quant à son emplacement au gré des discussions. Cependant, il est parfaitement permis de répandre des rumeurs ou des fausses indications, ce qui a rendu le jeu particulièrement attractif, surtout auprès des jeunes aristocrates, les plus âgés ne participant généralement pas. Le jeu s’achève lorsque le faux-Guerau est retrouvé. Celui qui le capture reçoit le titre de terrenarche élu (en référence à la Terrenarchia liure) pour l’année, une distinction sociale très appréciée.

Monuments

  • Colonne d’Andalidi : monument situé au centre de la place d’Andalidi. La colonne reprend en fresques l’ensemble de la guerre de 330-333 durant laquelle des nomades d’Outre-Frontera envahirent la Vellabria. Celle-ci est racontée au travers de l’héroïne caroggianne de cette période, Andalidi, qui organisa la résistance caroggianne et mena les assauts finaux en compagnie des alliés huras. La colonne de marbre blanc est dominée par une statue nue de l’héroïne, vêtue chaque année d’une nouvelle robe de soie réalisée par le meilleur tisserand de Caroggia et payée par les oligarques du Conseil de la Fiducie ainsi que d’armes traditionnelles, réalisés de même par les meilleurs. Installée devant le monastère de Caroggia, elle fut à plusieurs reprises laissée “indécente”, ce qui causa tout autant de fois que les moines du monastère Damazara, passablement énervés, de vêtir la statue d’une bure monacale.
  • Statues de la place Diratras : la place Diratras dans le quartier de la Collégiale est très connue pour ses deux statues. La première est une très impressionnante sculpture de marbre blanc représentant plusieurs membres (dont la plupart fictifs) de la famille Porropagès mener une galère semblant surgir des mers. La statue sert également de fontaine. La seconde statue à échelle humaine est unique en son genre. Moulée en bronze, elle représente Maelis Diratras dans une fine robe en train de lire un livre assise au bord de la fontaine. Basée sur le fait que la mathématicienne était effectivement une grande amatrice de cette place, elle fut bâtie et financée par diverses familles de banquiers. Il existe de nombreuses légendes et anecdotes sur l’histoire obscure du lien entre ces deux statues, entre les deux écoles et entre les familles Diratras et Porropagès et sur la raison du changement de nom de la place, originellement nommée place Porropagès.
  • Portique de fort Lagrimas : l’entrée du fort Lagrimas (le fort, pas le quartier) est décoré de deux statues en basalte noir. Elles représentent deux esclaves enchainés portant les mains à leur visage dans une posture de sanglot et de désespoir. Les chaînes sont presque aussi célèbres. Les sculpteurs ont utilisés de l’ivoire de fovomastodontes et sont parvenues à les tailler de façon à ce que la chaine ne soit pas figée. Les statues sont considérées comme d’une rare originalité dans une ville où les statues se ressemblent beaucoup. Les statues sont perpétuellement gardées et l’observateur attentif verra que certains maillons des chines d’ivoire portent des marques de scie. L’observation attentive est généralement suivie d’une invitation musclée à aller voir ailleurs de la part des gardes.
  • Statues de la place des armes : la place des armes dans l’Ambaixada est connue pour ses statues. Il en existe neuf. Les huit premières, en marbre blanc, sont arrangées autour de la place circulaire et représentent huit fantassins typiques des forces huras et terrenarchiques de l’Invasion désertique. Ils ont cependant la particularité d’avoir été fabriqué à la mode capitaline de l’époque : en armes et casques mais complètement nus. Ceci n’est pas sans causer quelques gênes. Ainsi, la huitième statue représentant un moine phalangiste avec sarisse et bouclier rond fut retirée et est désormais exposée sur une terrasse de Fort-Didac où la populace ne passe pas. Son socle demeure et est devenu emblématique. Au centre, une neuvième statue fut par la suite installée, trônant sur une fontaine. En bronze, elle représente un cataphractaire hura à cheval attaquant un nomade d’Outre-Frontera représenté avec des traits animaliers avec les sabots du cheval et sa sarisse de cavalerie.
  • Place ondine : place située dans le quartier salé. La place est connue pour être pavée de pierres colorées, formant une grande mosaïque dessinant des motifs marins et une riche faune maritime. Le constant marché au poisson qui y prend place rend cependant l’oeuvre difficile à voir la plupart du temps.

Gastronomie locale

La gastronomie caroggianne est assez surprenante. Malgré la richesse de la ville, elle demeure basique et moins développée que dans d’autres parties du continent. Cela a trait au fait que Caroggia dépend beaucoup de la pêche et de l’importation de blé hura d’une part et d’autre part au fait que les nombreux fruits et produits issus des latifundios sont surtout destinés à la vente à l’étranger et coûtent donc relativement cher. Par contre, le miel y est un aliment très courant, remplaçant les sucres de canne ou de betterave.

Boissons

  • Agua caroggiani : l’agua caroggiani est une façon de boire la liqueur d’olive en la diluant dans l’eau gazeuse. C’est une boisson d’apéritifs.
  • Beguda de pobre (la boisson du pauvre) : boisson typique de l’Altiplain et du Val. Il s’agit d’une boisson légère aux oranges, à l’anis et au miel.
  • Eau gazeuse : les environs de Caroggia possède des sources d’eau naturellement gazeuse, les sources de Carrog (la légende veut que ce fut Carrog qui les découvrit lors de ses campagnes militaires). Celle-ci est très appréciée et est relativement peu coûteuse.
  • Lait au miel : recette typique de Caroggia. Lait sucré par l'utilisation d'un miel chaud. Il se sert souvent avec un dessin en miel frais réalisé à la surface de la boisson et dans un petit verre. C’est une boisson appréciée lors des discussions sérieuses où l’ivresse n’est que peu appréciée
  • Liqueur d’olive : liqueur très populaire produite à base d’olives.
  • Thé : le thé est une boisson très appréciée à Caroggia et se boit généralement agrémentée de miel et se sert également avec des mélanges de vin ou d’alcools.

Plats

  • Bouillie de céréales : principal plat de l’alimentation quotidienne du caroggian modeste ou pauvre. Les céréales varient en fonction des importations et peuvent être épicées de diverses façons. C’est le plat servi dans les soupes populaires des maisons de charité de Caroggia.
  • Calamar caroggian : ragoût de calamar cuit dans son encre avec quelques légumes (tomate et oignons) pour sauce.
  • Calestofat : le calestofat est une délicatesse caroggianne au goût très fort et auquel le palais doit se former. Rares sont ceux à aimer le calestofat dés la première dégustation. La préparation consiste à couper la chair en petits morceaux du produit de la mer choisi (mollusque, calamar ou certains poissons) et à les servir dans une sauce marron et visqueuse produite en salant et laissant fermenter les viscères de l'animal choisi. Les viscères crus sont hachés et mélangés avec un dixième de son poids en sel et un tiers de son poids en orge, puis la préparation est enfermée dans un récipient (généralement en verre de Tenence) et fermente pendant une période pouvant aller jusqu'à un mois.
  • Papillote de perche aux légumes thermidoriens : préparation se faisant avec de la perche, des tomates et courgettes, du miel et des épices.
  • Saumon aux petits légumes et vin rouge : saumon préparé aux petits légumes vellabriais (tomates et courgettes) épicé avec des herbes aromatiques, du miel et du vin rouge. Le bon goût veut généralement que le vin soit hura ou albunois.
  • Viandes citronnées : lorsque la viande se prépare à Caroggia, il est presque impensable de la préparer seule. Elle se cuit à l’huile d’olive et s’assaisonne au citron.

Autres produits

  • Olives et huile d’olives : la puerta del terra comprend plusieurs pressoirs d’olives cultivées sur la côte de Caroggia, très propice à cette culture. Non tenue par des latifundios, la culture de l’olive caroggianne est très fortement pratiqué et constitue l’un des rares produits du sol vellabriais à se vendre à un prix modique. Quant à l’huile d’olive, elle est la base de la cuisine caroggianne.

Religion locale

Caroggia est une ville où le culte d’Arbitrio de rite monachiste est la religion majoritaire. On trouve quelques croyants phalangistes même au-delà de la communauté des immigrés huras. Ces convertis ne sont cependant pas le fait d’un prosélytisme de l’Ordre phalangiste mais simplement un attrait typiquement caroggian pour le folklore, y compris religieux, hura.

En outre, Caroggia est la ville de naissance du Libre-arbitrage et abrite ses quelques rares penseurs bien que ceux-ci se fassent discrets. L’Oligarchie de la ville comprend d’ailleurs de nombreuses petites confréries de libre-arbitrés. Cependant, le Libre-Arbitrage en soi est surtout un courant minoritaire des élites. Il n’a aucune place dans la vie religieuse du caroggian commun et est même fort mal vu par les moines locaux et la population.

Monastère Damazara

Voir sous-section “monastère Damazara” de la section “la ville”.

L’actuel apothi du monastère Damazara est Reiner Limovic, un hura converti au monachisme. Il est arrivé à Caroggia après la chute du précédent apothi en 504 après la découverte d’affaires peu reluisantes le liant à Thurmin li Velpucci.

Falengeria

La Falengeria n’est pas à proprement parler un établissement religieux. Il s’agit d’un bâtiment construit par quelques convertis avec l’aide de dons de certains oligarques durant la République vellabriaise et situé dans l’Ambaixada. A l’origine, il s’agissait d’un genre de cercle où se réunissaient les convertis et des immigrés huras pour discuter entre eux de leur foi mais aussi d’autres choses. Par la suite, grâce à des dons, la Falengeria a commencé à bâtir et entretenir une importante bibliothèque théologique sur le phalangisme. Elle s’est également constitué une large collection d’objets historiques de l’Ordre phalangiste. S’y est également adossé une guilde d’artistes à l’inspiration culturelle hura ou phalangiste.
Aujourd’hui, la Falengeria est devenue une institution prestigieuse, respectée par le Monastère adaarion qui collabore avec eux mais y prohibe la présence de moines phalangistes en dehors d’invitations formelles faites avec l’accord du monastère.

Maisons de charité

Le monastère Damazara a commencé au cours du quatrième siècle à installer des maisons de charité dans les différents quartiers de Caroggia afin de rendre le culte plus aisé et de mieux toucher la population. On en trouve une dans l’Altiplain, dans la Puerta del terra, dans le quartier salé et dans le quartier des Senteurs. Chacune accueille également une soupe populaire.

Trivia

  • Les barques sont une invention de Kelmazad.
  • Kenesha a contribué à la section des mondanités.
  • Walsung a relu et corrigé le texte pour l’orthographe.

Habitants

Esperiens originaires de la ville de Caroggia


Anciens Esperiens originaires de la ville de Caroggia


PNJ liés à la ville de Caroggia

PNJ résidents à Caroggia

 


PNJ originaires de Caroggia